Après que le porte parole du Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants ait nié à maintes reprises la présence des miliciens Imbonerakure et des militaires sur Kiriba Ondes en République Démocratique du Congo qu'il a fini par avouer après que la MONUSCO l'ait confirmé, des signes éloquents confirment la complicité de la Police Nationale du Burundi et des Forces de Défense dans la perturbation de la sécurité publique.
Un groupe de jeunes en armes se serait installé dans le quartier Mushasha précisément au lieu dit « Cacaca ». Les habitants des quartiers Rango et Mushasha sont inquiets. La police indique dit qu'elle est au courant de ces rumeurs et la sécurité a été renforcée.
Le patron de l'aéroport international de Bujumbura ne décolère pas contre un député qui a refusé le contrôle d'un de ses bagages. Tous les passagers ont dû débarquer pour un nouveau contrôle.
Un bataillon d'au moins 700 miliciens Imbonerakure du Gouvernement du Burundi communément connus sous le sobriquet « Ba bikoti » terme en kirundi qui signifie en français « ceux qui portent de longs manteaux » du fait qu'ils portent tous de longs manteaux de même couleur à la tombée de la nuit. Ils patrouillent et contrôlent pendant la nuit les collines de Kiyenzi et de Nyamaboko de la commune Kanyosha en province de Bujumbura communément appelé Bujumbura Rural. Ils sont sous le commandement d'un certain Sungura alias Matwi. Nous détenons l'information de sources sures révélée par certains miliciens imbonerakure qui ont suivi la formation paramilitaire à Kiriba Ondes en République Démocratique du Congo, RDC en sigle.
La rubrique est nouvelle. Elle a pour souci de faire connaître au public ces personnages qui semblent descendre du ciel aux yeux du citoyen lambda. L'objectif ultime est de mieux approcher ces oiseaux à première vue rares au simple citoyen, question de lever le voile sur les hommes politiques qui se veulent fréquentables. Martin Nduwimana ouvre la marque. Pourquoi lui ? Et pourquoi pas lui ? Le hasard et surtout la disponibilité des données sur ce personnage ont dicté le choix.
Pendant trois jours, des centaines de milliers de Burkinabé ont manifesté pour exiger le départ du président Blaise Compaoré. La répression des manifestations a fait 30 morts. Après avoir instauré l'état de siège et avoir dissout le gouvernement, Compaoré a dû s'enfuir chez son ami, le président de la Côte d'Ivoire, Allassane Ouattara. Pourquoi cette énorme mobilisation du peuple burkinabé et quelles sont les perspectives de changement ?
Tony Busselen et Marc Botenga
Le Burkina Faso a connu des mouvements de grèves et de manifestations importantes en 1998, 2006 et en 2008 contre la répression et contre la vie chère. Mais c'est depuis 2011 que le régime autocratique de Compaoré commence vraiment à craquer. Le 22 février 2011, la mort d'un élève battu par les policiers est à l'origine de grandes manifestations. Elles sont réprimées dans le sang, mais continuent jusqu'en mars. En avril, des soldats mécontents de leur sort et du sort de leurs familles se lancent dans des mutineries qui enflamment la quasi-totalité des casernes du pays. Compaoré lui-même doit fuir la capitale, mais arrive à reprendre le contrôle et, avec l'aide de l'armée française, réussit à renouveler l'ensemble de la chaîne de commandement de l'armée.
En août 2013, Compaoré réagit d'abord d'un ton arrogant à des manifestants qui s'opposent à l'installation au Sénat de chefs traditionnels qui lui étaient favorables. Avec mépris, il affirme qu'« une marche dans la rue n'a jamais retiré une loi ». Aujourd'hui, 15 mois plus tard, l'homme a dû fuir le pays après l'une des plus grandes manifestations que l'Afrique de l'Ouest aie connu depuis le temps de la lutte pour l'indépendance.
The AFRICA LEFT NETWORKING FORUM(ALNEF) has been following closely the revolutionary processes that have been ongoing in Burkina Faso. In this regard, members of ALNEF are greatly inspired by the courage, resilience and the organizational work that the revolutionary forces and masses of Burkina Faso have shown in the recent years. This has now been highlighted by the people's uprising that has overthrown DictatorBlaise Compaore, one of the biggest the traitors and puppets of French colonialism in Africa.
Le trône ne se transmet pas de père en fils
Source des images : http://matricien.org/geo-hist-matriarcat/afrique/ghana-mali/
Il parait que Wagadou signifie « ville des troupeaux » puisque « dou » serait un terme de la langue Mandé qui signifie « ville » et waga référerait à « troupeaux ». Quels troupeaux loin d'être vaches !
Le monde entier, surtout l'Afrique aspirant à la liberté et la démocratie, a suivi la manifestation de rapports de forces, force d'un pouvoir et d'un président battant des mains et des coudes pour se maintenir, face à celle d'un peuple déterminé à s'auto déterminer. Qui ne saurait tressaillir d'allégresse à l'idée maintenant traduite en actes que printemps ou autonomes ou je ne sais quelle autre saison (on n'a pas les mêmes sous tous les climats !) finissent par passer la ceinture saharienne et envahir le milliard de citoyens africains qui auraient dû être les premiers à se révolter ? Je ne suis pas analyste politique, mais j'ai envie d'appeler cela une université populaire à ciel ouvert qui administre des leçons magistrales au reste de l'Afrique et du monde. Certes Duvalier en Haïti, Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte et j'en passe ont connu pareille fin de règne sans partage et sans gloire; mais là, on n'est pas loin de la première d'une série qui devrait laisser présager d'un sommeil troublé de plus d'un potentat en Afrique. A l'Ouest du Burkina, le M23 avait averti et réussi de faire fléchir Wade dont le régime ultra libéral s'est finalement effondré par la vérité des urnes, non sans un ultime zeste de bravoure pour le compte du vieux Maître AW. Car ce dernier ne les pas contestées, les élections, au grand dam de ses sbires de myriade de conseillers partisans qui le lui « conseillaient » en 2012 et 2013 (élections gagnées haut la main par Macky Sall le 25 mars 2013). Donc les premières leçons globales de démocraties sont venues de Dakar ! Mais revenons aux échos de Ouaga ! Merci, les hommes intègres !
1. Quatre éléments caractérisent le régime de Peter Nkurunziza : l'incompétence, le complexe, la corruption et la violence. Ces facteurs pèsent comme un fut chaud sur la tête du peuple burundais et font que tous les rapports des organisations nationales et internationales sont unanimes que le Burundi se classe parmi les dix premiers pays dans le monde en ce qui concerne tout ce qui mauvais. En résumé, il ne sert à rien de parler de la bonne gouvernance ou des droits de l'homme et ce malgré tout un arsenal d'institutions et de lois .
La société civile du Burundi adresse un mémorandum au Président de la République du Burundi pour faire le point des vices qui caractérisent l'évolution du processus électoral afin que personne ne dise qu'elle n'a pas su. Ce même mémorandum est aussi destiné à susciter des interventions rapides de la part de tous ceux qui ont rôle à jouer dans les élections avant qu il ne soit trop tard.