3 gros ouf ! Au courant de la semaine. Les étudiants suspendent la grève, la famille Joseph BAMINA retrouve sa maison après plus de 40 ans sur fond de la 42ème commémoration du génocide, et enfin ouf ! Sinduhije Alexis est libre et ne sera pas extradé. Voilà les sujets ayant le plus alimenté.
Depuis décembre 2013, la population du Soudan du Sud vit le cauchemar d'une nouvelle guerre. La situation est si grave que l'on voit de hautes personnalités défiler à Jouba, la capitale du pays et dans les Etats voisins. Après la Secrétaire des Nations Unies aux Droits de l'homme, a suivi le Secrétaire d'Etat US aux affaires étrangères, puis le Secrétaire Général des Nations Unies lui-même. Mais qu'est-ce qui est à l'origine de ce conflit ? Et en quoi pourrait-elle concerner les burundais ?
Il ne s'agit pas une fiction. C'est authentique. Il s'agit des déboires d'un homme qui a eu la malchance de perdre sa pièce d'identité et qui s'est trouvé coincé dans le disfonctionnement d'une administration burundaise moribonde. Une expérience vécue donc.*
Tout part de la disparition de mon téléphone portable. Volé ou perdu, je n'en sais rien. Il est question de le remplacer, tout engardant mon ancien numéro. L'achat d'un nouveau portable se fit sans problème. Je me présente chez Léo pour la carte SIM, convaincu que c'est une affaire de quelques minutes, puisque j'avais déjà mon identification (ma photo, ma carte d'identité, mon numéro de téléphone) à la maison centrale de l'entreprise, comme le recommande le gouvernement.
Pas de CNI, pas de carte SIM
Le centre ville de Bujumbura est marqué par un désordre total occasionné par les vendeurs de plusieurs articles autour de l'ex marché central. Ce commerce a débuté au lendemain du 27 janvier 2013, jour de l'incendie du marché central de Bujumbura.
Autour de la clôture de l'ex marché central, le commerce de plusieurs articles est pratiqué. Ce commerce commence vers 10 heures, les marchands se multiplient dans l'après midi et atteignent le plafond à 16 heures au moment où ceux qui quittent le travail ont l'occasion de faire des achats pour leur famille et ce commerce continue jusqu'à 21 heures.
Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, a demandé à Károlos Papóulias, Président de la République Hellénique, d'accorder sa confiance à l'ex président du Burundi Pierre Buyoya en lui apportant son soutien lors de la prochaine élection du Secrétaire Général de l'Organisation Internationale de la Francophone. C'était dans sa lettre No100/PR/074/2014 du 7 avril 2014.
« Cris coincés dans la gorge accablée
Larmes non versées qui déchirent l'âme
Emotions censurées d'interdits
Impasses rougeâtres au bout des élans
Ahans angoissés au bord de la route.
Prête-moi ton cri
Prête-moi ta bouche
Pour dire ce que ma bouche louvoie
Mélange tes mots avec les miens
Pour tisser des passerelles
Cherche l'émissaire lacrymal
Cherche mes sanglots... »
(Extrait de « Tristesse » in Lazanda, Les Harmoniques, p.85)
Que s'est-il donc passé au Burundi d'avril à juillet 1972 ? Il est impossible de savoir, dans les détails, ce qui s'est passé à chaque endroit du pays, ce qui est arrivé à chaque habitant, dans chaque famille, sur chaque colline. Aucune mémoire, aucune histoire intégrale n'est possible. Mais alors, que faut-il savoir, que voulons-nous savoir, qu'est-il possible de savoir ? Auprès de qui le chercher ? Nous voilà orientés vers les gardiens de la mémoire, car le passé est passé. Faut-il faire appel aux témoignages divers, contrastés et contradictoires des individus, ou plutôt nous diriger vers les professionnels de l'étude du passé : les historiens ? Mais pourquoi ne pas tout simplement oublier, comme semble l'indiquer cet adage burundais : « Intibagira ntibana.»: Celui qui n'oublie pas est sans voisin. Mais oublier, est-ce vraiment la solution ?
Douze partis d'opposition adressent une requête pour une enquête internationale judiciaire au Secrétaire général des Nations Unies.
"...Eu égard à l'histoire du Burundi qui a été fortement marquée par des violences politico-ethniques, il y a lieu de constater que notre pays est engagé dans une voie dangereuse qui fait craindre la perpétration d'un génocide politico-ethnique. A ceux qui pourraient douter, nous leur rappelons certains crimes graves et impunis intervenus sous la gouvernance du parti CNDD-FDD, comme les massacres des membres des partis FNL et MSD dont les corps ont été jetés dans les rivières, dans les buissons et les latrines, le massacre de Gatumba, l'assassinat du leader anticorruption, Ernest Manirumva, les exécutions extrajudiciaires etc.
ALLIANCE DES JEUNES DEMOCRATES POUR LE CHANGEMENT « AJDC »
DECLARATION N°001 DU 05 /05 /2014 DES JEUNES DEMOCRATES POUR LE CHANGEMENT ISSUS DES MOUVEMENTS AFFILIES AUX PARTIS POLITIQUES REUNIS AU SEIN DE L'ADC-IKIBIRI.
Faisant suite aux récentes déclarations du Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), en rapport avec les actes des jeunes « Imbonerakure » du CNDD-FDD, NOUS, les Jeunes Démocrates pour le Changement issus des mouvements affiliés aux partis politiques réunis au sein de l'ADC-IKIBIRI, voudrions porter à la connaissance de l'opinion nationale et internationale ce qui suit :
Le 42ème anniversaire du génocide de 1972 a été largement évoqué sous divers titres. ''Du droit de pleurer ses morts'' titre Burundi Bwacu en reprenant l'éditorial de Fabien Cishahayo pour qui ''le temps viendra un jour où on croisera les mémoires, où on s'assoira ensemble comme fils et filles d'un même pays, que nous sommes condamnés à construire ensemble''. Mais en attendant ce moment, dit-il, nul ne peut contester à l'autre le droit de pleurer ses morts. ''Seul s'il le faut''. Le même Burundi Bwacu qui reprend un communiqué de l'association IZERE qui appelle à allumer une bougie de souvenir à l'occasion de la journée du 29 avril.
Par le décret n° 100/276 du 03 décembre 2013, le Burundi a ainsi eu un nouveau-né dans le monde de la téléphonie mobile. Ce nouveau-né est une société dénommée VIETTEL d'origine vietnamienne, elle est autorisée d'établir et d'exploiter le réseau des télécommunications du Burundi. Elle est soutenue par Vietnam Military Telecommunications Group VIETTEL , elle suscite beaucoup d'inquiétudes et risque de causer des pertes énormes à l'Etat et à d'autres sociétés de la téléphonie mobile. Comment ?