Actualités

Le Conseil national pour le respect de l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi et de l'Etat de droit (CNARED), une plateforme de l'opposition burundaise a invité mardi, Pierre Nkurunziza, le président burundais de démissionner de son poste avant le 26 août prochain.

Depuis que le Président Pierre Nkurunziza a officialisé sa candidature de 3ème mandat à la magistrature suprême, cela fait déjà 4 mois ; le Burundi vit au rythme des assassinats réguliers et ciblés !

Les manifestations pacifiques contre ce mandat illégal et illégitime ont coûté la vie à une centaine de nos citoyens et plus de 200.000 Burundais se retrouvent réfugiés dans les pays voisins.

Des montages de la Police Nationale du Burundi pour les policiers non issus du parti au pouvoir le CNDD FDD, des chambardements dans la communication, des magasins d'armement gardés par des policiers qui n'ont aucune notion sur la tactique de gardiennage des magasins d'armement, une division entre les policiers selon leur origine politique, l'emprisonnement de certains policiers non issus du CNDD FDD, cette situation inquiète certains policiers qui nous ont livré ces informations en date du 13 Août 2015 mais qui ont bien voulu garder l'anonymat pour leur sécurité.

Le président burundais Pierre Nkurunziza a "déclaré la guerre à son peuple en s'entêtant à rester au pouvoir", a dénoncé l'opposant historique Léonard Nyangoma, président d'une large coalition d'opposition, qui a appelé au "départ immédiat" du chef de l'Etat et à la mise en place d'un "processus de transition".
"Le régime en place à Bujumbura veut à tout prix rester au pouvoir, il a déclaré la guerre au peuple burundais qui résiste avec une grande dignité", a fustigé M. Nyangoma, dans un entretien téléphonique jeudi avec l'AFP.

mardi, 11 août 2015 11:17

La « Passion » d’Esdras Ndikumana

Écrit par

La tentative de prendre des photos, juste après l'attentat meurtrier de ce dimanche 2 août contre le Lieutenant-Général Adolphe Nshimirimana, a failli coûter la vie au correspondant de RFI et de l'AFP. Embarqué pour le SNR, il est roué de coups pendant 2h.

lundi, 10 août 2015 13:50

Intenses échanges de tirs dimanche soir à Bujumbura

Écrit par

D'intenses échanges de tirs ont été entendus dimanche soir durant près de deux heures dans la capitale burundaise Bujumbura, sans qu'il soit possible de les localiser précisément ni d'en connaître l'origine, selon un journaliste de l'AFP.

Afin de présenter un front commun face à la médiation internationale, dirigée par le président ougandais Yoweri Museveni et d'engager un dialogue avec le régime de Bujumbura, plus de 60 représentants de la diaspora burundaise se sont discrètement réunis à Bruxelles autour de Léonard Nyangoma, un personnage clé de la vie politique du pays depuis deux décennies et d'Audifax Ntabitoreye, représentant de la société civile. Après avoir été l'un des fondateurs du parti au pouvoir, le CNDD (Conseil national pour la défense de la démocratie) créé après l'assassinat du président hutu Melchior Ndadaye, en 1993, Léonard Nyangoma préside aujourd'hui le CENARED (comité national pour le respect des accords d'Arusha et le respect de la Constitution et de l'état de droit). Cette structure collégiale accueille de nombreuses personnalités issues de la société civile mais aussi le deuxième vice président de l'Assemblée nationale et trois des quatre ex-présidents du vivent au Burundi après avoir pacifiquement cédé le pouvoir.

Vers 00h00 de ce jeudi 06 août 2015, des cris se sont entendus au marché de Gitega : » Mufate mufate mufate mufate » (attrapez-le, attrapez-le...). c'était les vieilleurs des marchandises stockés dans les boutiques du marché de Gitega (la deuxième ville du pays) qui criaient et les habitants des alentours pensaient à un bandit qui y serait passé.

Barundi,
Barundikazi,
Ndongozi z'imigambwe itandukanye mu Burundi,
Bashingantahe, Bapfasoni muserukira amashirahamwe yigenga mu Burundi,
Rwaruka mwese,

Ndabaramukije amahoro bimwe bivuye ku mutima,

Figure de la société civile burundaise et président de l'Association pour la protection des prisonniers et des droits humains (Aprodh), Pierre-Claver Mbonimpa a été victime d'une attaque. Selon sa famille, il a été touché par plusieurs balles. Sa vie ne serait pas en danger.

Page 31 sur 79