Depuis sa création le 19 mai 1964, le jour du lundi le 21 avril 2014 a été le jour le plus inquiétant pour la Banque Centrale du Burundi: depuis 22h00 heures locales, la fumée se dégageait de l'intérieur d'un des bâtiments les plus vieux de la Capitale Bujumbura.
Les habitants de la capitale ont encore en mémoire l'incendie du marché central de Bujumbura, étaient accourussur place. Ils voulaient à tout prix savoir ce qui se passait, mais un contingent des policiers déployé à l'Avenue du Gouvernement n'a pas permis d'entrer dans lebâtiment : ni aux habitants, ni aux journalistes.
Ce qui a étonné plus d'un, c'est que M. CIZA Jean, le Gouverneur de cette banque, n'a pas voulu accorder une interview aux journalistes sur place. Il a vite préféré se rendre à la RTNB. Une multitude de questions demeurent encore après l'interview : pourquoi un administratif préfère-t-il cacher l'information à la population qui a le droit d'être informée ? Pourquoi privilégier la RTNB et ignorer les journalistes déjà présents sur place ?Une alerte de la BRB pouvait-elle laisser indifférente la population ? Ceci parce la police semblait ne pas vouloir la présence de la population.
Voilà un établissement crédité d'une expérience de plus de 50 ans qui voit son image écornée par la fuite d'une fumée qui a perdu sa voie et s'est retrouvée dans des chambres autres que celle de l'incinérateur. Après le cauchemar de l'incendie du marché Central de Bujumbura, a-t-on encore le droit de jouer avec la sécurité ? Qui contrôle les sirènes automatiques de la BRB?