Il s'agit de Carina Tertsakian, de Human Rights Watch qui a fait un long déplacement avec ce simple message mais si lourd de signification ''Je suis venue encourager Pierre Claver Mbonimpa'', car estime Carina ''Human Rights Watch est très préoccupé par son emprisonnement. Nous considérons qu'il n'aurait jamais été arrêté, encore moins accusé de faute grave comme l'atteinte à la sureté de l'Etat'', précise-t-elle. Bujumburanews constate aussi que '' Les Burundais (sont) derrière leur plus illustre militant des droits de l'homme'' après avoir constaté les a activités du '' vendredi vert'' caractérisé notamment par des concert de klaxons et déclaration dont celle Béatrice Vaugrante, directrice générale d'Amnistie internationale pour le Canada francophone., pour qui au Burundi « Il y a vraiment un fond de violence politique et de répression''.
RFI constate aussi que '' La rue burundaise (est) sensible au sort de Pierre Claver Mbonimpa' une rue qui s'est exprimée au micro d'RFI pour dénoncer cette incarcération d'un véritablement monument du pays, une incarcération illégale et injuste qui ne fait que nuire à l'image du pays à l'extérieur. RFI qui revient sur l'hospitalisation du VIP sous les verrous alors que IWACU nous apprend que ''la France appelle à des mesures d'humanité'' en faveur de PCM, des mesures prévues par le droit national et par les conventions internationales auxquelles le Burundi a souscrit, car '' La France (est) préoccupée par la santé d'un défenseur des Droits de l'homme incarcéré au Burundi'' estime AFP. Malgré cette situation qui inquiète même au-delà des frontières, Burundi AG NEWS estime que ''la situation des Droits de l'Homme en 2013 progresse bien'' se faisant écho à sa manière d'un rapport de la CNIDH. Espérons en tout cas que PCM ne sortira pas de la prisons la tête en avant et surtout que son cadavre ne se retrouvera pas mystérieusement dans un sac, comme ces cadavres qui ont flotté sur le lac Rweru et qui n'ont été reconnu, ni par le Rwanda, ni par le Burundi dont les habitants confirment que ces cadavres nous ont été charriés à partir de l'autre côté de nos frontières.
RFI a constaté en tout cas que ''le Burundi renâcle à mener une vraie enquête'' alors que Bonesha nous appris que '' La CNIDH a entamé des enquêtes sur le cas des cadavres du Lac RWERU'' en veillant surtout sur d'éventuelles initiatives du procureur de cette région de Kirundo, car, a dit le président de la CNIDH, ''quand il y a mort d'homme automatiquement le procureur doit s'en saisir''. Bujumbura news fait état d' ''Une tension grave entre le Rwanda et le Burundi'' sans nous dire ni les signes ni la nature de cette tension sinon qu'il aurait des infiltrations rwandaise au Burundi. Et plus grave le site affirme sans le démontrer que ''cette tension est entretenue également par l'opposition qui veut à tout prix qu'il n'y ait pas des élections en 2015''.
Cinq ans de prisons pour un opposant
Il s'agit de Léonce Ngendakumana, président de l'ADC- IKIBIRO qui a comparu rien que pour avoir exprimé par écrit ses inquiétudes au secrétaire générale des Nations unies sur l'évolution dangereuse de la situation au Burundi. Burundi-AG-NEWS parle de '' l'affaire d'un Génocide imaginaire en préparation'', une affaire qui oppose L. Ngendakumana et le duo Rema FM et le CNDD-FDD. Pourquoi s'en prendre à Ngendakumana alors qu'il a fait la déclaration en tant que président de l'ADC- IKIBIRI ? Car ''L'ADC Ikibiri n'a pas d'existence légale'' répondent les avocats du duo. En tout cas RFI constate que '' l'opposant Léonce Ngendakumana assume ses déclarations'' et ''n'a voulu rien céder''. Son avocat estime qu'il s'agit ''d'un procès politique'', il parle même d'un procès de l'absurde'', car dit-il l l'infraction d'imputations dommageables, ne touche qu'une personne physique, ce qui n'est pas le cas pour radio FM et le CNDD-FDD. ''Burundi: 5 ans requis pour "dénonciation calomnieuse" contre un chef de l'opposition'' s'écrie AFP qui constate avec tous ses confrères que ces tracasseries ont un lien de cause à effet avec les prochaines élections.
Des pratiques et tricheries d'un autre âge.
Des élections justement, un politologue repris par IWACU estime que « La seule option qui reste à l'opposition est la coalition », un conseil presque entendu su du moins l'on en croit à XINHUA qui constate que '' neuf partis décident de se coaliser pour les élections de2015'', 9 partis qui ne sont en réalité que des partis satellites à celui au pouvoir et pour preuve, ils déclarent vouloir être ''une opposition participative, une opposition qui ne fait pas que dénoncer''. La même agence XINHUA nous apprend aussi que '' l'opposition exige de la transparence aux élections de 2015'', une opposition qui comprend notamment le MSD, le CNDD et le FNL-Rwasa et qui réclame le respect des engagements notamment la représentativité inclusive des partis politiques, des coalitions et des candidats indépendants et d es différentes sensibilités politiques dans les CEPI et les CECI en se convenant aussi sur les quotas. Bujumbura news révèle en tout cas que ''Le Cndd-Fdd en ébullition pour désigner son candidat'' alors que CNDD-BURUNDI.INFO fait état d'un torchon qui brûle au sein de la clique au pouvoir.
Le site du CNDD nous conduit en effet à travers les corridors silencieux conduisant à une salle abritant un spectacle désolant. '' Dans les coulisses du pouvoir: il se chuchote et se trame quoi?'' nous chuchote à haute voix CNDD-burundi.com pour qui Nkurunziza est décidé à se battre pour un troisième mandat tout en indiquant aussi que la guerre fait pourtant rage pour sa succession. A propos des élections toujours, IWACU nous révèle qu'il y a ''Recensement (en cours) des opposants du Cndd-Fdd, qui dément'', un recensement attesté par la circulation Gasanda, en commune et province Bururi d' une fiche attribuée au Cndd-Fdd qui recense ''le nombre des membres du Cndd-Fdd, le nombre des ennemis ou opposants, le nom du responsable d'une famille d'opposants et le nombre de ceux qui n'ont pas de carte d'identité nationale.
La fiche, divisée en deux, comprend le nombre de ceux qui n'ont pas de carte d'identité (les militants du Cndd-Fdd et les opposants)''. La fiche est reproduite par CNDD-Burundi.com dans un article intitulé ''Recensement des opposants du parti Cndd-Fdd''. Burundi Transparence constate que malgré les coups bas du parti au pouvoir '' A Cankuzo, une fumée noire couvre tous les membres du parti Cndd-Fdd '', un article qui révèle les guéguerres à l'internes des responsables du parti au pouvoir au niveau régional et local et dont ses propres militants s'éloignent comme jadis l'on s'éloignait des lépreux. Et que ne font-ils pour garder les troupeaux dans la bergerie ? Tout. Y compris le Flambeau.
Ce flambeau qui a fait le tour du pays soit disant pour renfermer la paix, et au cours duquel '' 112.000 tôles distribuées à travers le Flambeau de la Paix'', nous révèle Xinhua qui constate que ''un convoi de camions chargés de matériel de construction, essentiellement de tôles a parcouru 2.350 km et traversé 86 communes sur les 129 que compte le pays'' une véritable campagne électorale qui ne dit pas son nom. '' Pierre NKURUNZIZA : Un sorcier pasteur venu de la Tanzanie''. C'est ainsi qu'à titré CNDD-Burundi.com pour qui cette idée du flambeau n'est que du copier-coller, copier en Tanzanie, une pratique qui prend source au mont Kilimandjaro, une pratique satanique en réalité qui viserait à envoûter les foules et les garder ainsi sous soumissions. CNDD-burundi.com constate aussi que les chansons accompagnant cette course presque folle appellent Pierre Nkurunziza à rester au pouvoir.
Mais enfin sera-t-il candidat ?
'' la CENI acceptera la candidature de Nkurunziza si ...'' affirme IWACU reprenant les propos d'une source de la CENI pour qui la candidature sera acceptée ''s'il remplit les documents exigés par l'article 101 du code électoral''. Aucun des documents ne faisant référence aux nombre de mandats du président'' . Bujumburanews estime lui qu'''Un civil autre que Nkurunziza fera du CNDD-FDD, le « Chama Cha Mapinduzi » burundais''.
L'article prie de tous ses vœux pour que Nkurunziza ne revienne pas au pouvoir car étant devenu une véritable menace pour son propre parti car devenu un seul membre puissant et que plus est ne veut pas céder le fauteuil aux autres. Le président de la CENI fait l'état des besoins pour ces élections. ''les élections de 2015 auraient besoin de plus de 4,8 millions USD'' estime-t-il, même si certains ne se font plus d'illusion sur ces élections. '' Le pouvoir ne peut pas garantir des élections libres, apaisées et transparentes'', a titré IWACU qui a repris les propos d'un membre du FRODEBU, alors que dans une interview accordé à CNDD-Burundi.COM, le président du CNDD Léonard Nyangoma se montre sceptique sur la question de participer ou pas à des élections qu'il estime truquée à l'avance, car indique-t-il cette participation risque d'être une légitimation des résultats déjà truqués. Tout cela fait croire que ''Le Burundi est à la croisée des chemins''. Un titre d'Arib annonçant un séminaire du 22 septembre à Bruxelles sur les grands défis qui attendent le Burundi à savoir la transparence des élections, dégager la population de la spirale de la pauvreté et le frein au recul du respect des droits fondamentaux.
Pierre Candidat à l'OIF
Pierre Buyoya a fait une grande sortie médiatique après son périple français où il est allé chercher des soutiens à la tête de la francophonie. ''Candidat à la tête de l'OIF, Pierre Buyoya confronté à son passé putschiste'', constate AFP qui dans une autre dépêche reprend le même titre avec une nuance de taille '' Candidat à la tête de l'OIF, Pierre Buyoya balaye les réserves sur son passé putschiste'', AFP estime que la candidature de Pierre Buyoya se heurte aux réticences de certains pays qui veulent pas d'un secrétaire général ayant accédé au pouvoir à deux reprises par des coups d'Etat. Réplique de P. Buoya : ''ce qui compte, ce n'est pas comment on est venu au pouvoir, ce qui compte, c'est ce qu'on a fait du pouvoir" indique –il tout gaillardement.'' Pierre Buyoya à Paris pour défendre sa candidature à la tête de l'OIF'', a titré RFI avec une interview accordé par l'ancien président Burundais '' le grand problème en Afrique, ce n'est pas comment on accède au pouvoir, c'est comment on quitte le pouvoir''.
Faisant le bilan de cette sortie médiatique, Bujumbura news estime ''A Paris, BUYOYA n'a convaincu que lui-même'' et que cette candidature s'éloigne de plus en plus de son objectif depuis que les médias européens ont décidé de resurgir le passé de putschiste de Pierre. Et qui dit putschiste dit dictature et crimes politiques, précise Bujumbura news qui n'est pas du tout tendre avec l'homme de Rutovu. Et pour preuve il est le seul à avoir publié une lettre de ce qu'il a appelé le collectif des victimes de Pierre Buyoya, une lettre adressé au président français contre la candidature de Buyoya et paradoxalement signé par un très mystérieux activiste politique qui se nomme Ciramunda Richard.