Au moins dix mille personnes des quartiers Musaga, Kanyosha et des montagnes surplombant Musaga ont participé aux manifestations dans les rues de Musaga contre la candidature au troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza. C'était ce lundi le 4 avril 2015 à partir de 8h00 du matin.
Toute la rue principale macadamisée de Nyakabiga séparant deux quartiers de cette commune, Nyakabiga I et Nyakabiga II était pleine de gens manifestant contre la candidature au 3ème mandat du président du Burundi Pierre Nkurunziza. C'était ce dimanche le 26 avril 2015 entre 6 heures et 12 heures du matin.
Une réunion secrète s'est tenue à 16 heures le 19 avril 2015 au domicile de Monsieur Mbonasize , commandant adjoint chargé de la sécurité à l'Université du Burundi ; cette réunion avait pour objectif de programmer une visite pour photographier les stocks et restaurants universitaire du Campus de Mutanga. En effet, trois hommes inconnus se sont introduits dans ce campus dans l'avant midi de cette date, avec des signes clairs qui témoignent de la planification de destruction du stock et du restaurant universitaire du Campus Mutanga. Les informations révélées par les veilleurs du Campus Mutanga.
Les policiers de la ville de Bujumbura ont été renforcés par des Imbonerakure et des policiers venus des provinces de Bururi et de Makamba pour renforcer la sécurité dans la capitale du pays , Bujumbura. Selon des sources bien informées, ces milices Imbonerakure et policiers sont au nombre de 1500 et sont arrivés en Mairie de Bujumbura le 20 avril 2015 à 14heures. L'information a été livrée par un des policiers mais a voulu garder l'anonymat pour des raisons de sécurité.
Un infirmier de l'hôpital de Gisuru et en même temps agent de la documentation connu au nom de Josaphat a été arrêté par les étudiants du campus Mutanga au cabaret de campus appelé communément carrefour des idées. C'était samedi le 28 mars 2015 à 22h. Il a été accusé de vouloir perturber la sécurité.
Les faits
Il y a quelques mois, la Commission Electorale Nationale Indépendante-CENI, ou plutôt dépendante du parti au pouvoir le CNDD-FDD, a commencé la confection du fichier électoral pour les élections générales de 2015. Il y a deux semaines, des ordinateurs de cette commission ont pris feu ; jusqu'ici les mobiles de cette incendie n'ont jamais été portés à la connaissance des électeurs et de l'opinion publique en générale.
D'après nos enquêtes, l'enregistrement de plusieurs personnes comporte beaucoup d'irrégularités.
Ainsi, des milliers de personnes sont enregistrées alors que leurs cartes d'identité ne portent pas de numéros nationaux, ce qui fait que ce sont tous simplement des faux.
Des mineurs ont été enregistrés, comme si le ridicule ne tuait pas, imaginez qu'on trouve même sur ces listes des noms d'enfants nés en 2001 ou en 2014 !!!
Dix sept cadres du CNDD-FDD écrivent au Président Nkurunziza pour lui demander de rassurer le Parti et le Pays qu'il ne briguera pas un troisième mandat. Ils affirment soutenir la position du Conseil des Anciens du Parti et rappellent au Président le principe du parti qu'il faut toujours privilégier l'intérêt national et non celui personnel.
Parmi les signataires se trouvent le porte-parole du Président Léonidas Hatungimana, l'ex porte-parole du parti Onesime Nduwimana, la présidente de la ligue des femmes du CNDD-FDD, l'ancien Ministre Moïse Bucumi (député), le gouverneur de Bubanza et d'autres cadres de l'Etat. Chaque jour, le camp du Non au Troisième Mandat de Pierre Nkurunziza s'agrandit. Va-t-il enfin entendre ces cris des citoyens qui ne cherchent que la pais et le renforcement de la démocratie?
Douze ans après la date prévue de mettre en place la Commission Vérité Réconciliation (CVR) par l'accord de paix d'Arusha de 2000, l'Assemblée nationale burundaise l'a mise en place, mercredi le 3 décembre 2014, après une séance marathon de plus de huit heures.
Dotée d'un mandat de 4 ans, la CVR aura la tâche de faire la lumière sur les différents massacres interethniques commis depuis l'indépendance de 1962 à 2008, date de signature du cessez-le-feu avec la dernière rébellion du pays, d'établir les responsabilités ou promouvoir le pardon et la réconciliation.
Onze commissaires ont été choisis: Selon le genre , quatre femmes et sept hommes ont été désignés. Selon l'ethnie, six Hutus, quatre Tutsis et un Twa. Quatre membres sont des religieux tandis que les sept autres sont des politiciens.
Dans une réunion tenue dans une des permanences du parti au pouvoir et à laquelle participaient les deux personnalités suivantes: Monsieur Anatole Nzinahora, Directeur de la Régie des Oeuvres Universitaires et Monsieur Nimbona Célestin chargé de la sécurité à l'université du Burundi, les armes auraient été distribuées aux participants. Cette réunion avait pour objet d'échanger sur les modalités de distribution des armes en ce mois de novembre 2014. Cela a été révélé par un certain Ndayishimiye Etienne alias Kavyonzi, sentinelle au campus Kiriri, jeudi le 23 octobre 2014.
Malgré l'absence du recteur de l'Université du Burundi Gaston Hakiza dans une réunion qu'il avait convoquée à l'intention des délégués des classes ce mardi le 9 Septembre 2014, les étudiants ont profité de son absence pour prendre d'autres mesures afin de contraindre les autorités du Burundi à payer la bourse d'étude à temps. Le lendemain les étudiants des universités tant publiques que privées du Burundi, ont adressé une lettre de revendications de leurs droits au ministre ayant l'enseignement supérieur dans ses attributions.