Cher lecteur, merci de ne pas vous inquiéter sur la liaison des paragraphes qui composent cet article. Leur liaison est bien claire. L'article parle des individus d'un même pays. Ne pensez non plus à un poème. Il n'en est pas un. L'introduction est tirée des lèvres véridiques d'Alfa Blondi.
Sa spécialité est son style de pourquoi. Pourquoi justement ? Parce qu'il s'agit de répondre à des pourquoi.
Depuis l'après-midi de ce jeudi le 14 aout 2014, le président Nkurunziza accompagné par son pasteur Denise NKURUNZIZA a pris l'avion pour la République Populaire de Chine. La diplomatie a préféré le terme de visite de travail. Une visite dont la durée n'a pas été précisée. Pourquoi ? Parce qu'on ne sait pas la date à la quelle les arrangements prendront fin. Non et non. Des sources sures indiquent qu'il part pour arranger ses propres affaires et celles de ses acolytes. Rencontrer les étudiants en cours de spécialisation et des hommes d'affaires n'est qu'un faux fouillant.
Au fait, il va chercher des prix selon sa tradition de vouloir convaincre tout le monde qu'il est une personnalité très populaire à l'intérieur qu'à l'extérieur de son pays. Cette fois ci, un titre de «Professeur Honoraire » lui sera décerné à Nanjing par on ne sait qui. Des Professeurs et des professeurs, vous m'en direz les nouvelles. Sa tradition, il faut le répéter. Dès son installation au pouvoir, il a inventé des croisades pendant lesquelles des stars en majorité évangélistes sont invitées pour lui jeter des fleurs en sonorisant le nom de Dieu, mot qui frappe fort les tympans des burundais. Voleur à la tire. Pourquoi prier pour ceux qu'on n'aime pas. Cela s'appelle en religion restriction mentale. Sigmund Freud dira un délire.
Sans doute, vous avez soif de comprendre la réalité de ces prix, à vrai dire, ce sont des scènes de aux théâtres auxquels sont conviés aveuglement des dizaines de milliers de citoyens, veuves et écoliers confondus longent les rues menant au palais présidentiel sous un soleil accablant; tout cela pour attendre et acclamer le retour du super président truffé de prix après avoir vidé les deniers publics contre des voyages à valeur d'une poule. Voleur à la tire.
A mots ouverts, le public n'a jamais connu le théâtre en question. Pour récupérer les fonds spoliés de deniers publics, les moutons de la République selon l'expression de Blondi entrent en contact avec des sociétés, associations ou organisations étrangères. Les Nkurunziza leur versent des fonds et leur promettent des commissions. Ainsi, ces soi-disant partenaires décernent des prix tirés des fonds déposés par les Nkurunziza. Apres cette scène, les partenaires de seconde zone remettent les fonds aux voleurs déposants pour que ces derniers échappent aux inquiétudes des banquiers nationaux et internationaux. Voilà ce que le commun de mortel appelle Prix. Voleur à la tire par la ruse.
Arrivé à Bujumbura, tous les gros poissons du régime sont obligés de féliciter leur baleine par des cotisations dont le montant varie en fonction du poste occupé et sont vite déposées dans les caisses de la baleine. Certaines sources proches de NKURUNZIZA affirment que ces fonds sont utilisés, souvent après beaucoup de malentendus, pour remercier les féticheurs et marabouts venus de plusieurs pays du monde. C'est le cas de Monsieur BAPFINDA, ex administrateur de la Commune NYANZA-LAC qui pour ces genres de services mafieux rendus au Président a été nommé conseiller d'Ambassade à New Delhi, en Inde. Double escroquerie.
Tenez, pour comparaison, certains voleurs à tire utilisent des trucs ou des outils pour voler un portefeuille. Les pratiques les plus récurrentes consistent à tacher les vêtements d'une victime pour détourner son attention ou déchirer la poche de sa veste pour pouvoir lui subtiliser son portefeuille sans être remarqué . Ils n'opèrent pas seuls, ils ont des complices pré positionnés pour faire le jeu de diversion.
Des trucs ou des outils de ce type sont des événements appelés décernement des prix.
Ils ont taché les vetements des burundais par des signes distinctifs de leur parti Notre portefeuille est notre denier et les complices s'appellent les Bagumyabanga de haut niveau, les voleurs ou escrocs de la République.