La mission d'observation des Nations unies s'est montrée très critique envers les élections législatives et communales qui ont eu lieu lundi.
Des élections communales et législatives se sont déroulées au Burundi ce 29 juin 2015. Cela malgré de nombreuses voix autorisées qui avaient demandé que les élections ne se tiennent qu'après concertation entre les différents acteurs politiques et la société civile. La Communauté de l'Afrique de l'Est, l'Union Africaine, la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs, les Nations Unies, l'ensemble de l'opposition, la société civile et l'Eglise Catholique, etc., avaient tous appelés au dialogue avant la tenue des élections. Rien n'y fit ; Nkurunziza a organisé ses élections.
Menacée de mort, Marguerite Barankitse a du se résoudre à fuir le Burundi. A Bruxelles, la présidente et fondatrice de la maison Shalom dénonce le système du Cndd-Fdd et voit en la réaction de la jeunesse burundaise une note d'espoir pour l'avenir du pays.
L'opposition burundaise a décidé de boycotter toutes les élections prévues à partir de lundi dans le pays.
Tout d'abord, dans sa lettre Rufyikiri devrait être conséquent, il aurait dû annoncer sa démission, dans cette lettre soit disant de conseils, il n'a pas du tout démissionné et il signe comme deuxième VP. La deuxième question à se poser: qu'a-t-il attendu pour dénoncer au grand jour tous ces crimes du pouvoir dont il est issu: crimes humais, crimes économiques il a été complice durant toute la mandature du système Nkurunziza, maintenant comme il ne figure pas sur la liste des candidats aux législatives, il peut parler. Toutefois, il n'est jamais tard pour bien faire, sa lettre est une contribution importante dans le déboulonnage du système Nkurunziza. Nous attendons la lettre de Pie Ntavyohanyuma, il va emboîter le pas de Rufyikiri, une fois sa peur dissipée.
Samedi le 20 juin 2015 ,des étudiants membres de la milice Imbonerakure et les autres Imbonerakure ordinaires, tous au nombre de cinquante, ont participé dans une Assemblée Générale tenue par Salvator Banyankimbona, Recteur de l'Université du Burundi au campus Mutanga, la réunion s'est clôturée en queue de poisson.
L'Union Africaine recommande le dialogue entre le gouvernement et l'opposition
Le 13 juin passé, le conseil de sécurité de l'Union africaine a recommandé au gouvernement burundais et son opposition de renouer avec le dialogue politique. L'Union Africaine recommande aussi que toutes les questions litigieuses en relation avec les élections, fassent l'objet des pourparlers entre le pouvoir et l'opposition. Ces recommandantions ont été accueillies avec satisfaction par le peuple burundais dans son ensemble qui souhaite un dénouement pacifique de la crise politique déclenchée par le système Nkurunziza et son parti. En effet, contre vents et marées, le président Nkurunziza et son parti s'obstinent pour rester au pouvoir en violation de la constitution et des Accords d'Arusha. L'Union Européenne principal bailleur de fonds du Burundi, a salué cette position jugée salutaire pour sortir de cette crise politique.
Mais malgré cette position soutenue par la majorité du peuple burundais et ses partenaires étrangers, le parti CNDD-FDD au pouvoir continue de narguer le monde entier et conduit en solo sa campagne électorale dans le mépris et en violation des lois nationales et des instruments internationaux auxquels le Burundi a souscrit.
Trois bataillons de policiers burundais attendent depuis le mois de mai leur départ pour une formation au Rwanda et puis quitter ce pays pour une mission de maintien de paix et de sécurité en République Centre Africaine qui commencera le 5 septembre 2015. Ces policiers se demandent s'ils partiront ou pas, et les informations ont été livrées par ces policiers qui attendent leur départ et qui ont gardé l'anonymat pour leur sécurité.
Des étudiants Imbonerakure, de simples Imbonerakure, la corruption des nouveaux délégués corrompus sont tous mobilisés pour convaincre les autres de revenir poursuivre leurs études, telle est la chanson actuelle de l'Université du Burundi. Les informations ont été livrées le 19 juin 2015 par un travailleur de cette université qui a voulu gardé l'anonymat pour sa sécurité.