Dans une réunion tenue dans une des permanences du parti au pouvoir et à laquelle participaient les deux personnalités suivantes: Monsieur Anatole Nzinahora, Directeur de la Régie des Oeuvres Universitaires et Monsieur Nimbona Célestin chargé de la sécurité à l'université du Burundi, les armes auraient été distribuées aux participants. Cette réunion avait pour objet d'échanger sur les modalités de distribution des armes en ce mois de novembre 2014. Cela a été révélé par un certain Ndayishimiye Etienne alias Kavyonzi, sentinelle au campus Kiriri, jeudi le 23 octobre 2014.
Le Parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l'Indépendance (SADI) félicite le Peuple burkinabè pour son soulèvement courageux et sa détermination à mettre fin au régime mafieux et corrompu du capitaine Blaise Compaoré.
SADI suit avec inquiétude l'évolution actuelle de la situation et les tentatives de confiscation du pouvoir par les anciens du régime défunt.
Le porte-parole du président du Burundi, Pierre Nkurunziza, qui lui n'a jamais caché sa volonté de briguer un troisième mandat en 2015 malgré le verrou constitutionnel des deux mandats, botte en touche sur les événements qui ont précipité la chute du président burkinabè. La société civile se fait menaçante.
Ouagadougou le lundi 27 octobre 2014.
Il était arrivé au pouvoir ce fatidique jour du 15 octobre 1987 en enjambant le corps ensanglanté de son ami Thomas SANKARA. Ce fut la stupeur dans tous les milieux progressistes africains et du Tiers-Monde. Il s'agissait disait-il du redressement de la Révolution. Jean-Baptiste Lingani et Henri Zongo, les deux autres officiers acteurs de la Révolution Burkinabé de 1983 tomberont sous les balles des tueurs de Blaise quelques temps plus tard. Il devenait ainsi le seul maître du Burkina-Faso. Il ne s'agissait pas d'une révolution qui « avait mangé ses enfants », mais du triomphe de la réaction.
En effet, la politique de Blaise Compaoré fut aux antipodes, à tous points de vue de la vision de Thomas SANKARA.
Un homme de paille de l'Occident.
Thomas SANKARA était un anti-impérialiste radical, un Chavez africain ; il était donc l'homme à abattre pour les puissants milieux néocolonialistes. L'arrivée de Jacques Chirac à Matignon en 1986 semble avoir été un catalyseur important de la fin de l'expérience révolutionnaire dans l'ex Haute-Volta. Et le vieux Houphouët-Boigny, bien acquis aux intérêts français était là pour offrir ses services ou sa caution (im)morale pour en finir avec ce jeune officier jugé impétueux !Et Blaise Compaoré, que Sankara considérait comme son frère, était le meilleur choix pour donner le coup fatal infaillible. C'est donc par une grande trahison et comme homme de main des puissances extérieures que Compaoré est arrivé au pouvoir. Il en sera ainsi pendant les vingt-sept ans de son long règne.
Une année après l'introduction de l'Ecole Fondamentale, Antime Mivuba, conseiller au Ministère ayant les Ecoles Fondamentales dans ses attributions relève sept grandes et graves erreurs que le nouveau système éducatif a connues après la première année scolaire d'expérimentation. Connaissant le système éducatif tel qu'il se présente, nous considérons ces erreurs comme les grands péchés pour les élèves de l'école fondamentale.
Le parti CNDD observe avec attention et intérêt le mouvement insurrectionnel des masses populaires dans un pays frère, le Burkina Faso et déclare ce qui suit:
Le parti CNDD apporte son soutien indéfectible à la résistance du peuple Burkinabé contre le régime du président Blaise COMPAORE, un « monarque » arrivé à la tête de l'Etat à la faveur d'un coup d'Etat qui a emporté le leader progressiste et charismatique, le regretté Thomas SANKARA en 1987.
Soutien au peuple Burkinabé; manifestation le 30 octobre
Mercredi 29 Octobre 2014
Blaise Compaoré est au pouvoir depuis 27 ans et veut à nouveau modifier la constitution pour s'y maintenir. La limitation du nombre de mandats présidentiels (article 37 de la constitution) a en effet été enlevée en 1997 puis remise en 2000 après les manifestations populaires qui ont suivi l'assassinat du journaliste Norbert Zongo par le régime.
Un certain Emmanuel surnommé « Ma instruments », enseignant de l'Ecole Primaire Gasi de la zone Kigina, commune Nyabiraba , en province de Bujumbura Rural a été enlevé par un groupe des miliciens Imbonerakure en date 16 octobre 2014.
La Francophonie accueillera des dirigeants du monde mais particulièrement africains. Il y en aura des légitimes, des auteurs de coup d'Etat même constitutionnels des démocrates, etc. Des Présidents qui ont épuisé leurs deux «cartouches» cherchent sans limite, d'autres mandats.
C'est l'occasion pour l'organisation encore dirigée par Abdou Diouf de marquer cette rencontre par une Déclaration de Dakar 2, après Dakar-89, en direction de ceux qui tentent encore de tripatouiller les Constitutions, allergiques qu'ils sont aux mandats limités à deux ou passionnés des mandats illimités.
Il faudra se souvenir des déclarations de Bamako (en 2000) et de Saint Boniface (en 2006) qui ont consacré une dimension politique à la Francophonie, notamment «l'enracinement de la démocratie et la consolidation de la paix, à travers l'alerte précoce, la prévention des conflits, l'appui aux processus de sortie de crise et de transition».
C'est un secret de polichinelle que l'Afrique est en proie à des conflits pour la plupart découlant de violations des règles démocratiques, particulièrement d'élections contestées, cause de conquête ou de conservation de pouvoir par la force.
Si l'Organisation internationale de la francophonie (Oif) peut condamner un Etat observateur, la Thaïlande en l'occurrence, en jugeant «inacceptable» le coup d'Etat du 22 mai dans ce pays, elle ne peut laisser planer des tensions sur les Etats membres tentés par le coup de force constitutionnel. Ce «virus», puisque l'on est dans l'actualité de Ebola, gagne nombre de pays. Nombre de chefs d'Etat africains et francophones.
En 1982, le Liberia entrait dans le livre des records Guinness comme le pays ayant connu l'élection la plus frauduleuse de l'Histoire. En effet, en 1927 Charles Dunbar Burgess King fut élu avec 234 000 voix. Le comble est que l'électorat constitutionnel de l'époque n'était que de 15 000 personnes !