Nouvelles du Burundi

Une réunion secrète s'est tenue à 16 heures le 19 avril 2015 au domicile de Monsieur Mbonasize , commandant adjoint chargé de la sécurité à l'Université du Burundi ; cette réunion avait pour objectif de programmer une visite pour photographier les stocks et restaurants universitaire du Campus de Mutanga. En effet, trois hommes inconnus se sont introduits dans ce campus dans l'avant midi de cette date, avec des signes clairs qui témoignent de la planification de destruction du stock et du restaurant universitaire du Campus Mutanga. Les informations révélées par les veilleurs du Campus Mutanga.

Les policiers de la ville de Bujumbura ont été renforcés par des Imbonerakure et des policiers venus des provinces de Bururi et de Makamba pour renforcer la sécurité dans la capitale du pays , Bujumbura. Selon des sources bien informées, ces milices Imbonerakure et policiers sont au nombre de 1500 et sont arrivés en Mairie de Bujumbura le 20 avril 2015 à 14heures. L'information a été livrée par un des policiers mais a voulu garder l'anonymat pour des raisons de sécurité.

IWACU » Sécurité » Un cadre de la première vice-présidence battu par les Imbonerakure, ils ne sont pas inquiétés
Un cadre de la première vice-présidence battu par les Imbonerakure, ils ne sont pas inquiétés Jackson Bahati Jackson Bahati 20-04-2015 L'agression contre André Niyihangejeje a été perpétrée la semaine dernière par un groupe de jeunes du parti au pouvoir à Mugina. Ils n'ont pas encore été arrêtés.

Au Burundi tout le monde a peur. La clique au pouvoir a déjà gagné dans les ordinateurs et sur papier les prochaines élections. Avant même qu'elles n'aient lieu. Une machine de répression a déjà été mise en branle. Des partis et des candidats ont été exclus par toutes sortes de subterfuges. Un climat de terreur s'est installé rendant ces élections impossibles. L'idée d'un gouvernement de transition n'est plus un sujet tabou.

Depuis un demi-siècle, le Burundi a vu de façon cyclique, ses fils et filles prendre en masse le chemin de l'exil . Les premiers réfugiés burundais se limitèrent à quelques centaines après les premiers massacres politico-ethniques d'octobre 1965. Le premier départ massif sera noté en 1972-1973, où des centaines de milliers de Burundais se sont réfugiés en Tanzanie, au Zaïre (actuelle RDC) et au Rwanda, fuyant l'armée burundaise et la Jeunesse Révolutionnaire Rwagasore, du parti Uprona de l'époque. Après le coup d'Etat de 1993 et l'assassinat du Président Ndadaye Melchior et de nombreux de ses proches collaborateurs, des massacres interethniques s'en sont suivis, puis une véritable guerre civile. Plus d'un demi-million de Burundais prirent le chemin d'exil. Les accords d'Arusha survenus en août 2000 déboucheront sur une transition, qui permettra un retour progressif de la paix, l'organisation des élections et la mise en place des institutions démocratiques en 2005. Des centaines de milliers de compatriotes vont retrouver leur mère patrie, dans des conditions où l'accueil était parfois décevant. Dans tous les cas, la majorité des rapatriés étaient heureux de retrouver leur pays après tant d'années d'errance et d'humiliation. J'espérais personnellement ne plus jamais revoir ces images affligeantes de cohortes de réfugiés burundais, démunis, affamés et assoiffés. Mais hélas, cet espoir est anéanti par la réalité des six mille Burundais, selon le commissaire onusien des droits de l'homme dernièrement en mission au Burundi, qui ont déjà traversé la frontière du nord du pays.

Prise de position et mise en garde

Vendredi le 10 avril, le Major Pierre Buyoya, a donné sa position sur le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Finalement, il n'est jamais tard pour bien faire. Pour l'ancien Président, l'accord d'Arusha et la constitution burundaise sont très clairs là-dessus: Le mandat du président de la république est de cinq ans, renouvelable une seule fois. Si Nkurunziza venait à forcer et se faire élire il amènerait le pays vers un saut à l'inconnu, a poursuivi l'ancien Président.

Dans bien des pays africains et notamment ceux des Grands lacs et de l'Afrique centrale, les échéances électorales sont vécues par les populations avec la peur au ventre. C'est le cas du Burundi de Pierre Nkurunziza. En effet, à quelques encablures de l'élection présidentielle, ce dernier entretient un flou artistique sur ses véritables intentions.

mardi, 14 avril 2015 07:33

Un jet présidentiel invisible et couteux

Écrit par

Un scandale financier se profilerait au sommet de l'Etat. Mystère et contradictions entourent l'achat ou le don du jet présidentiel burundais. De telles contradictions ont été entretenues par de hauts fonctionnaires proches du président de la République, c'était l'année dernière. Retour sur ce dossier qui cache mal les problèmes de gouvernance au sommet.

Ces arrestations menées ce dimanche 12 avril 2015 par la police avec l'appui des agents du Service national des renseignements(SNR) étaient musclées. La Police n'a pas hésité à faire recours à la force pour embarquer ces jeunes.

Plus de deux cents militaires du camp militaire de Ngagara n'ont pas pu retrouver leurs fusils après leur retour de la mission de maintien de la paix en Somalie, il y a environ quatre mois. L'information a été livrée par quelques uns d'entre eux dont nous gardons l'anonymat pour leur sécurité.

Certains de ces militaires travaillent actuellement dans les bureaux de l'Etat Major de l'armée, les autres à l'aumônerie militaire. Il y a environ quatre mois que ces militaires sont de retour de la mission militaire en Somalie. A leur départ, ils ont laissé leurs armes à Bujumbura, mais à leur retour, ils n'ont rien trouvé. Leurs armes auraient été déplacées par des militaires qui sont restés à Bujumbura.

Quand les soldats rentrés de la Somalie ont demandé leurs fusils, la réponse a été d'attendre pour qu'on aille leur en emprunter dans les autres camps militaires, mais jusqu'à aujourd'hui, rien n'a été fait pour retrouver leurs armes.
Ces militaires disent que leurs armes ont été acheminées quelque part qu'on ne veut pas leur communiquer.

Au moment où l'on parle beaucoup de l'armement de la milice Imbonerakure du parti CNDD-FDD au pouvoir il est très étonnant d'entendre qu'il y a des militaires qui n'ont pas d'armes. La coïncidence est fort troublante. Dans une armée organisée, la traçabilité de toute arme est telle qu'aucune arme ne peut disparaître. La disparition des fusils dans l'armée burundaise a été sans aucun doute organisée par des officiers hautement placés dans la hiérarchie militaire. Ils seront comptables des crimes qui pourraient être commis par l'usage de ces armes.

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