Ces péchés sont :
1. Les livres des élèves contiennent des erreurs monumentales.
2. Les livres sont insuffisants : un livre pour trois élèves.
Au cours de la leçon, les élèves passent le temps à tirer l'un sur lui pour qu'il puisse lire. De cette façon, ces livres sont déchirés très vite.
3. Le manque d'enseignants suppléants pour remplacer ceux qui tombent malades ouq ui sont en congé de maternité. Pendant la période de congé pour cause de la maladie au de congé de maternité pour les femmes, les cours sont suspendus.
4. Les enseignants n'ont pas reçu de formation scientifique et pédagogique suffisante d'enseigner dans les Ecoles Fondamentales : Certains ont reçu une formation de 18 jours alors que leur formation devrait se faire dans les écoles pédagogiques.
5. Les enseignants n'ont pas été formés sur les techniques d'évaluer dans les Ecoles Fondamentales.
Dans le nouveau système d'enseignement, les élèves devraient avancer de classes à grand nombre. Comme les enseignants n'ont pas été formés sur les techniques du le nouveau système, ils continuent à évaluer comme ils évaluaient dans l'ancien système.
6. Les enseignants sont obligés d'enseigner tous les cours: le Kirundi, le français, l'anglais, le swahili, l'entreprenariat, les sciences, la musique, le dessin,....
Pour plusieurs enseignants, enseigner la musique et le dessin, c'est comme battre le fer.
7. Presque tous les enseignants n'ont aucune notion sur certains cours qu'ils enseignent : les enseignants disent qu'ils n'ont aucune notion sur le swahili et l'entreprenariat. Ils disent qu'ils ont eux-mêmes besoin autant que leurs élèves d'être formés en swahili et en entreprenariat. Par conséquent, il est irresponsable et contreproductif de leur demander de dispenser des cours qu'ils ne maitrisent pas et dont ils n'ont pas les compétences.
Conséquences des péchés du pouvoir du CNDD FDD à l'endroit des élèves.
Après que le Président du Burundi Pierre Nkurunziza ait déclaré qu'il a construit plus de 2000 écoles à son arrivée au pouvoir, les photos du texte montrent quels types d'écoles il a offert aux burundais. Comme la période scolaire se confond avec celle de la saison des pluies, chaque fois qu'il pleut, les enseignants demandent aux élèves de se sauver rapidement avec toutes leurs affaires pour chercher où s'abriter et de retourner après la pluie pour nettoyer l'eau des pluies remplie dans les classes et continuer les leçons. Dans ces conditions, aucun enseignant ne peut terminer son programme.
Les burundais disent : «Urwaruka nirwo Burundi bw'ejo» qui se traduit « Jeunesse, Burundi de demain ». Tous les péchés du CNDD FDD que les élèves des Ecoles Fondamentales portent vont se manifester sur le terrain professionnel quand ils auront terminé leurs études pour occuper les différentes professions de la vie publique et privée.
Suite à aux projets non réfléchis comme celui de l'Ecole Fondamentale, décidés dans la précipitation par le président Nkurunziza, la qualité de l'enseignement continue à se dégrader d'année en année à telle enseigne qu'une certaine opinion des barundaise dit en langue nationale que "Abana bacu biga ka busa, bakiga ubusa, bakongera bakigira ubusa", littéralement en français, "Nos enfants étudient gratuitement, mais n'apprennent rien et même quand ils terminent leurs études, ils ne trouvent pas d'emplois". De plus en plus, il devient difficile de trouver des compétences à mesure d'assurer certaines fonctions dans le secteur public ou privé à cause d'un faible niveau de formation de nos jeunes.
Les militants zélés du CNDD-FDD auront-ils le courage d'approcher Dieu ou le peuple burundais pour se confesser et demander pardon pour tous les péchés ou crimes perpétrés ce même peuple ? Ils devraient s'amender avant la fin de cette année 2014, car demain en 2015, ça sera trop tard. Le souverain primaire désignera d'autres à même d'organiser et d'assurer l'éducation adéquate de ses enfants.
