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Une mémoire pour Feu Ntaryamira

L'anniversaire de la mort de C. Ntaryamira s'est déroulé sur un fond plutôt maussade, d'où donc un manque d'éclat, car l'esprit des Burundais était bien ailleurs. Arib. Info a été un des rares à rendre hommage au disparu qu'il qualifie de ''Un nom parmi les morts sans nom''. Juste un nom, car de la vérité sur les circonstances de sa mort, le dossier semble enterré, d'où les propos de Boutros Butros Ghali en 2004, propos repris par Arib « Il y a bien quelque chose de mystérieux et de synchronisé dans cette affaire : la "boîte noire" s'égare, le TPIR -Tribunal pénal international pour le Rwanda- interrompt son enquête... Le système onusien est très infiltré. Un réseau s'est arrangé pour enterrer ce sujet ». Nos confrères qui reviennent sur le mot cher à feu Ntaryamira, à savoir la discipline synonyme d' '''NTÉGRITÉ ''dans la conduite des affaires publiques et, surtout de, ''FIDÉLITÉ'' aux idéaux dans la lutte pour la démocratie au Burundi, voulant ainsi restaurer la ligne politique incarnée par NDADAYE. A Arib.info de conclure que malheureusement, bien peu de gens au Burundi ont compris le message !Cndd-burundi.com a fait un reportage des cérémonies de Bujumbura tout en faisant remarquer qu' aucun des régimes qui se sont succédés, y compris celui de Pierre Nkurunziza, ne s'est vraiment investi pour que les Burundais sachent comment leur président a été tué. Et pourtant les voix s'élèvent dont celle du Frodebu relayé par Xinhua avec ce titre'' : ''appel pour une remise à jour du dossier de la mort de Ntaryamira''.

Six véhicules militaires blindés des Forces de Défense Nationale, FDN en sigle, ont circulé dans la ville de Bujumbura vendredi le 3 mars 2015 pour libérer le Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants qui était enfermé à la Permanence nationale du parti CNDD FDD. L'information a été livrée par un militaire qui travaille sur l'un des six véhicules blindés, mais qui a voulu garder l'anonymat pour raison de sécurité.

Plusieurs médias tant locaux qu'internationaux ont repris le contenu du décret présidentiel appelant à l'élection présidentielle le 26 juin prochain. Plutôt que de courir tête baissée à des élections truffées de doublons et truquées à l'avance, cndd-burundi.com, reprenant une déclaration du parti de Léonard Nyangoma, estime que face à une « situation explosive et à l'entêtement du régime de Nkurunziza dans l'exclusion et la violence, il est impossible de tenir des élections justes et transparentes » et propose, comme entre autres préalables, un gouvernement de transition aux missions bien précises, qui conduiraient derechef à des élections souhaitées par plus d'un Burundais. Mais un certain Roland Rogero, dans un article paru sur IWACU, essaie de démontrer ''Comment Nyangoma a (presque) offert à Nkurunziza le troisième mandat'', en émettant cette proposition d'un gouvernement de transition. Car pour l'auteur de l'article, '' l'appel à des pourparlers entre le pouvoir et l'opposition pour mettre en place un gouvernement de transition '' risque de briser l'ampleur du mouvement contre un nouveau mandat Nkurunziza''. IL semblerait que, pour le sieur Rogero,'' transition = négociations = direction collégiale du pays = éparpillement de l'électorat Cndd-Fdd entre les nouvelles coalitions en jeu = mort du Cndd-Fdd, un aboutissement qui ferait peur à tous les Bagumyabanga (bondo), y compris les frondeurs, et risque de créer un resserrement des rangs des gens du parti de l'aigle, et par conséquent créer l'unanimité sur la candidature de Nkurunziza. De plus le terme de ''transition'' ramènerait des souvenirs pouvant effrayer les Burundais, pouvant même conduire à des tueries interethniques selon Rugero. L'analyse est sienne, bien entendu, et ouvre un débat que les acteurs politiques ne manqueront de se saisir.

A l'occasion de la commémoration du 21e anniversaire de la mort du Président Cyprien Ntaryamira, le dépôt des gerbes de fleurs à la tombe de l'ex Président de la République du Burundi a été marqué par des cris de joie d'un groupe de personnes du parti FNL, aile de Jacques Bigirimana et l'absence d'un message du président de la République malgré sa présence. C'était ce 6 avril 2015 dans les enceintes du palais du premier novembre où le président Ntaryamira a été inhumé à côté des autres héros de la démocratie dont le président Ndadaye Melchior.

Depuis quelques jours, des Burundais se réfugient au Rwanda. Ils affirment craindre pour leur sécurité et se disent menacés par les Imbonerakure, les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, régulièrement accusés d'exactions sur la population. Une fuite qui semble illustrer la tension de plus en plus forte à l'approche des élections générales de juin prochain au Burundi. Pour l'instant, ces plus de 500 réfugiés sont regroupés dans des camps de transit du pays comme dans celui du Bugesera.

Coup de théâtre au Burundi. C'est une information RFI, le gouvernement burundais vient de demander dans la plus grande discrétion le rappel de l'ambassadeur Boubacar Diarra, représentant spécial de l'Union africaine pour le Burundi et pour la région des Grands Lacs, qui avait son siège à Bujumbura depuis fin 2012. La raison de ce divorce diplomatique : le pouvoir burundais reprocherait au diplomate africain de s'être aligné sur les pays occidentaux, notamment sur la question du 3e mandat pour le président burundais, source d'énormes tensions politiques à quelques semaines du début des élections.

Soixante-douze fusils ont été distribués dans la commune de Buyengero en province de Bururi en date du 20 janvier 2105. Les informations ont été fournies par les éléments de sécurité qui ont gardé l'anonymat pour des raisons que l'on peut deviner.

samedi, 04 avril 2015 13:35

Troisième mandat: Nkurunziza fait le point!

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Lundi 30 Mars 2015 quand le chef de l'Etat burundais, Monsieur Pierre Nkurunziza, rentre de Gitaza, il réunit un cercle de ses « fidèles »pour faire le point sur le troisième mandat. Le message, sans équivoque, qu'il livre s'articule sur quatre points:

samedi, 04 avril 2015 13:15

Comment éviter le pire au Burundi ?

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Au commencement Nyangoma créa le CNDD avec sa branche armée FDD-Intagoheka dont l'objectif poursuivi était la restauration de la démocratie au Burundi. Il importe de souligner très fort et pour cause, que cette branche armée était formée pour servir d'outil au mouvement politique CNDD. Bref, la branche armée était normalement sous le commandement strict politique donc du CNDD.

Les organisations de la société civile engagées dans la campagne « Halte au troisième mandat » ont animé, ce mercredi 1er avril, une conférence de presse où elles expriment leurs préoccupations sur la situation socio-politique actuelle.

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