Après l'assassinat des trois sœurs Lucia, Olga et Bernadette de la communauté missionnaire de Saint François-Xavier de la paroisse de Kamenge chez Buyengero, au lieu d'attraper les vrais assassins, un malade mental a été arrêté et est toujours emprisonné jusqu'à nos jours.
Lors des réunions tenues dans la province de Bujumbura par le ministre de l'Intérieur et le Ministre de la Défense Nationale et des Anciens combattants, ces hautes personnalités du régime ont affirmé devant la population que ce sont de simples malfaiteurs alors que la population continuait à dire que ce sont des imbonerakure venus de Kiriba Ondes.
La population de la commune de Kanyosha de la province de Bujumbura Rural a envoyé à Odinga Onyanga une lettre pour lui annoncer l'insécurité causée par les imbonerakure dans la province de Bujumbura. Cela témoigne que la population de la province de Bujumbura rural n'a plus de confiance à l'institution en charge de la sécurité nationale.
Dans la nuit du 31 octobre 2014, la police et les imbonerakure ont demandé à la population de Musaga d'entrer dans leur maison à 20h00 sous prétexte qu'ils avaient les informations selon lesquelles des groupes de malfaiteurs allaient passer. La population de Musaga dit que la police nationale a voulu que les miliciens Imbonerakure venus de Kiriba Ondes passent inaperçus.
Le Ministre de la Sécurité Publique a interdit la population de veiller à leur propre sécurité pendant la nuit alors que des comités de sécurité avaient été mis sur pieds dans tous les quartiers et sur toutes les collines du Burundi. La population s'étonne de la mesure prise par le Ministre Sécurité Publique et est convaincue que c'est pour cacher les forfaits commis par les policiers pendant la nuit. La population de Ngagara pointe du doigt les policiers qui jetteraient les corps sans vie dans ce quartier pendant la nuit. La population de la commune de Kinindo réclame les agents des sociétés privées pour garder la sécurité et accepte de contribuer pour les payer, preuve qu'elle n'a plus confiance aux instances de la sécurité publique.
Au moins 40 imbonerakure ayant suivi une formation militaire à Kiriba Ondes ont été envoyés dans chaque commune du Burundi. Dans les collines qui surplombent l'Ecole Technique de Gestion de Mutumba, ETG en sigle, en commune Kabezi de la province de Bujumbura rural, les miliciens imbonerakure pillent dans les ménages les nattes et les casseroles. Ils ont un slogan : « Twasigaye ducungeye igihugu abasoda n'abaporisi bagiye muri Somariya, Urwanda ntirwateye », qui se traduit : « Quand les policiers et les militaires sont partis assurer la sécurité en Somalie, le Rwanda n' a pas attaqué le Burundi, car nous veillions au grain», cela est pour terroriser la population. Les miliciens imbonerakure n'épargnent pas les militants du CNDD FDD, ils leur font des remarques : « Ku ntonde z'amatora agiye kuza yose ni twebwe. Imyaka cumi mwarahejeje. Mu giporisi no mu gisirikare dutegerezwa kujamwo », qui se traduit : « C'est nous qui serons sur les listes dans les prochaines élections. Vous venez de passer 10 ans au pouvoir et c'est fini pour vous. Nous serons aussi intégrés dans les forces de défense et de sécurité ».
Douze miliciens imbonerakure ont été arrêtés en commune de Mugongomanga par la population et les a livrés à la police, mais ne savent pas ce qu'ils en ont fait.
Il a été décidé par les dirigeants actuels que tous les commandants au sein de la Police Nationale du Burundi et de l'armée qui gênent la mise en application du plan de formation des Imbonerakure à Kiriba Ondes soient tous envoyés en Somalie dans la mission de maintien de la paix pour une période indéterminée.
Pendant cette période où le Burundi approche les élections de 2015, il est clair que se sont les institutions publiques qui participent dans la perturbation de la sécurité publique. La population devrait se lever est dire non à cela, et il doit y avoir un gouvernement qui désarme les miliciens imbonerakure. La balle est dans le camp de la société civile, des confessions religieuses et des partis politiques de l'opposition de battre le fer pour avoir un gouvernement qui préparera les élections apaisées, libres et transparentes. Sinon, le gouvernement actuel veut ligoter le pays en l'entrainant dans une guerre fratricide.
