Le même site reprend l'agence APA et parle d'un ''échec d'une voix d'un vote parlementaire d'une nouvelle constitution au Burundi''. L'une des réactions les plus remarquées à cet échec est celle du ministre de l'intérieur qui promet l'organisation d'un référendum comme voie de sortie. Une intervention qui fait la une de la presque totalité des journaux écrits comme parlés.
CNDD-Burundi.com constate qu'une seule voix, celle de Bonaventure Niyoyankana a suffi pour ''dégonfler le parti au pouvoir'', un échec salutaire qui va bloquer Nkurunziza dans sa course folle derrière un troisième mandat '' même le quatrième et même le 5ème à l'instar de certains leaders africains'' qui à défaut de se proclamer présidents à vie, '' transmettent le témoin à un de leur fils''.
A ce propos justement, L'agence APA nous fait remarquer que l'année 2014 est vraiment une année électorale pour la région de l'Afrique australe avec pas moins de 5 scrutins en vue. Le Malawi et l'Afrique du Sud au mois de mai, le Mozambique été le Botswana en octobre alors que les namibiens sont appelés aux urnes au mois de novembre. Pour ce dernier cas, et comme exemple d'une démocratie apaisée, contrairement à chez-nous, le président Rohambo a fait le week-end dernier devant un parterre d'un peuple confiant son mea culpa, il a accepté de déposer sagement le tablier. Il a accepté de remettre les rênes du pouvoir en ne se représentant pas pour un troisième mandat. Une position qui interpelle sans doute les princes qui nous gouvernent à commencer par ceux à vie.
Africa time qualifie le président burundais de '' Black Panther'', allusion est faite ici au parti Panthère Noir, un mouvement révolutionnaire afro-américain des années 60 en Californie contre le racisme. Africa time cite l'Observateur Paalga du 20 mars. Dès son accession aux affaires, Nkurunziza avait suscité l'espoir au regard de son parcours de combattant, un espoir vite déçu surtout avec les derniers développements caractérises par des atteintes multiples aux droits de l'homme.
En tout cas estime un certain Anaclet Muhakwanke dans Arib. Info constate que " Le Burundi plus que jamais à la recherche d'un leadership éclairé. Est pris qui croyait prendre, écrit-il, car l'échec de la révision de la Constitution par le Parlement, l'énième preuve que David défait Goliath est là !" Le mastodonte CNDD-FDD croyait faire d'une bouchée les députés de l'UPRONA (aile favorable à Charles Nditije) mais il a été pris à son propre piège. Une période d'incertitudes commence
Revenant sur le procès des militants de l'ADC- IKIBIRI, suite aux manifestations du 08 mars,IWACU estime qu'il ne s'agit ni moins ni plus qu'un '' réquisitoire politique'' " Ce qui est excessif est insignifiant " indique le journal citant les propos d'un certain Talleyrand pour montrer que la sanction, la perpétuité requise contre les manifestant du 08 mars est excessive pour des gens qui manifestaient sans armes. La raison de cette sévérité est à chercher ailleurs en tout cas estime un politologue interrogé par le journal, et dans tous les cas, elle vise à "faire peur et pousser les citoyens à se désengager de la revendication, qui reste un droit dans les limites de la loi bien sûr".
IWACU qui est revenu sur la situation sur le campus universitaire mais plus pour décrire le calvaire des étudiants boursiers dans leur gymnastique pour nouer les deux bouts du mois avec moins de 20 dollars par mois. Le journal c onstaté aussi le niet des étudiants à une réinscription avant que leurs revendications ne soient entendues.
Dans cette ambiance politique et surtout économique, les tentations sont grandes, Sud Info repris par arib.info tire notre attention : '' ne vous faites pas arnaquer'', écrit-il. Il rapporte le cas de deux arnaqueurs à l'aéroport de Zaventem, deux escrocs avec deux machines censées imprimer des billets de banques de retour de Bujumbura où ils auraient eu leurs victimes. Arib. Info lance une sonnette d'alarme car leur démonstration n'est qu'une supercherie. Méfiance donc, conseille-t-il.car tout est faux.
Toujours en économie et au niveau africain cette fois-ci, Jeune Afrique a fait ce douloureux constat: les entreprises africaines restent les parents pauvres du boom des infrastructures. Elles n'ont pas de place dans les grands projets d'infrastructure du continent. Les raisons sont multiples : leur petite taille, le manque de capacité, la frilosité des banques, les appels d'offres publics mal adaptés et qui privilégient beaucoup plus les grands groupes internationaux aux firmes locales...Il faut un changement des politiques d'achats de la part des africains mais aussi d'exiger aux groupes étrangers de favoriser le transfert du savoir et de technologie. L'exemple le plus parlant est celui des entreprises chinoises qui arrivent en Afrique avec leur propre personnel et leur propre financement, sans le moindre contenu local", déplore le journal.
