Le Burundi est un véritable paradoxe. Habité par un peuple laborieux et doté de ressources qui, si elles étaient judicieusement exploitées, feraient de ce pays, une terre où il fait bon vivre ; le Burundi a eu le destin tragique d'avoir des classes politiques médiocres et égoïstes. De l'indépendance à nos jours, de la monarchie à la République, des régimes kaki du parti unique au régime « bornagain » de Nkurunziza, c'est toujours l'incompétence, l'oligarchie, la violence et les massacres, la corruption, l'exclusion, le déni des droits et la misère.