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Actualités

Déclaration explosive du vice-président de la Cour constitutionnelle burundaise, alors que la situation reste tendue à Bujumbura. Sylvère Nimpagaritse, le vice-président de la Cour constitutionnelle, saisie la semaine dernière pour se prononcer sur la légalité d'une troisième candidature du président Nkurunziza, dénonce justement les pressions exercées par le pouvoir. Il a fui le pays ce lundi 4 mai.

Impossible d'aller aux élections

Les élections législatives et communales, sont prévues pour le 26 mai prochain. Cependant, des raisons empêchent d'espérer aller aux élections selon le calendrier décliné par la CENI. La première est l'insécurité provoquée par les milices Imbonerakure, qui poussent des dizaines de milliers de Burundais à fuir vers les pays limitrophes. Ce phénomène, constamment dénoncé par l'opposition, est devenu flagrant à l'approche des élections et fait comprendre le potentiel de violence que représentent ces milices. Lors de ces élections, elles vont terroriser les citoyens et imposer le choix des candidats du parti présidentiel. Cela d'autant plus qu'ils sont armés et ont des tenues de la police, ce qui entretient une confusion dangereuse.

Trois personnes, dont deux policiers, ont été tuées et quatre autres blessées au cours d'une série d'attaques à la grenade, vendredi 1er mai, à Bujumbura. Le ministre de la Sécuriuté publique accuse les manifestants qui s'opposent à la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat qu'il a qualifié de « terroristes ». Ces attaques interviennent alors que le collectif «Halte au troisième mandat» a décrété une trêve de deux jours dans les manifestations.

Plus de 1000 étudiants de l'Université du Burundi se sont réfugiés à l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Burundi le 30 avril 2015, après la sortie d'une note du Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique du 29 avril 2015 leur demandant de quitter tous les homes de l'Université du Burundi.

En date du 29 avril 2015, les étudiants n'ont eu ni le petit déjeuner, ni le déjeuner, ni le dîner. Il n'y avait pas de grève à l'Université et aucun étudiant n'a compris ce qui leur est arrivée. Dans l'après-midi, une ordonnance ministérielle portant suspension temporaire des activités sociales à l'Université du Burundi a été affichée.

vendredi, 01 mai 2015 11:26

INSURRECTION ? VOUS AVEZ DIT INSURRECTION ?

Écrit par

Qui donc, ces jours-ci, surveille notre ciel ?
Qui donc, ces jours-ci, veille sur notre terre ?

Ce samedi le 25 avril 2015, le CNDD-FDD a désigné Pierre Nkurunziza comme candidat aux élections présidentielles du mois de juin, en violation de la constitution et de l'accord de paix d'Arusha de 2000. A la suite de cette déclaration de candidature, la population burundaise est descendue dans les rues à Bujumbura et dans plusieurs localités du pays, notamment à Muyinga et Kirundo, pour dire non à ce coup d'Etat constitutionnel. Depuis dimanche le 26, la tension reste vive dans la capitale Bujumbura. Ceux qui contestent à ce dernier le droit de se représenter à un 3ème mandat sont pourchassés, gazés, arrosés, emprisonnés ou tués, au motif que ce sont des insurgés. L'insurrection se définit comme un soulèvement, une sédition, une révolte visant à renverser le pouvoir établi. Contre les manifestants, le gouvernement a mobilisé les moyens de l'Etat, la police, l'armée et, selon des témoignages fiables, des miliciens Imbonerakure. La situation soulève les questions suivantes : Le CNDD-FDD a-t-il eu raison de désigner Nkurunziza comme son candidat ? Nkurunziza a-t-il eu raison d'accepter cette désignation ? Peut-on attaquer juridiquement Nkurunziza pour cette acceptation ? Les gens qui manifestent accusent-ils Nkurunziza à juste titre ? L'accusation d'insurrection est-elle adéquate ?

Un militaire burundais a été tué jeudi et un civil blessé par un officier des services de renseignement qui a ouvert le feu près d'une barricade à Bujumbura, a annoncé un haut responsable de la police ayant requis l'anonymat.

Quelques images de la manifestation de Bruxelles organisée par l'ADC IKIBIRI à l' étranger ce mercredi 29 avril 2015

Contact and for information :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. 29 avril 2015

Le Réseau européen pour l'Afrique centrale (EurAc) et ses membres, réunis en Assemblée Générale à Rome ce 29 avril 2015, appellent l'Union européenne (UE) à condamner avec la plus grande fermeté la candidature du Président sortant Pierre Nkurunziza à l'élection présidentielle du 26 juin 2015, annoncée le 25 avril 2015 lors du congrès du CNDD-FDD, ainsi que la répression violente qui a suivi cette annonce.

Le Burundi est, encore une fois, à la une de l'actualité. Ce n'est malheureusement pas pour présenter un pays où la démocratie triomphe, où l'économie prospère et où la justice sociale règne. Mais il est plaisant de constater qu'il ne s'agit plus de montrer des filles et des fils du pays s'entretuer pour être nés Hutu, Tutsi ou Twa. La presse montre une jeunesse burundaise unie contre l'oppression, une jeunesse manifestant pacifiquement pour la dignité, pour la sauvegarde de la démocratie et l'unité du peuple.

'' Les signaux sont au rouge au Burundi'' indique le Soir du 17 avril, sous la plume de Collette Braeckaman. Le recrutement de jeunes miliciens, les distributions d'armes, le fichage des éléments suspects et la multiplication des actes d'intimidation rappellent déjà les prémices du génocide rwandais de 1994, indique l'auteur de l'article tout en nuançant car au Burundi ''le clivage ethnique est devenu moins important que le fossé politique''.

L'annonce de ce que tout le monde craignait, la candidature de Pierre Nkurunziza a mis le feu à la poudre. Et que des mises en garde avant cette terrible annonce ! ''Soit tu votes pour Nkurunziza soit tu fuis !'', avait indiqué Frantz Buntu sur cndd-burundi.com. IL déplorait l'image affligeant des réfugiés burundais au Rwanda chassés par les miliciens Imbonerakure car opposés à l'infâme mandat. Buntu rappelle ''arrêter cette tragédie-comédie électorale'', estimant que '' ''il ne faudrait plus avoir peur d'oser déclarer haut et fort que cela ne peut passer que par un gouvernement de transition, son cahier de charge étant à préciser dans ledit dialogue''. Sur le même site, on lit l'article d'Albanel Simpemuka titré ''L'opposition burundaise à la recherche de la bonne tactique ?« Du passé faisons table rase »'', Arib .Info ayant préféré de le surtitrer par '' Une opposition aux lectures diverses''. Dans cet article l'auteur constate que ''Un à un, les diplomates et hommes d'Etat lui ont dit, sur tous les tons, de passer la main''. Et que Si Nkurunziza persiste et signe, les chances de déboulonner son système seront grandes. Il est temps de distinguer le grain de l'ivraie ! Entendant par-là que ceux qui veulent aller aux élections n'ont qu'à y aller seuls '' jusqu'à ce que la réalité les rattrape'', et que ceux qui sont contre la tenue des élections quel que soit le candidat du CNDD-FDD devraient s'organiser à part, car c'est ''le système corrompu, oligarchique et mafieux du CNDD-FDD'' qu'il faut détruire.

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