Luanda, Angola, May 18, 2015: The Heads of State and Government of the International Conference on the Great Lakes Region (ICGLR), Conclude their meeting in Luanda, Angola, on 18th May, 2015 at the invitation of H.E. Jose Eduardo Dos Santos, President of the Republic of Angola and Chairman of the ICGLR Summit, to discuss the Security and Humanitarian situation in the Great Lakes Region with special focus on the Republic of Burundi, the Central African Republic, the Democratic Republic of Congo, the Republic of South Sudan and on the growing threat of terrorism in the region.
L'Alliance des Forces Progressistes Africaines « AFPA » dénonce la violence perpétrée par le régime Burundais contre l'expression du peuple majoritairement opposé à la conservation du pouvoir en violation de la constitution et des accords d'Arusha, comme si ce pays était la propriété personnelle du président Nkurunziza.
Je voudrais illustrer mon titre par quelques anecdotes :
Un contre-coup d'Etat a été déclenché au moment où une foule immense s'était rassemblée au centre ville de Bujumbura pour manifester contre la troisième candidature du putchiste Pierre Nkurunziza aux élections présidentielles de 2015. C'était ce mardi le 13 mai 2015.
On ne guérit pas la lèpre en cachant ses taches
Les faits :
Ce 13 mai 2015, un contre-coup de force a été opéré par le Générales Niyombare, aidé par certains généraux et d'autres officiers de l'armée et de la police nationale. Ce contre-coup de force en question était juridiquement justifié politiquement et juridiquement, car il intervenait pour s'opposer au coup d'État constitutionnel de Nkurunziza par sa décision de briguer un troisième mandat. Ces officiers avaient profité de l'absence du Président Nkurunziza, qui était parti en Tanzanie pour participer à un sommet régional sur la crise au Burundi. Pour rappel, cette crise a été créée par Nkurunziza qui veut se représenter une troisième fois à l'élection présidentielle, en violation de la constitution et des accords de paix d'Arusha. Il est inutile de rappeler que cette élection, comme les autres par le passé, a déjà été fraudée en amont par la CENI, une véritable machine de fraude électorale du parti au pouvoir et de Nkurunziza. Pendant près de deux jours, ces officiers, aidés par quelques dizaines de militaires de la garnison de la capitale, avaient pu prendre quelques points stratégiques comme l'Aéroport international de Bujumbura, mais ont eu des difficultés à prendre les autres points vitaux comme la radiotélévision nationale, la présidence et le palais présidentiel.
La confusion est générale pour le moment à Bujumbura comme à l'intérieur du pays. Une confusion aggravée par la coupure de toutes les radios privées, dont la RPA qui a été tout simplement brûlée. La veille Rema FM, la radio proche du pouvoir avait aussi été brûlée.
A. Les faits.
1. En dépit des conseils de nombreuses organisations, personnalités tant nationales qu'internationales, le parti CNDD-FDD a , le 26 Avril 2015 ; investi M. Nkurunziza Pierre à la candidature à l'élection présidentielle pour un troisième mandat.
2. Cette candidature violait la Loi fondamentale et les accords d'Arusha qui limitent le nombre de mandats présidentiels à deux.
3. La population sous la houlette des partis d'opposition et de la Société Civile sont descendues quotidiennement dans la rue pour manifester leur désapprobation de cette candidature qui était un véritable coup d'Etat constitutionnel. Malgré une répression féroce marquée par des assassinats, des traumatismes physiques, des arrestations massives, et des actes de torture, les manifestations se sont chaque jour amplifiées jusque ce 13 mai 2015.
4. M. Nkurunziza est resté sourd à ces protestations et à l'appel à la raison des pays amis et des organisations internationales et régionales. Il poursuivait sa pseudo-campagne électorale pendant que des dizaines de milliers de nos compatriotes terrorisés par la milice imbonerakure, traversaient les frontières pour se réfugier dans les pays de la région.
5. Ce 13 mai 2015, l'armée à travers le Comité de Salut pour le Rétablissement de la Concorde Nationale, dirigé par le Général NIYOMBARE Godefroid, s'est jointe à la population pour chasser l'ex Président devenu illégal et illégitime, et mettre fin à une situation qui mettait en danger la paix, la concorde et la stabilité du pays, voire de la région.
C'est aux environs de 13 heures que sur radio Bonesha et Isanganiro viennent de rendre publique une déclaration lue par le Général Major Godefroid Niyombare au nom d'un '' Comité pour le Rétablissement de la Concorde Nationale. Une première dans l'histoire du pays où un coup d'Etat est annoncé par les radios privées. Dans cette déclaration, l'ancien Chef d'Etat- major de l'armée burundaise, aussi récemment démis à la tête des services de la documentation, a fait un réquisitoire contre le régime de Pierre Nkurunziza qui se trouve aujourd'hui en état d'inconstitutionnalité à cause de la décision de Pierre Nkurunziza de se représenter pour un troisième mandat non constitutionnel. Pour le moment a dit le général Niyombare, le pays est dans un Etat d'inconstitutionnalité. Parmi les gros griefs formulés par le Comité pour le rétablissement de la Concorde national figurent : La violation flagrante de la constitution et de l'Accord d'Arusha ? le peu d'intérêt que Pierre Nkurunziza montre vis-à-vis de la population, l'existence des groupes de miliciens qui mènent des actes de déstabilisation, les détournements, les vols et le versement de sang des burundais comme des étrangers, les violations des droits de l'homme, la détérioration des relations du Burundi avec les autres nations, la détérioration des relations entre la population et les forces de défense et de sécurité.
L'engagement politique suppose une certaine fermeté de jugement, un certain nombre de principes. Cela est d'autant plus nécessaire quand on est un leader censé éclairer et guider les autres. La cascade de candidatures (ils sont huit à ce jour : Pierre Nkurunziza, Agathon Rwasa, Jean de Dieu Mutabazi, Domitien Ndayizeye, Sylvestre Ntibantunganya, Gérard Nduwayo, Jacques Bigirimana et Jean Minani) à l'élection hypothétique à la présidence de la République soulève un certain nombre d'interrogations et sème le doute sur les candidats. Voici pourquoi.
« Quand on n'a pas honte on se permet tout »
Les faits.
Ce samedi le 09 mai, la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI, a clôturé l'enregistrement des candidats à l'élection présidentielle du mois de juin prochain. Huit candidats se sont faits enregistrés dont Agathon Rwasa représentant de l'Ancien Mouvement rebelle, les FNL, les anciens Président Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye,
Ces candidats se sont présentés, alors que l'opposition, menée principalement par les partis d'opposition dont le CNDD , le MSD, l'UPD Zigamibanga , les autres partis alliés et la société civile, sont massivement descendus dans la rue depuis deux semaines pour réclamer le départ du président Nkurunziza, qui veut se présenter encore une fois aux élections présidentielles, alors qu'il a épuisé ses deux mandats légaux.