dimanche, 25 mai 2014 06:24 Écrit par 

Revue de presse 14: Réactions en cascade à l’incarcération de Pierre Claver Mbonimpa et la conférence de Bruxelles de Léonard et Alexis

C'est ce vendredi noir du 16 mai que Pierre Claver Mbonimpa (PCM) a été conduit en prison après avoir passé une nuit au commissariat général de la Police judiciaire. Et tout cela après une grotesque accusation de '' fausses informations'' qui, selon le pouvoir CNDD-FDD, équivalent à une haute trahison pour menace intérieure et extérieure de toute une nation. ''Arrestation d'un activiste connu des droits de l'Homme au Burundi'', avait indiqué la Pana. Le président de l'Aprodh écroué pour atteinte à la sûreté de l'Etat'' a titré Arib.info. RFI constate en tout cas que ''L'arrestation de Pierre-Claver Mbonimpa suscite de nombreuses réactions'', elle parle même de ''polémique sur l'arrestation d'une figure de la société civile''. La RFI constate aussi que le parquet reproche à Pierre-Claver Mbonimpa d'avoir produit en guise de preuve parmi les photos et témoignages que son organisation avait recueillis un cliché montrant les corps de jeunes en tenue militaire.

'' Des OSC mobilisées pour exiger la libération du président de l'Aprodh'', a titré Arib.info qui reprend les propos des OSC burundaises dont le FOCODE pour qui si PCM a utilisé cette photo dans la seule perspective d'aider la justice burundaise, il n'a commis aucune infraction''. Le FORSC, estime de son côté que cet activiste des droits de l'Homme est victime d'un pur montage puisque, dit-il, « alors qu'il comparaissait à la Police judiciaire comme détenteur d'une information susceptible de contribuer à mettre la lumière sur les allégations d'entraînements paramilitaires, Pierre Claver Mbonimpa s'est vite retrouvé rangé parmi les ennemis de la Nation qui ne méritent rien d'autre que l'arrestation immédiate ». l'OAG ne demande ni moins ni plus au gouvernement que de le « libérer immédiatement et sans condition et de faire diligence pour mener des enquêtes approfondies et indépendantes sur les allégations en rapport avec les entraînements paramilitaires effectués à l'est de la République démocratique du Congo », allégation dont PCM, infatigable défenseur des droits humains, avait fait état. C'est ainsi que IWACU.org indique que : '' Le Forsc exige la liberté de Pierre Claver Mbonimpa « pour l'honneur du pays »'' reprenant ainsi l'en-tête de la déclaration des OSC réunis au sein du FORSC. Le FORSC qui a dénoncé la politique de deux poids deux mesures, car quand bien même, PCM se serait trompé de photo, faudrait-il voir l'intention qui n'était point de nuire . Sinon fait-il remarquer, même le président de la République a déclaré en 2006 avoir des preuves irréfutables d' un coup d'Etat en préparation, preuves qu'il n'a jamais exhibé. '' Faut-il pour autant l'arrêter'' demande le Forsc qui pense que l'essentiel est de voir quelle était son intention.

Arib.nfo indique qu'en tout cas ' Pierre Claver Mbonimpa fait l'objet d'accusations douteuses'' en reprenant la prise de position de Human Right Watch dont une déclaration titre '' Un défenseur éminent des droits humains arrêté'', PCM fait l'objet d'accusations douteuses liées à des commentaires à la radio, précise l'organisation internationale de défense des droits de l'homme. Pour Daniel Bakele, directeur de la division Afrique à HRW, il y a éventualité que' Mbonimpa ait été arrêté ''pour motif de le harceler en raison de son travail important en faveur des droits humains'' car dit-il, ''les chefs d'accusation supposés ne représentent pas une infraction pénale crédible, et il devrait être relâché immédiatement''. HRW rappelle l'obligation qu'ont les gouvernements de ''protéger les défenseurs des droits humains contre les risques auxquels ils peuvent se trouver exposés du fait de leur travail, et ce conformément à la Déclaration de l'ONU sur les défenseur des droits de l'Homme adoptée en 1998 en Assemblée générale, donc en présence du Burundi. Car ces défenseurs ont un travail spécial qu'est celui de « promouvoir la protection et la réalisation des droits de l'homme et des libertés fondamentales. » HRWsaisit l'opportunté de rappeler que PCM n'était pas, et ne reste pas n'importe qui car ayant ''reçu plusieurs prix internationaux pour son travail en faveur des droits humains''.

Ce n'est pas seulement la société burundaise et d'autres ONGs qui ont réagi. L'UE a exprimé sa préoccupation suite à l'arrestation de Mbonimpa'' selon Arib. Info qui comme d'autres sites, reprend la'' Déclaration de la Délégation de l'Union européenne sur le climat politique et l'arrestation du président de l'APRODH''.Une déclaration qui demande notamment au gouvernement burundais que'' tout soit mis en œuvre pour que les procédures judiciaires et les droits de l'accusé soient respectés, dans ce cas tout comme dans d'autres cas récents mettant en cause l'exercice des libertés d'opinion et d'expression'', un élément essentiel pour garantir un environnement politique adéquat pour les futures élections, ajoute-t-elle. La même déclaration rappelle le rôle de la société civile ''dans le fonctionnement équitable de la justice et de toute mesure et initiative permettant d'apaiser le climat politique". '' les diplomaties américaines et européennes préoccupées par la détention de Pierre Claver Mbonimpa'', a titré IWACU. Il fait remarquer qu' après la déclaration la veille de la Délégation de l'UE sur le climat politique au Burundi et l'arrestation du président de l'Aprodh, c'est au tour du Département d'État de s'exprimer. Dans sa déclaration un peu moins diplomatique d'ailleurs, l'ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies, Samantha Power, a été plus explicite en demandant au gouvernement, accusé d'armer les Imbonerakure, « de régler les appréhensions au lieu de s'en prendre à ceux qui rapportent les informations. ». On notera en tout cas que Délégation de l'Union européenne au Burundi n'a pas manqué de se féliciter de la tenue de l'atelier d'évaluation de la feuille de route , qui aurait contribué à l'approche inclusive nécessaire à la tenue des prochaines élections. Iwacu fait aussi observé que la porte-parole du Département d'Etat, Jennifer Psaki, a quant à lui « exhorté le gouvernement du Burundi à respecter tous les droits de M. Mbonimpa, conformément à la loi burundaise et aux droits humains internationaux », soulignant que « l'ambassade américaine à Bujumbura tente de s'entretenir avec le ministre burundais de la Justice. » Et c'est tout dire. Et tout écrire. Iwacu qui pour ce cas s'est spécialisé dans les prises de positions des uns et des autres, avec ce titre '' SNR, FDN, ADC Ikibiri : les différentes réactions aux affirmations de Pierre Claver Mbonimpa''.

Pour la SNR en effet, les prétendues preuves de PCM ne sont rien d'autre qu'''un chantage de la part du président de l'Aprodh'', car dit-il, rien ne prouve, par ailleurs, que les photos qu'il dit détenir ont été prises en RDC. Et de conclure que ''Pierre-Claver Mbonimpa fait de cette question un fond de commerce''. Et pour preuve, dit Télésphore Bigirimana, porte-parle de la SNR, ''le président de l'Aprodh propose souvent aux jeunes gens qu'il héberge chez lui de se rendre en RDC pour s'y réfugier et dire qu'ils sont persécutés par le pouvoir de Bujumbura''. « Nous avons des preuves sans oublier que lui-même se rend régulièrement dans ce pays quitte à se demander si son association y exerce ses activités'', précise-t-il. La FDN, par le biais de son porte-parole jure ne rien savoir de ce qui se passe à Kiliba Ondes. Le Colonel Gaspard Baratuza, dit, n'être pas en mesure d'infirmer ou confirmer les déclarations du président de l'Aprodh. ''la justice doit faire son travail et dégager la lumière sur les preuves que dit détenir le défenseur des droits de l'Homme'' Et conclut-il : « A l'armée, nous recrutons et formons nos hommes officiellement au su et au vu de tous ». '' « Nous avons toujours dit que ces jeunes Imbonerakure constituent une milice et personne n'a voulu nous écouter. », a renchéri Léonce Ngendakumana de l'ADC IKIBIRI. Il précise que la formation des milices Imbonerakure vise deux ojectifs : primo,leur enrôlement au fur et à mesure dans la police et l'armée afin de perturber les élections de 2015 et de pouvoir les rejeter si le CNDD-FDD les perd, et secundo, les envoyer en mission de maintien de la paix comme en Somalie, en Centrafrique et ailleurs. Agathon Rwasa trouve qu'il ne devrait même pas y avoir de polémique sur la présence des jeunes Imbonerakure sur le sol congolais : « S'il y a une menace contre le Burundi, les autorités devraient le dire à tout le monde pour qu'on combatte cette menace ensemble. » Pour lui donc, la question se pose par rapport aux Imbonerakure qui circulent avec des armes au Burundi. Ce qui n'est plus à prouver, dit-il. Iwacu qui nous apprend aussi qu'il a contacté le porte-parole du CNDD-FDD pour qu'il s'exprime sans succès. Dans tous les cas l'arrestation de PCM avait été décidée mercredi soir à la police judiciaire des parquets Jabe en commune urbaine de Bwiza. Cette réunion aurait vu la participation de 4 officiers de police et un agent du service national de renseignement qui aurait tout planifié à l'avance.

Bujumburanews titre : ''Pierre Claver Mbonimpa, le plus gros poisson tant recherché par Pierre NKURUNZIZA'', car constituant un obstacle à son troisième mandat auquel le chef de l'Etat rêve tant. Et chaque démon autour de lui doit prouver son génie en essayant une formule qui aiderait à dénouer l'énigme du troisième mandat. ''C'est ainsi que les généraux du CNDD-FDD ont convergé sur le choix d'armer et former militairement les Imbonerakure pour la cause du troisième mandat du Commandant et Magistrat suprême qui leur a promis à son tour l'impunité totale, et l'élimination de quiconque dénoncera les dommages causés par les préparateurs de ce sublime cadeau''. Le très proche du parti au Pouvoir, Burundi Information pose et répond à cette question : '' Pourquoi Pierre Claver Mbonimpa a été arrêté ? Car écrit-il, PCM a tenté de fuir comme Sinduhije Alexis, alors qu'il était accusé ''d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat pour avoir tenté d'inciter la population à la révolte contre les pouvoirs publics délit passible de trois ans de prison. Ensuite d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat pour avoir tenté de créer une crise diplomatique entre le Burundi et la République Démocratique du Congo (RDC). Délit passible de cinq ans de prison ainsi que le faux et usage de faux''. Pour Burundi Information, PCM avait décidé de voler au secours de son compère (Léonce Ndikumana) qui reste malheureusement dans les collimateurs de la justice. Et de constater que ''Ironie du sort, les deux amis, par la force des choses et contre toute attente, viennent de se retrouver pris en sandwich par le code pénal. Personne n'avance, personne ne recule''. Des cartes mal jouées ?, demande-t-il, avant de constater que ''L'AdC Ikibiri pour qui roule une partie des activistes de la prétendue société civile, se retrouve aujourd'hui comme un naufragé au milieu d'un océan houleux''. ''Mais pourquoi lui ?'', s'était interrogé RPA qui affirme son incompréhension puisque PCM n'avait rien dit de nouveau, car les entrainements des Imbonerakure avaient déjà été confirmés par des congolais, le très controversé officier de la SNR Kazungu avait été vu à l'œuvre par ces derniers, des cadavres avaient été rapatriés, toutes ces informations avaient été relayées par Radio Okapi de la Minusco.

Seulement, l'arrestation de PCM a été précipitée par sa participation dans l'émission Kabizi de RPA, soit une semaine après la diffusion de ces informations dans différents médias, informations que n'a fait que confirmer PCM. A ce propos justement, Bujumbura news émet le souhait de tout le monde aujourd'hui : un ''besoin d'une justice impartiale pour le Burundi !'' Car, dans ce cas bien précis, '' que Mbonimpa produise des preuves ou pas, le rôle de mener des enquêtes revient au gouvernement.., les citoyens ont le devoir et le droit d'informer, et Pierre Claver Mbonimpa a joué son rôle !'' Bujumbura news qui par ailleurs nous apprend que ''MBONIMPA a raison, la photo est authentique''. Il parle de la photo tant controversée, car d'après Bujumburanews ''le plus rocambolesque c'est les accusations qui reposent sur un seul élément matériel: Une photo''. Bujumburanews nous apprend que sa rédaction est entrée en contact avec le responsable du site http://www.madagate.com, un site malgache qui a publié cette image qui fait polémique. ''Le webmaster du site nous a confirmé que le rédacteur de l'article en la personne de LUGAN Bernard lui a envoyé l'article pour publication en date du 3 avril 2014. Trois jours plus tard, il a ajouté la photo en question en complément. Cette image a été retirée dans la banque d'images du darkinoise. Cette dernière nous a confirmé que l'image a été bel bien prise à l'est de la RDC et que les personnes décédées sur la photo sont bel et bien des burundais tombés lors des accrochages au début du mois d'avril 2014.''

Dans un tel contexte où même les activistes des droits de l'Homme sont pourchassés'' Qu'attendre de nos politiciens d'ici 2015 ?, se demande IWACU sous la plume de JM Ngendahayo qui constate que, ''que ce soit le fait du prince directement ou non, Hussein Radjabu est toujours en prison, Léonard Nyangoma toujours en exil, Alexis Sinduhije actuellement en cavale et bien d'autres dans le collimateur d'un système judiciaire de plus en plus décrié pour ses manquements criants à l'éthique du métier''. Il égratigne cette opposition qui pour lui affiche ''une attitude tantôt de vierge effarouchée, tantôt d'enfant pleurnichard et apeuré''. Un climat apaisé est en tout cas nécessaire pour les uns et pour les autres, comme est nécessaire l'exposition des programmes de ces princes qui souhaitent nous gouverner car demain, dit-il, '' on ne sera pas choisi pour la taille de son nez ou ses origines régionales ou claniques. Si aucune terreur n'est exercée, aucune manipulation n'est opérée, le choix portera sans doute sur l'excellence et la clarté du programme proposé pour le développement du Burundi''. La feuille de route ou son respect suffira-t-elle pour créer cette atmosphère ? Est-il en tout cas que cette feuille a fait parler d'elle au courant de la semaine. RFI constate que ''les partis politiques se retrouvent pour parler du processus électoral''. Elle a fait le point sur cette feuille en vue des élections de 2015 pour constater positivement l'adoption d'un code électoral par les acteurs politiques. Elle soulève les inquiétudes du BNUB sur la circulation illicite des armes, mais aussi le niveau de violence et notamment politique tout en constatant les divisions en ailes de l'opposition.

''Bujumbura et l'ONU évaluent leur feuille de route pour un climat politique apaisé'' ; a titré Arib. Info qui insiste sur certains des propos du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour qui '' "Si dans un élan patriotique toutes les parties concernées font preuve de bonne volonté, nous avons des raisons d'espérer que nos efforts seront couronnés de succès, que les attentes légitimes de la population burundaises seront satisfaites" et que
"Nous aurions eu raison d'espérer de faire reculer l'intolérance et son corolaire : la violence politique. Espérer de voir s'épanouir la libre expression des valeurs démocratiques, sans avoir peur de perdre sa vie ou celle des autres, ses biens ou ceux de la collectivité, son intégrité morale ou l'âme même de la nation''. Sur la question de l'armement des milices, IWACU constate que ''la diplomatie onusienne joue l'apaisement'' alors qu'elle est ''pressée de toutes parts de confirmer ou d'infirmer « la distribution d'armes au Burundi par les autorités''.

Mais, même divisées, ''L'opposition se dit prête à défier Nkurunziza lors des élections de 2015'' ; c'est l'un des titres d'Arib dans un reportage sur la conférence animée par deux figures de l'opposition, Léonard Nyangoma du CNDD et Alexis Sinduhije du MSD. Ces derniers affirment en effet ''qu'ils iront aux élections l'année prochaine, malgré un « régime de terreur » que leur oppose le président Nkurunziza et plusieurs entraves à l'exercice des droits civils et politiques au Burundi''.

Des sites ont repris en boucle les reportages photos proposées par Arib.info et cndd-burund.com. Ce dernier site nous propose in extenso l'exposé du duo de Bruxelles sur le ''COMMENT PREPARER DES ELECTIONS LIBRES, DEMOCRATIQUES ET APAISEES EN 2015''. "De Bruxelles, Nyangoma et Sinduhije appellent à la cohésion nationale pour 2015", a titré Iwacu qui a insisté sur les zones qui portent ombrage aux prochaines élections. Léonard Nyangoma, écrit IWACU, ''s'en est pris au flou qui entoure la commission électorale nationale indépendante (CENI) : « Quid de son mode de financement, de sa composition ? » Une interrogation qui devrait trouver sa réponse dans la Constitution mais qui laisse néanmoins l'homme fort du CNDD pantois : « Cinq personnes indépendantes nommées par décret...mais sur quelle base ? De quelle indépendance parle-t-on ? » Et s'il y avait un exemple à nommer, il se trouverait assurément dans les élections de 1993, « il y avait deux représentants par parti pour former la CENI et au final on a assisté aux élections les mieux organisées de notre histoire !''. IWACU.Org fait observer le président d CNDD'' a enfilé les doutes sur son collier électoral : ''le fichier électoral ? « Qui le gère ? La CENI ou le ministre de l'Intérieur ? » Les candidatures ? « Les sommes à dépenser pour être candidat sont folles ! On est de retour au vote censitaire ! » La CENI (à nouveau) ? « C'est la commission du Président, elle n'a rien d'indépendante... '', aurait fait remarquer L Nyangoma pour qui la politique est question de rapport de force qui aujourd'hui est trop favorable à un pouvoir qui table sur la malhonnêteté ''la police (« corrompue »), la justice (« peu crédible et pas indépendante »), les imbonerakure (« qui font la pluie et le beau temps ») et le service national de renseignement''. Il y a de graves lacunes électorales à combler dans le système électoral burundais ! Auraient dit Alexis Sinduhije et Léonard Nyangoma qui ont appelé des ''pourparlers nationaux pour des élections apaisées''.

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