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Actualités

Sous le thème : « Coalisons-nous avec les forces vives pour sauver la démocratie au Burundi », le parti CNDD a tenu à « CARAMA SKY » en commune Kinama de la Mairie de Bujumbura un Congrès National Extraordinaire Dimanche le 28 décembre 2014 de 11h 45 min à 16h. Le Congrès était présidé par la Camarade Butare Jeanne d'Arc, Vice-Présidente du parti CNDD.

En cette fin d'année, nous clôturons notre travail d'observateur par ce premier communiqué depuis que notre organe a été mis en place. Comme notre nom l'indique, nous sommes un organe mis en place pour traquer les fraudes et les tricheries dans le processus électoral en cours qui nous conduira aux élections général de 2015.

Voici le communiqué de presse à l'issue du congrès extraordinaire du parti CNDD ce 28 décembre 2014 en version kirundi et française:

Petit tour des irrégularités

Depuis le 24 novembre 2014, date du début de l'enrôlement, plusieurs cas d'irrégularités sont signalés dans plusieurs coins du pays. L'opposition et la société civile parlent de « fraude massive » et demandent l'annulation de l'enrôlement. La Ceni et le minimisent les cas. Iwacu a essayé de rapporter les irrégularités à travers le pays.

1. Nkurunziza un chef qui s'est trompé d'époque.

Nkurunziza est le premier président hutu qui a eu la chance de gérer le pays en ayant le contrôle de tous les principaux leviers du pouvoir, à savoir, le gouvernement et donc l'administration, le parlement, le système judiciaire et surtout... l'armée, la police et la sureté. Le président Ndadaye avait le peuple et à peine le gouvernement mais ne contrôlait pas grand-chose pour le reste. Les autres régimes dits tutsi qui l'ont précédé se prévalaient de la force armée et non de la légitimité du peuple. Les présidents NTARYAMIRA, NTIBANTUNGANYA et NDAYIZEYE vivaient sous l'épée de Damoclès sur un équilibre branlant. Tout ceci a été obtenu suite à une longue lutte sans répit menée par les ainés de Nkurunziza depuis les années 80 pour la promotion de la démocratie, les droits fondamentaux de l'homme et des valeurs universelles, du respect de la vie et de la dignité.

Le Président NKURUNZIZA avait inauguré en 2010, son deuxième mandat à la tête de l'Etat burundais avec sa fameuse « tolérance zéro » en ce qui concerne la corruption.

Aucun burundais n'y croyait ; ni les membres de l'opposition, ni la société civile, ni le burundais ordinaire, encore moins les militants du CNDD-FDD parti au pouvoir. Nkurunziza lui-même savait qu'il « faisait de la politique », c'est-à-dire juste un exercice de communication à l'adresse des bailleurs de fonds. Bien sûr les troubadours de la République avaient trompeté la déclaration, fait rêvé les nigauds et les crédules.

mardi, 09 décembre 2014 16:24

SOUTIEN AU CONGRES NATIONAL EXTRAORDINAIRE DU PARTI CNDD

Écrit par

Le parti CNDD porte à la connaissance de ses militants et sympathisants qu'il organise un Congrès National Extraordinaire dimanche le 28 décembre 2014 qui se tiendra en commune Kinama, quartier Carama dans la salle des réceptions «Carama Sky» à partir de 09h00. Le thème du jour est«Coalisons-nous avec les forces vives pour sauver et sauvegarder la démocratie au Burundi».

mardi, 09 décembre 2014 15:24

Les principales techniques de fraudes électorales

Écrit par

Ce document montre l'essentiel des techniques de fraudes électorales généralement utilisées dans de nombreux pays africains. En dehors de la constitution que Nkurunziza et le CNDD-FDD ont échoué à modifier, toutes les autres étapes ont été sujettes à la fraude. Et ce vol politique se poursuivra jusqu'à la fin du processus si le peuple ne se décide pas de descendre dans la rue pour dénoncer ce cirque tragique pour tout un peuple. Un homme averti en vaut deux.

Douze ans après la date prévue de mettre en place la Commission Vérité Réconciliation (CVR) par l'accord de paix d'Arusha de 2000, l'Assemblée nationale burundaise l'a mise en place, mercredi le 3 décembre 2014, après une séance marathon de plus de huit heures.
Dotée d'un mandat de 4 ans, la CVR aura la tâche de faire la lumière sur les différents massacres interethniques commis depuis l'indépendance de 1962 à 2008, date de signature du cessez-le-feu avec la dernière rébellion du pays, d'établir les responsabilités ou promouvoir le pardon et la réconciliation.
Onze commissaires ont été choisis: Selon le genre , quatre femmes et sept hommes ont été désignés. Selon l'ethnie, six Hutus, quatre Tutsis et un Twa. Quatre membres sont des religieux tandis que les sept autres sont des politiciens.

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