Excellence Monsieur le Président,
Au nom du Groupe de Réflexion sur l'Avenir Démocratique, Economique et Social du Burundi (GRADES-KAZOZA), j'ai l'honneur de m'adresser à votre haute autorité afin de me joindre aux nombreuses voix qui vous demandent de relaxer le Président de l'APPRODH , l'Honorable Pierre Claver Mbonimpa. La détention arbitraire de cet éminent défenseur des droits de l'homme vous enfonce dangereusement et ternit de plus belle l'image déjà écornée de votre Système. En outre cette détention déboussole le peuple qui vous a soutenu et certains de vos camarades car elle dénature l'objet de votre lutte d'hier, au maquis.