La police a procédé tôt ce lundi matin à la destruction des guérites des veilleurs érigées à l'entrée des routes conduisant dans les différents quartiers de la commune Kinindo en mairie de Bujumbura. La population de ces quartiers est envahie par la peur au regard des incidents de violence observés dans leur commune ces derniers temps.
Les mandataires des partis politiques ont six jours pour demander l'accréditation auprès de la Ceni pour suivre l'enrôlement des électeurs.
Après que le porte parole du Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants ait nié à maintes reprises la présence des miliciens Imbonerakure et des militaires sur Kiriba Ondes en République Démocratique du Congo qu'il a fini par avouer après que la MONUSCO l'ait confirmé, des signes éloquents confirment la complicité de la Police Nationale du Burundi et des Forces de Défense dans la perturbation de la sécurité publique.
Un groupe de jeunes en armes se serait installé dans le quartier Mushasha précisément au lieu dit « Cacaca ». Les habitants des quartiers Rango et Mushasha sont inquiets. La police indique dit qu'elle est au courant de ces rumeurs et la sécurité a été renforcée.
Un bataillon d'au moins 700 miliciens Imbonerakure du Gouvernement du Burundi communément connus sous le sobriquet « Ba bikoti » terme en kirundi qui signifie en français « ceux qui portent de longs manteaux » du fait qu'ils portent tous de longs manteaux de même couleur à la tombée de la nuit. Ils patrouillent et contrôlent pendant la nuit les collines de Kiyenzi et de Nyamaboko de la commune Kanyosha en province de Bujumbura communément appelé Bujumbura Rural. Ils sont sous le commandement d'un certain Sungura alias Matwi. Nous détenons l'information de sources sures révélée par certains miliciens imbonerakure qui ont suivi la formation paramilitaire à Kiriba Ondes en République Démocratique du Congo, RDC en sigle.
La société civile du Burundi adresse un mémorandum au Président de la République du Burundi pour faire le point des vices qui caractérisent l'évolution du processus électoral afin que personne ne dise qu'elle n'a pas su. Ce même mémorandum est aussi destiné à susciter des interventions rapides de la part de tous ceux qui ont rôle à jouer dans les élections avant qu il ne soit trop tard.
Dans une réunion tenue dans une des permanences du parti au pouvoir et à laquelle participaient les deux personnalités suivantes: Monsieur Anatole Nzinahora, Directeur de la Régie des Oeuvres Universitaires et Monsieur Nimbona Célestin chargé de la sécurité à l'université du Burundi, les armes auraient été distribuées aux participants. Cette réunion avait pour objet d'échanger sur les modalités de distribution des armes en ce mois de novembre 2014. Cela a été révélé par un certain Ndayishimiye Etienne alias Kavyonzi, sentinelle au campus Kiriri, jeudi le 23 octobre 2014.
Une année après l'introduction de l'Ecole Fondamentale, Antime Mivuba, conseiller au Ministère ayant les Ecoles Fondamentales dans ses attributions relève sept grandes et graves erreurs que le nouveau système éducatif a connues après la première année scolaire d'expérimentation. Connaissant le système éducatif tel qu'il se présente, nous considérons ces erreurs comme les grands péchés pour les élèves de l'école fondamentale.
Un certain Emmanuel surnommé « Ma instruments », enseignant de l'Ecole Primaire Gasi de la zone Kigina, commune Nyabiraba , en province de Bujumbura Rural a été enlevé par un groupe des miliciens Imbonerakure en date 16 octobre 2014.
En 1982, le Liberia entrait dans le livre des records Guinness comme le pays ayant connu l'élection la plus frauduleuse de l'Histoire. En effet, en 1927 Charles Dunbar Burgess King fut élu avec 234 000 voix. Le comble est que l'électorat constitutionnel de l'époque n'était que de 15 000 personnes !