A un jour de l'élection présidentielle, le médiateur ougandais qui tentait de mettre fin à la crise qui dure depuis avril a finalement quitté le pays, en ajournant sine die les pourparlers. En cause, l'absence du camp gouvernemental aux discussions. Pas un ministre, ni un représentant du parti au pouvoir ou de ses alliés n'a répondu à la convocation du ministre ougandais de la Défense. Or la question qui était censée être mise sur la table était celle du calendrier électoral et d'un nouveau report de la présidentielle. Retour sur ce premier round de négociations.
Alors que la médiation se poursuit à Bujumbura, des Burundais fuient les troubles et les violences que connaît le pays depuis que le président Pierre Nkurunziza a affirmé sa volonté de briguer un troisième mandat. Les autorités veulent rassurer, promettant un retour au calme, mais les départs continuent.
Au Burundi, qui vit au rythme d'une crise ponctuée de violences depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa décision de se représenter à un troisième mandat fin avril, on ne parle pas encore de constat d'échec, mais les négociations initiées par le président ougandais en début de semaine butent sur la question centrale du calendrier électoral.
La crise burundaise va s'aggravant faute d'une intelligence du cœur de la part du pouvoir et d'une médiation en perpétuel changement de personnages et surtout d'agenda. Une résistance armée a vu le jour et ce n'est ni le déni, ni la manipulation qui l'empêcheront d'exister.
La visite du médiateur ougandais a laissé des traces au niveau de l'oligarchie de Bujumbura.
Le parti au pouvoir qui s'attendait à un soutien sans conditions du président MUSEVENI a reçu une douche froide quand le médiateur a annoncé que les négociations doivent commencer tout de suite à Bujumbura.
Médiateur dans la crise burundaise, Yoweri Museveni a passé mercredi le flambeau à son ministre de la Défense, après un séjour express à Bujumbura. Avant de quitter la capitale burundaise, le président ougandais a obtenu l'engagement des protagonistes à dialoguer.
Une centaine de refugiés burundais sont arrivés dans la province du Katanga, où ils sont allés chercher asile pour se protéger contre des troubles politiques qui secouent actuellement leur pays, avec leur lot de violences.
Les candidats aux élections présidentielles, les Partis et Organisations Politiques de l'opposition ont écrit le 10 juillet 2015 une correspondance à Son Excellence Madame NKONSAZANA DLAMINI ZUMA, Présidente de la commission de l'Union Africaine.
Une fouille perquisition à la concession no45 de la 4e Avenue a été effectuée ce dimanche le 12 mai 2015 de 9h10 min à 10h 55 min par les policiers après l'arrestation d'un jeune appelé Nsavyimana Dieudonné soupçonné par certains policiers de porter un sac dans lequel il y avait un fusil. C'était dans le quartier Musama II de la commune de Kanyosha en Mairie de Bujumbura.
Quand ils sont au service, tous les policiers et militaires de la ville de Bujumbura sont actuellement sous la surveillance des miliciens Imbonerakure du Gouvernement en tenue civile et attendent le moment opportun pour les attraper quand ils tenteront de faire ce qu'ils ne veulent pas. L'information a été livrée par les imbonerakure de la commune de Kanyosha en Mairie de Bujumbura qui ont gardé l'anonymat pour question de leur sécurité.