Un montant par exemple d'une bourse de quatre mois de l'année académique 2012-2013 qui n'a pas encore pris fin a été retiré pour chaque étudiant. Le retrait n'a pas été fait successivement, mais en douceur. Dans les lignes qui suivent, nous allons montrer comment ont été effectués les retraits des trois mois : Juillet, juin et Avril.
Au début, la justification était que le retard de la bourse des étudiants provient du retard occasionné par le Bureau des Bourses d'Etudes et des Stages. Mais les informations du Bureau des Bourses d'Etudes et des Stages prouvent que ce bureau est toujours en ordre et verse régulièrement donne la bourse d'études tous les mois.
1. Pour le mois de juillet 2013, chaque étudiant externe a perçu 6.000F Bu au lieu de 30.000Fbu. Ce qui correspond à un détournement de 24.000FBu pour chaque étudiant externe. Pour les 10.000 étudiants externes de cette année académique, 240.000.000F ont été détournés et empochés certainement par les patrons de l'université.
Au mois de juin 2013, chaque étudiant externe a perçu 9.000Fbu comme bourse d'études au lieu de 30.000Fbu, donc 21.000FBu ont été détournés pour chaque étudiant, pour les 10.000 étudiants externes, donc 210.000.000Fbu ont été détournés.
Le mois d'avril 2013, seuls 300 étudiants qui ont répondu à l'appel d'enregistrement au rôle académique pendant la grève qui a duré 2 mois. Seule cette poignée de trois cents étudiants ont pu bénéficier de la bourse d'études, chacun ayant touché 30.000F sans considérer qu'ils étaient internes ou externes. Cela sous-entend que sur les 13.000 étudiants (10000 étudiants externes et 3000 étudiants internes), 12700 étudiants qui ne se sont faits enrôler et un montant de 810.000.000F de leur bourse d'études a été empoché par les autorités de l'université et leurs complices. Notons aussi que ces 300 étudiants qui ont pu toucher la bourse d'études, sont retournés dans les auditoires avec les autres à la fin de la grève.
Pour les mois d'avril, juin et juillet seulement, la totalité de la bourse d'études détournée des étudiants de l'Université du Burundi est de 1.260.000.000Fbu.
Pour le mois de juin, Gaston Hakiza, recteur de l'Université du Burundi a tenté de donner des explications sans convaincre de l'affectation des 7.000Fbu qui ont été retirés de la bourse des étudiants. Selon le recteur, cette somme a servi pour faire soigner un étudiant connu sous le nom de Kiremwa, celui-ci étant un militant de la milice du parti au pouvoir Imbonerakure du campus Mutanga de l'Université du Burundi. Cet étudiant porte généralement un T-Shirt des imbonerakure, il force les autres étudiants à adhérer au parti au pouvoir. Un jour, il a énervé les étudiants qui refusait d'adhérer à la milice Imbonerakure, par la suite, une bagarre a éclaté et Kiremwa a été sérieusement battu.
Un autre argument farfelu qui ne pèse pas lourd avancé par Gaston Hakiza était de sanctionner les étudiants grévistes pour les jours qu'ils ont passés dans la protestation contre les retards de paiement de leur bourse d'études.
2. Gaston Hakiza, recteur de l'Université du Burundi, vient de sortir ce jeudi le 24 juillet 2014 une note pour annoncer que pour tous les nouveaux étudiants des premières années inscrits au rôle académique récemment pour l'année académique 2013-2014, leur bourse d'études sera calculée et payée à compter du début des cours. Pour rappel, depuis la création de l'Université du Burundi en 1963, la bourse des étudiants des premières années a été calculé à compter de la date de l'inscription au rôle académique. Ce que Gaston Hakiza vient de faire n'est autre que sa manœuvre habituelle de voler la bourse d'études des 4000 nouveaux étudiants. Si Gaston Hakiza retarde les cours pendant un mois, il pourrait ainsi encaisser 120.000.000Fbu, et pendant 2 mois, il encaissera 240.000.000Fbu. Les cours devraient normalement directement commencer pour les nouveaux étudiants car ceux des premières années ont déjà terminé les examens de la deuxième session.
3. Pour le cas des étudiants dont l'année académique dépasse 12 mois, les autorités de l'Université du Burundi disent que ces étudiants ne bénéficieront plus de la bourse pour toute la période de dépassement des 12 mois. Les étudiants de l'Université du Burundi ne comprennent pas pourquoi ils ne toucheront pas leur bourse d'études alors que tout le personnel de l'université continuera à être payé. Ils ne comprennent pas non plus pourquoi ils sont toujours victimes de cette situation indépendante de leur volonté.
Vers la fin de l'année académique 2013-2014 qui vient de commencer par l'inscription en rôle et en cours des nouveaux étudiants, ces derniers verront leur bourse d'études coupée pour la raison qu'ils ont dépassé 12 mois de cours et la même somme d'argent sera empochée par les mêmes autorités de l'Université du Burundi alors que ce retard a été occasionné par le recteur de l'Université. Une nouvelle grève pour les nouveaux étudiants qui n'ont pas encore posé leurs pieds dans les auditoires se profile déjà à l'horizon.
En plus des détournements de la bourse des étudiants, des cas de corruption sont observés :
1. Pour le cas de confection des cartes de résidence considérées comme des cartes d'identité complémentaires à l'Université du Burundi, le Directeur de la Régi des Oeuvres Universitaires, Monsieur Anatole Nzinahora s'est permis de couper 600Fbu de la bourse de chaque étudiant qui héberge un maquisard dans le jargon universitaire, un maquisard étant un étudiant qui a eu une faveur de partager une chambre au campus universitaire avec un ayant droit. Sans consentement des concernés, en l'occurrence les étudiants, cette somme a été coupée à la source et personne n'est au courent de sa destination. Il est difficile de connaître le nombre exact des étudiants pour qui on a spolié cette somme.
En effet, Anatole Nzinahora se sert des étudiants naïfs militants du CNDD FDD qui hébergent des maquisards, il leur demande de prendre des cartes de résidence, et malheureusement, ce sont ces derniers qui sont tombés dans le piège du Directeur de la Régi des Œuvres Universitaires, leur maigre bourse d'études a été amputée de 600F.
2. Pour le cas d'attribution des chambres aux campus universitaires, et surtout au campus Mutanga, les critères sournois arrêtés par le Directeur de la Régi des Oeuvres Universitaires Anatole Nzinahora sont : Appartenir au CNDD-FDD et payer 10.000F. Les percepteurs de cet argent l'acheminent immédiatement chez Nzinahora Anatole. Les plus connus de ces percepteurs sont Jean Marie Ndikumana de l'IPA-Biochimie et Ernest Nzambimana du département de l'Economie Politique de la Faculté d'Economie, les deux étant tous militant au sein de la milice Imbonerakure.
3. Le cas de la location des locaux situés à l'Avenue du Large de la commune Kinindo pour les étudiants des premières années et de la deuxième année de la Faculté de Droit est une autre forme de détournement de grosse somme d'argent.
Dans l'une des classes de l'Institut Pédagogique Appliquée, IPA en sigle, où Anatole Nzinahora enseigne, il a déclaré à ses intimes ceci un jour : «Un jour où Rufyiri Gabriel le saura, nous serons immédiatement emprisonnés », Rufyiri Gabriel est le président de l'Organisation de Lutte Contre la Malversation Economique, OLUCOME en sigle. Anatole a fait cette déclaration après avoir informé les étudiants du montant du loyer annuel salles de cours situées à l'avenue du large en commune de Kinindo : Deux milliards deux cent millions de francs burundais par an. Avec 600 millions, on peut construire 3 amphithéâtres pouvant accueillir tous les étudiants des premières années et de la deuxième année de la Faculté de Droit et qui deviendront propriété de l'université. Selon nos sources, toutes ces maisons louées comme salles de cours appartiendraient à Gaston Hakiza, recteur de l'Université du Burundi et à Rénovat le représentant légal de l'Université Lumière de Bujumbura. Par conséquent, avec de telles sommes d'argent colossales volées. Gaston Hakiza ne peut en aucun cas favoriser la construction des auditoires ou des amphithéâtres pour le pays car il va tout faire pour que les 2.200.000.000Fbu par ans de location finissent régulièrement dans ces poches et celles de Rénovat, représentant légal de l'Universite Lumière de Bujumbura.
Dans ces conditions, il est clair que ce sont les autorités de l'Université du Burundi qui indirectement fomentent et provoquent les grèves, les activent, puis prennent des mesures pour chasser les étudiants des campus pour encaisser des sommes énormes d'argent. Les étudiants qui sont souvent en grèves suite à une vie intenable, une conséquence en partie du détournement de leur maigre bourse d'études sont souvent incompris par beaucoup de citoyens, mais ont raison de grever. Malheureusement, ce sont les autorités de l'université du Burundi qui profitent toujours des grèves. Le Ministre ayant l'enseignement supérieur dans ses attributions, Monsieur Joseph Butore, est là comme un statut et ne dit rien, il est certainement complice dans ces manœuvres aux allures mafieuses orchestrées principalement par le recteur de l'université.
Quand les étudiants haussent le ton pour réclamer que leur bourse soit versée dans les délais. Gaston Hakiza, Anatole Nzinahora et Joseph Butore commencent à jubiler car c'est de la misère des étudiants qu'ils ramassent d'énormes sommes d'argents. La bande des trois hommes devrait être remerciée et traduite en justice, mais, tout le monde se demande où est Nkurunziza Pierre à qui Joseph Butore devrait rendre compte. Malheureusement, Nkurunziza est occupé ailleurs, il est souvent est entrain de ramasser les miettes de la population burundaise qu'il a appauvrie et rendue très misérable, il laisse Hakiza et sa compagnie se débrouiller comme il le fait. Le peuple, le pays dont l'indice de développement humain place le Burundi parmi les 5 pays les plus pauvres du monde ne figurent pas dans les priorités et préoccupations de Nkurunziza.

