Dans la matinée du dimanche 2 Août 2015, le Lieutenant-Général NSHIMIRIMANA Adolphe a été tué par une attaque armée. Son véhicule aurait été touché par un tir de roquette, puis mitraillé par un groupe d'hommes en tenues militaires. La nouvelle s'est répandue très vite sur les réseaux sociaux et dans les médias internationaux.
Le général Adolphe Nshimirimana, bras droit du président burundais Pierre Nkurunziza et chef de la sécurité intérieure, a été tué dimanche à Bujumbura dans une attaque à la roquette, a-t-on appris de sources officielles.
Il ne fait plus de doute que l'ex opposant estampillé n° 1 par les médias, Monsieur Agathon Rwasa s'est rendu armes et bagages au grand geôlier national Pierre Nkurunziza. Il est désormais dans la prison dorée du CNDD-FDD. Il a ainsi abandonné ses militants et le peuple dans les nauséabondes geôles closes et dans la grande prison à ciel ouvert qu'est devenu tout le Burundi.
Depuis que Rwasa a rejoint le camp des putschistes du CNDD-FDD, l'on entend de nombreux hommes politiques burundais juger, dénoncer, et même condamner sa démarche. Pourtant, il avait déjà annoncé les couleurs depuis longtemps : quand les manifestations anti troisième mandat avaient commencé il avait refusé d'appeler ses partisans à descendre dans la rue ; et ses prises de positions sur le processus électoral étaient totalement déroutantes sauf pour ses propres « initiés ».
Nous vous présentons dans les lignes qui suivent la lettre des Partis et Organisations Politiques de l'Opposition du Burundi adressée au Président du Conseil de Sécurité des Nations Unies en date du 25 juillet 2015.
Agathon Rwasa, a indiqué lundi qu'il ne reconnaissait pas la réélection de pouvoir de Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat controversé à la suite des élections boycottées par l'opposition. M. Rwasa qui siège par contre au Parlement à la surprise général, a appelé à de nouvelles élections. Ses partenaires de l'opposition sont confus.
Dis-moi si tu as compris la politique de l'opposition burundaise, je te dirai qui tu es. Autant le pouvoir de Nkurunziza est cohérent dans l'esprit et la lettre de la descente en enfer du Burundi, autant certains politiciens de l'opposition ont adapté un langage incompréhensible, un comportement déroutant pour leurs militants.
Selon des informations recueillies auprès des riverains de ce massif montagneux à cheval sur les communes Vugizo et Nyanza-Lac, des combats opposent un groupe armé et les forces de l'ordre burundaises depuis l'après-midi de ce samedi. Ces éléments armés qui voulaient s'installer à Rukambasi se seraient heurtés à une position militaire de Mukungu qui leur a barré la route.