Le 19 avril 2015, une autre réunion a été tenue à 16 heures chez ce même commandant adjoint ayant en charge la sécurité à l'Université du Burundi. Son domicile se situe dans la localité de Siguvyaye du quartier Mutanga Sud en commune Rohero.
Cinq étudiant membres de la milice Imbonerakure du campus Mutanga, ainsi que d'autres cadres du Gouvernement participaient à cette réunion. Le veilleur n'a pas pu les identifier, mais il a reconnu leurs véhicules avec des plaques du Gouvernement du Burundi GB.
Le veilleur a été empêché par les policiers de franchir le domicile de Mbonasize et a reçu l'ordre de retourner en arrière. Le veilleur n'a pas compris pourquoi on lui l'empêchait d'aller dans un milieu qui lui était familier, et même les étudiants Imbonerakure y étaient présents.
Dans l'avant midi de cette journée, trois personnes étrangères du campus Mutanga se sont introduites à proximité du restaurant universitaire du campus Mutanga et ont pris des photos par le portail du stock et l'extérieur du restaurant universitaire. Le veilleur leur a demandé de se présenter, et lui ont répondu qu'ils étaient des étudiants en provenance des autres campus. Ils lui ont ainsi demandé la permission de prendre des photos de l'intérieur du restaurant universitaire. Le veilleur leur a demandé de lui présenter leurs cartes d'étudiant, mais ils ont refusé.
Le veilleur a pris la décision d'aller appeler les étudiants du campus Mutanga pour appréhender les inconnus. Dans l'entre temps ces trois personnes s'étaient déjà valatilisées dans la nature.
Photographier le stock et le restaurant universitaire, tenir des réunions des Imbonerakure avec des cadres du Gouvernement ont été des actes qui ont laissé les veilleurs dans une situation de perplexité, mais les étudiants n'ont pas tardé de découvrir les mobiles qui se cachent derrière ces actes.
Ces informations de planification de détruire certains bâtiments du campus Mutanga se manifestent au moment où deux étudiants de ce même campus sont emprisonnés en prison de Rumonge. Ils ont été arrêtés à Bujumbura et sont accusés d'avoir insulté le président de République Pierre Nkurunziza, les défenseurs des droits de l'homme disent que ce sont de pires mensonges, car tout citoyen a droit et le devoir même de critiquer les institutions de l'Etat.