Dix sept cadres du CNDD-FDD écrivent au Président Nkurunziza pour lui demander de rassurer le Parti et le Pays qu'il ne briguera pas un troisième mandat. Ils affirment soutenir la position du Conseil des Anciens du Parti et rappellent au Président le principe du parti qu'il faut toujours privilégier l'intérêt national et non celui personnel.
Parmi les signataires se trouvent le porte-parole du Président Léonidas Hatungimana, l'ex porte-parole du parti Onesime Nduwimana, la présidente de la ligue des femmes du CNDD-FDD, l'ancien Ministre Moïse Bucumi (député), le gouverneur de Bubanza et d'autres cadres de l'Etat. Chaque jour, le camp du Non au Troisième Mandat de Pierre Nkurunziza s'agrandit. Va-t-il enfin entendre ces cris des citoyens qui ne cherchent que la pais et le renforcement de la démocratie?
L'ADC-IKIBIRI vient d'apprendre avec amertume et stupéfaction la recrudescence des assassinats politiques et des règlements de compte notamment la tentative d'asssssinat de Madame Spès NIYONKURU, épouse du Général Godefroid NIYOMBARE et ce soir 15 mars 2015, Madame Annonciade HABERISONI, épouse de Monsieur Agathon RWASA, Président de RANAC.
On ne le dira jamais assez, l'un des problèmes majeurs des élections de cette année est le fichier électoral. Des irrégularités massives dans l'enrôlement ont été dénoncées. Mais la CENI et la communauté internationale ont minimisé l'étendue de cette fraude massive.
I. Motivation
La situation actuelle au Burundi est marquée par de vives tensions, à deux mois des élections. Elles sont dues principalement : à l'obstination de Pierrre Nkurunziza à briguer un 3ème mandat en violation de l'accord d'Arusha et de la constitution ; à la fraude électorale déjà préparée par le parti CNDD-FDD et le pouvoir du Président Nkurunziza qui ont mis en place une commission électorale taillée à leur seul profit ; à la vente des entreprises publiques sur fond de corruption ; aux travaux de la Commission Nationale des Terres et autres Biens (CNTB) ; à la détresse généralisée, due notamment au chômage des jeunes et à la dégringolade du pouvoir d'achat ; à une insécurité grandissante entretenue par le pouvoir en place par le biais de ses milices Imbonerakure ; aux assassinats, emprisonnements des militants et leaders de l'opposition et des activistes de la société civile, le cas le plus récent est la tentative d'assassinat de l'épouse du président du FNL ; au refus de dialogue avec l'opposition et au maintien de certains de ses leaders en exil, notamment de Leonard Nyangoma, président du CNDD et Alexis Sinduhije, Président du MSD.
Ce 07 mars 2015, il s'est tenu à Bujumbura, dans la salle des réceptions SASB, une séance de formation et d'information à l'intention des cadres nationaux et provinciaux de la coalition ADC-IKIBIRI.
Etaient invités, outre les membres des comités au niveau national, trois représentants de chaque parti membre de la coalition par province.
Au total, 498 participants ont répondu à ce rendez-vous. La séance a débuté avec l'hymne national, suivi de l'hymne de l'ADC.
Dans une lettre adressée au Secrétaire Général de l'ONU, les partis d'opposition radicale rassemblés dans les deux plus importantes coalitions politiques, à savoir l'ADC-IKIBIRI et le RANAC lancent une alerte à l'ONU pour prévenir une guerre civile au Burundi.
Mars 2015
Pierre-Claver NDAYICARIYE ne s'en cache pas1, il travaille pour celui qui l'a nommé, c'est-à-dire celui qui lui donne à manger. C'est un véritable « ventriote », un véritable laquais de Nkurunziza, payé par le contribuable burundais.
Ce n'est pas seulement dans ses paroles qu'il le confirme, mais surtout par ses actes. Ainsi, la gestion du fichier électoral par la CENI est on ne peut plus obscure. Il semble qu'un « expert informaticien » ivoiro-burundais s'ingénie à programmer la victoire de Nkurunziza avec la complicité criminelle de la CENI. Des doublons, des triplons, voire des quintuplons sont nombreux dans le fameux fichier électoral. Cela est programmé de telle sorte, que si un tel individu vote, ce sont deux, trois ou cinq voix qui seront accordées au candidat qu'il aura voté. Et que l'opposition ne se fasse aucune illusion, ce sont exclusivement des militants sûrs du CNDD-FDD qui ont eu le droit d'être inscrits n factorielles (n !) fois. Le fichier électoral de NDAYICARIYE et compagnie n'est qu'un condensé de faussetés, qui doit absolument être complètement jeté à la poubelle et l'enrôlement repris à zéro.
A trois mois de la tenue des élections législatives et locales au Burundi (26 mai 2015), qui sera suivie entre autres par des élections présidentielles (26 juin), de nombreuses inquiétudes perdurent à propos du caractère démocratique de l'ensemble du processus électoral.
La coalition ADC-IKIBIRI a tenu une réunion de présentation de la plate-forme commune de la Gouvernance de la coalition à la salle de réception connue sous le nom de « kw'Iraro », à Bujumbura. C'était lundi le 2 mars 2015 entre 9h40 min et 11 h 17min et plus de 300 personnes avaient répondu à l'invitation, en majorité membres des partis de l'ADC-IKIBIRI, à savoir : ABAHUZA, le CNDD, le FDS-Sangira, le FRODEBU, le MSD, le PARENA, le PIT, SONOVI et l'UPD.
Barundi, Barundikazi ;
Ntanguye kubaramutsa amahoro mwese n'umutima w'urukundo. Muri ibi bihe twimirije ihinduka ry'ubutegetsi, nkuko muvyibonera hariko haraba ibintu vyinshi muri poritike y'igihugu, natwe mu bahumure twashaka kubigarukako, tugire ico tubivuzeko, twongere dutange impanuro, mu ntumbero yo kwibutsa ko abarundi bokwama barikanuye.
