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C'est le 21ème anniversaire de l'assassinat du président Melchior Ndadaye demain mardi. Ce héros de la démocratie a été tué peu de temps après son arrivé au pouvoir. Son rêve : « faire du Burundi un nouveau pays.»

Chers compatriotes,


Il y a une semaine, nous commémorions le 53ème anniversaire de l'assassinat du prince Louis Rwagasore, notre héros de l'indépendance du Burundi. Ce 21 octobre 2014, nous nous retrouvons cette fois-ci pour commémorer le 21ème anniversaire de l'assassinat du héros de la démocratie au Burundi, le Président Ndadaye Melchior. On dirait que ce mois d'octobre est un mois de malédiction pour notre pays et l'Afrique, car hélas, un autre leader africain progressiste, le président Thomas Sankara, fut aussi assassiné le 15 octobre 1987. Mais cela n'est rien, tous les mois de l'année, le monde a perdu des héros de la trempe de Ndadaye Melchior. Souvenons-nous de l'assassinat atroce de Salvador Allende président du Chili le 11 septembre 1973 ou de Patrice Lumumba le 17 janvier 1961.

Déjà plus de 4000 morts africains, un risque avéré de contagion aux zones urbaines surpeuplées qui conduirait à la catastrophe humanitaire, des personnels politiques décrédibilisés et pris entre la dénégation et l'impuissance, une résurgence des fantasmes de virus fabriqué pour dépeupler l'Afrique, une opportunité pour les impérialismes américains et français de s'installer comme bon leur semble, telle est la situation créée par le virus Ebola pour sa troisième apparition sur le continent. Car ce virus est apparu pour la première fois dans les années 70 au Zaïre de Mobutu (RDC actuellement), et c'est même d'une des rivières affluent du grand fleuve qu'il tire son nom ; mais à l'époque le système de santé était encore suffisamment organisé et la confiance des populations dans la médecine occidentale était encore intacte. Or il n'en est plus de même de nos jours. La confiance n'existe plus et la désorganisation est totale dans des pays mis à mal tantôt par le FMI tantôt par des guerres civiles à caractère mafieux.

Le Chef de secteur Gatete, Monsieur NIYONGABO Vincent, militant du parti CNDD, et le chef de secteur Busebwa, Monsieur BIZOBERA Désiré ;militant du parti MSD de la province de Rumonge, ont été arrêtés dans la journée du 7 octobre 2014 et emprisonnés. Ils sont accusés du détournement de l'argent issu de la vente des tôles du bureau de la zone Gatete, enlevées avec l'autorisation de l'administrateur communal.

Au Burundi, le président de l'Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) a dénoncé, mardi 14 octobre, la corruption qui entoure l'octroi, sans appel d'offres, d'une licence d'exploitation du nickel à une société d'origine sud-africaine.

L'OIF se dote le mois prochain d'un nouveau secrétaire général après le mandat d'Abdou Diouf qui fera ses adieux à Dakar les 29 et 30 novembre, lors du 15ème sommet de la Francophonie. Un burundais, Pierre Buyoya, à côté de quatre autres, dont 3 africains, est candidat au poste, une candidature qui a laissé de grosses traces dans les médias burundais et internationaux.

Ce mercredi 8 Octobre, 2014 un Conseil des Ministres suspendus aux lèvres de Nkurunziza vient d'adopter un projet de loi portant création de la Province Rumonge. Quelle Province ! Pour répondre à quel objectif? Au moment où l'heure est de réduire le nombre de provinces, Nkurunziza continue à les multiplier.

Nous avons un grand honneur de nous adresser auprès de votre plus haute autorité pour dénoncer la Convention d'exploitation minière sur le gisement du nickel et minerais associés de Musongati, signé entre le Gouvernement du Burundi et Dr. Danko KONCAR, CEO des sociétés BMM International et de KERMAS Limited le 22 mai 2014, parce qu'elle est entachée de nombreuses irrégularités.

Le vingtième anniversaire de la naissance du CNDD

Chers Bagumyabanga,
Et vous tous Burundaises et Burundais, chers compatriotes,
Je vous salue en vous souhaitant la paix, la dignité et la Prospérité.

En ce jour du 24 septembre 2014, où nous célébrons le vingtième anniversaire de la naissance du CNDD, je voudrais d'abord vous adresser mes très chaleureuses salutations ; vous dire que je me porte bien, et que mes sentiments et mon attachement envers vous n'ont pas été altérés.
Chers Bagumyabanga, Burundaises et Burundais avec qui nous partageons le même destin, vingt ans se sont écoulés depuis la naissance du CNDD. C'est dire que l'enfant qui est né à cette époque, s'il n'a pas rencontré des difficultés, entre à l'Université ; il ne manque pas des gens nés à ce moment-là qui ont déjà fondé leur foyer. Cette fête anniversaire survient en des temps difficiles, le pays fait face à des problèmes indicibles : la misère, les assassinats, le vol devenu du pillage généralisé, la dépravation des mœurs, la délinquance et tous les autres maux, notamment la violation des droits humains, sont devenus un modèle de gouvernance pour le pouvoir en place. Ce jour n'est donc pas ordinaire, car vingt années sont considérables, c'est une durée pendant laquelle une personne ou un pays peut faire aboutir pas mal de réalisations. Aussi, accordez-moi un peu de temps pour nous remémorer, ensemble, l'objectif principal qui a justifié la fondation du CNDD car, nombreux sont ceux qui, surtout parmi les jeunes, considèrent cela comme du passé. Ils demandent souvent à leurs aînés pourquoi nous nous battions ? Quel était notre ennemi ? Qu'avons-nous obtenu ? Persiste-t-il encore des obstacles empêchant d'atteindre le but de notre lutte? Que faut-il faire pour les supprimer définitivement avant les prochaines élections de 2015 ? Quels projets proposons-nous aux Burundais afin de remettre le pays sur la voie de la Démocratie ?

Ce dimanche 12 octobre 2014, tout l'après-midi, dans la grande salle de Réception dite "Carama-Sky" et les alentours, vibrait aux couleurs et au Rythme CNDD. En effet, ainsi que la Représentation du CNDD en mairie de Bujumbura organise des rencontres du genre de temps en autres dans les différentes communes urbaines, cette fois-là, c'était le tour de la commune urbaine de Kinama.

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