D'intenses échanges de tirs ont été entendus dimanche soir durant près de deux heures dans la capitale burundaise Bujumbura, sans qu'il soit possible de les localiser précisément ni d'en connaître l'origine, selon un journaliste de l'AFP.
Afin de présenter un front commun face à la médiation internationale, dirigée par le président ougandais Yoweri Museveni et d'engager un dialogue avec le régime de Bujumbura, plus de 60 représentants de la diaspora burundaise se sont discrètement réunis à Bruxelles autour de Léonard Nyangoma, un personnage clé de la vie politique du pays depuis deux décennies et d'Audifax Ntabitoreye, représentant de la société civile. Après avoir été l'un des fondateurs du parti au pouvoir, le CNDD (Conseil national pour la défense de la démocratie) créé après l'assassinat du président hutu Melchior Ndadaye, en 1993, Léonard Nyangoma préside aujourd'hui le CENARED (comité national pour le respect des accords d'Arusha et le respect de la Constitution et de l'état de droit). Cette structure collégiale accueille de nombreuses personnalités issues de la société civile mais aussi le deuxième vice président de l'Assemblée nationale et trois des quatre ex-présidents du vivent au Burundi après avoir pacifiquement cédé le pouvoir.
Vers 00h00 de ce jeudi 06 août 2015, des cris se sont entendus au marché de Gitega : » Mufate mufate mufate mufate » (attrapez-le, attrapez-le...). c'était les vieilleurs des marchandises stockés dans les boutiques du marché de Gitega (la deuxième ville du pays) qui criaient et les habitants des alentours pensaient à un bandit qui y serait passé.
Barundi,
Barundikazi,
Ndongozi z'imigambwe itandukanye mu Burundi,
Bashingantahe, Bapfasoni muserukira amashirahamwe yigenga mu Burundi,
Rwaruka mwese,
Ndabaramukije amahoro bimwe bivuye ku mutima,
Figure de la société civile burundaise et président de l'Association pour la protection des prisonniers et des droits humains (Aprodh), Pierre-Claver Mbonimpa a été victime d'une attaque. Selon sa famille, il a été touché par plusieurs balles. Sa vie ne serait pas en danger.
Dans la matinée du dimanche 2 Août 2015, le Lieutenant-Général NSHIMIRIMANA Adolphe a été tué par une attaque armée. Son véhicule aurait été touché par un tir de roquette, puis mitraillé par un groupe d'hommes en tenues militaires. La nouvelle s'est répandue très vite sur les réseaux sociaux et dans les médias internationaux.
Le général Adolphe Nshimirimana, bras droit du président burundais Pierre Nkurunziza et chef de la sécurité intérieure, a été tué dimanche à Bujumbura dans une attaque à la roquette, a-t-on appris de sources officielles.
Il ne fait plus de doute que l'ex opposant estampillé n° 1 par les médias, Monsieur Agathon Rwasa s'est rendu armes et bagages au grand geôlier national Pierre Nkurunziza. Il est désormais dans la prison dorée du CNDD-FDD. Il a ainsi abandonné ses militants et le peuple dans les nauséabondes geôles closes et dans la grande prison à ciel ouvert qu'est devenu tout le Burundi.