Au moins seize fusils ont été distribués à la population de la commune Nyabiraba de la province Bujumbura communément appelée Bujumbura Rural par les agents du Service National de Renseignement dès le début du mois d'avril 2014.
C'était mardi 30 juillet 2013, de 9h à 12h au cabinet du Maire d'alors Evrard GISWASA, quand la mesure interdisant les taxis motos de circuler au centre-ville fut prise en grande pompe. Les motards responsables de parkings en ont été informés.
La zone rouge était ainsi délimitée : les motards du sud de la capitale ne devaient pas dépasser le Lycée International sur la route Rumonge. Sur la route Musaga, ils ne devaient pas dépasser la route qui mène à Gasekebuye. La place des martyrs communément appelée Kwa Ndadaye était interdite comme parking et transférée à l'ex stade FFB. L'Avenue de l'université servait de garde-fous pour ceux qui tenteraient de pénétrer la zone Rohero.
Pierre Nkurunziza: Un troisième mandat ou trois autres choses : le stade, l'Eglise et les champs ?
Tout le système bancaire a failli partir en fumée ! Oui, il s'en est fallu de peu, depuis qu' '' une fumée inquiétante s'est dégagée de la Banque de la république du Burundi'' comme l'a alerté Arib.info, qui par après nous a rassuré par un ''La Banque centrale n'a pas pris feu, Ouf de soulagement au Burundi ! Trop tard, car la ''folle rumeur s'est vite répandue dans la capitale burundaise et sur les réseaux sociaux'', alors qu'il s'agissait en réalité, selon les responsables de la banque, d'une opération de routine qui consiste à brûler les vieux billets.
Le président de l'ADC-IKIBIRI Léonce Ngendakumana a déjà comparu devant la cour pour ''imputations dommageables'' suite à la sonnette d'alarme qu'il avait tirée sur les risques d'un grave dérapage pouvant conduire au génocide au Burundi. Alexis Sinduhije est devenu un criminel pour le pouvoir de Bujumbura pour avoir pris part à une manifestation publique organisée par l'opposition burundaise. Son parti le MSD a été suspendu pour 4 mois, et ses militants, de même que ceux de toute l'opposition sont pourchassés. Le parti Uprona, pourtant co-gestionnaire des affaires avec le CNDD-FDD depuis les élections de 2010 est pourfendu par ce que d'aucuns appellent aujourd'hui la ''nyakurisation''.
D'une fumée à la BRB au forum des partis politiques agréés, en passant par le défi des universitaires à un pouvoir aux abois, le projet de code électoral parachuté d'on ne sait où à l'Assemblée à l'insu des partenaires, l'armement des milices qui occupe encore une large place dans la presse .... Tout y est passé au courant de la semaine.Aperçu.
Après lecture du dit communiqué, nous n'avons pas résisté à la nécessité de réagir quant au fond et à sa forme. (Selon la constitution de la République, le président de la République, élu au suffrage universel peut-il se targuer ou peut prétendre être le père de la nation...) Nous avons donc passé au crible le communiquée pour aider à mieux le comprendre. Son Excellence Monsieur le Président de la République,
Du 15 au 19 avril 2014, il s'est tenu à Bruxelles le congrès international des juristes démocratiques. Plus de 300 participants , venus de 56 pays de cinq continents étaient présents. Au niveau du Burundi, le CNDD était représenté. Comme l'a annoncé Jeanne Mirer, Présidente de l'AIJD, le thème général du Congrès était : « Défendre les droits du/des peuple(s)»
Depuis sa création le 19 mai 1964, le jour du lundi le 21 avril 2014 a été le jour le plus inquiétant pour la Banque Centrale du Burundi: depuis 22h00 heures locales, la fumée se dégageait de l'intérieur d'un des bâtiments les plus vieux de la Capitale Bujumbura.
Les habitants de la capitale ont encore en mémoire l'incendie du marché central de Bujumbura, étaient accourussur place. Ils voulaient à tout prix savoir ce qui se passait, mais un contingent des policiers déployé à l'Avenue du Gouvernement n'a pas permis d'entrer dans lebâtiment : ni aux habitants, ni aux journalistes.
Ce qui a étonné plus d'un, c'est que M. CIZA Jean, le Gouverneur de cette banque, n'a pas voulu accorder une interview aux journalistes sur place. Il a vite préféré se rendre à la RTNB. Une multitude de questions demeurent encore après l'interview : pourquoi un administratif préfère-t-il cacher l'information à la population qui a le droit d'être informée ? Pourquoi privilégier la RTNB et ignorer les journalistes déjà présents sur place ?Une alerte de la BRB pouvait-elle laisser indifférente la population ? Ceci parce la police semblait ne pas vouloir la présence de la population.
Voilà un établissement crédité d'une expérience de plus de 50 ans qui voit son image écornée par la fuite d'une fumée qui a perdu sa voie et s'est retrouvée dans des chambres autres que celle de l'incinérateur. Après le cauchemar de l'incendie du marché Central de Bujumbura, a-t-on encore le droit de jouer avec la sécurité ? Qui contrôle les sirènes automatiques de la BRB?
Le philosophe Gaston Bachelard affirme que la vérité est une fluctuation d'une longue erreur. Certains sages du pays ont décidé de sortir et oser cracher la vérité sur le rapport du Représentant des Nations Unies au Burundi faisant état d'une distribution des armes aux jeunes Imbonerakure affiliés au pouvoir. Selon eux, il faut corriger la longue erreur que les burundais ont depuis longtemps commise sous prétexte de protéger la culture : user du double langage, mentir, jouer le saint ou faire semblant. Au monde il n'y pas de culture du mensonge. Pierre Claver MBONIMPA est le Président de l'ONG locale APRODH.
A lire les sites et réseaux sociaux proches du pouvoir NKURUNZIZA, à entendre certains de mes amis du CNDD-FDD dans les salons, les hutu sont en danger ! Les Tutsi sont à la porte du pouvoir et les massacres et la discrimination d'antan avec. D'après eux le rempart contre le retour des tutsi au pouvoir c'est Nkurunziza et le CNDD-FDD. Ces faucons du «parti de l'aigle » considèrent que les hutu qui sont dans l'opposition sont manipulés et/ou idiots et risquent de subir le même sort que Seth SENDASHONGA, Pasteur BIZIMUNGU, et consorts . D'après ces idéologues d'un autre âge, les hutu doivent se mobiliser, serrer les rangs pour sauvegarder le pouvoir à tout prix face au "péril tutsi".