La candidature de P.Nkurunziza pour un troisième mandat est l'une des faces de la controverse, Burundi News appelle à l'optimisme car pour ce site '' le Président Nkurunziza a déjà renoncé au troisième mandat'' tout en appelant à pas trop d'enthousiasme car le même président '' fait des manœuvres pour imposer Bunyoni''. Mpore burundi.com pense déjà à l'après Nkurunziza, car il dresse déjà l'agenda du successeur du président Nkurunziza, avant de nous inviter à pas trop d'optimisme car cers élections sont déjà compromises, et donc impossibles.'' impossibles si le fichier électoral reste le même...impossibles si la couleur de la CENI reste inchangée ...impossibles si les figures de proue de l'opposition exilés ne sont pas préalablement autorisés à rentrer et à y participer ....impossibles si des figures de proue de l'opposition ne sont pas préalablement débarrassés des charges judiciaires fallacieuses qui pèsent sur eux...''
L'autre point de discorde est bien entendu les élections, et plus précisément la CENI accusée de ne rouler que pour le seul parti au pouvoir et dont le fichier électoral est déjà biaisé. D'où ''De graves irrégularités signalées dans le fichier électoral en province Cibitoke'', nous fait savoir RPA qui reprend la menace du FRODEBU de bouder et de contester le fichier et la CENI au cas cette dernière ne donnerait pas un fichier électoral fiable et reconnu par tous. Mais '' Pourquoi la CENI brûle?'', demande cndd-burundi.com. Elle a été brûlée exprès en vue de détruire un de ce vilain fichier qui affichait un nombre d'électeur 3 fois supérieur à ceux recensés. 9.600.000 électeurs sur plus de 3millions inscrits, il y avait de quoi provoquer la colère de P.C.Ndayicariye, qui n'a trouvé d'autre formule que de mettre le feu aux ordinateurs ayant failli à leur mission. Cndd-burundi.com qui regrette que l'incident ait été minimisé alors qu'il s'agissait bien de l'herbe qui cache la forêt. Et de conclure que ''cette CENI qui brûle et tripote le fichier électoral risque de brûler le pays...''.
Kikwete...une visite qui a sonné le glas
Burundi-News parlera d'une visite qui a ''assommé le patient Nkurunziza''. Après les niets de ses pairs est-africain à l'infâme mandat, Kikwete restait le seul réconfort. Mais la suprise de Nkuru fut totale, après le constat que son homologue tanzanien lui apportait les messages de la France et des Etats Unis, des messages d'avertissement qui l'interdisaient de franchir le rubicond. ET pourtant le président resterait dans les nuages, estime Burundi News,se posant des tas de questions dont : Comment puis-je briguer un troisième mandat malgré l'opposition du monde et des Burundais? Comment puis-je m'en sortir de cette prison (présidentielle)sans essuyer des plâtres? Comment placer mon homme qui me laissera gouverner dans l'ombre alors que les cadres du parti risquent de proposer une autre personne? Dois-je mourir juste après ma déclaration de candidature, lynché par le peuple lors d'une manifestation suivie de putsch ou tout simplement un suicide? Pour Mpore burundi, un gouvernement de transition devrait précéder les élections, un gouvernement ayant pour cahier de charge : 1. Apaiser le pays par une campagne de pacification;2. Redorer le blason de l'autorité et des institutions;3. Remettre les partis politiques à leur leaders légitimes;4. Remettre à l'honneur les libertés politiques, de réunion et d'association ainsi que la liberté de la presse. Rassurer la communauté internationale et spécialement les bailleurs de fonds;6. Mettre en place un cadre légal des élections;7. Mettre en place une nouvelle CENI et ses démembrements;8.Donner une carte d'identité électronique à tous les burundais en âge de la posséder;9. Constituer le fichier électoral et le nouveau calendrier électoral;10. Conduire des élections justes, libres, inclusives, apaisées et démocratiques,11. Installer les nouvelles institutions démocratiquement élues.
Le discours est une chose, son interprétation en est une autre. Ainsi, AGNewss Burundi aura entendu autre chose de la bouche du tanzanien Kikwete. Selon ce site , le Président de la Tanzanie,S.E. Jakaya Mrisho Kikwete, ''a appelé, poliment et diplomatiquement, les Européens, les Américains (ONU) et le Vatican, ainsi qu'aux acteurs civiles et politiques, surtout de l'opposition burundaise ( les enfants de la Dictature des Bahima burundais – Micombero, Bagaza, et Buyoya), à respecter l'Etat de Droit de – l'Etat africain du Burundi – et ses institutions démocratiques.''. Allez comprendre quelque chose. Les radios locales ont relayé les propos de certains partis d'opposition dont le FRODEBU pour qui les conseils de J. Kikwete sur la légalité des candidatures au Burundi sont comme les autres que le président de la République a déjà reçus de la part des autres grandes responsables du monde entier et que si le pire survenait,''le président Nkurunziza ne peut pas se prévaloir de de ne pas avoir eu de conseils suffisants à ce sujet''. En tout cas CNDD-BURUNDI.COM, pour prévenir nous a appris que ''l'opposition parle d'une seule voix et alerte l'ONU pour prévenir une guerre civile au Burundi'' Pour que demain personne ne dise qu'il n'a pas été averti. Il s'agit en fait d'une lettre aux Nations Unies, signée par l'ensemble de l'opposition, l'ADC-IKIBIRI et le RANAC, une lettre qui n'est en réalité qu'une alerte pour prévenir une guerre civile au Burundi.
Mais que voulez-vous, chaque régime a ses griots. Et pour preuve ce compatriote qui ne voit pas que le vent a changé de direction. Oui, un homme, un burundais, Felix Mazambo, qui, de Trondheim, Norvège où il réside, rédige un document de plus de 10 page au président français, avec copie aux président des USA et au S.G De l'ONU rien que pour quémander leur soutien à la démarche solitaire d'un président à la recherche d'un inconstitutionnel mandat, il y a de quoi tomber à la renverse. C'est en tout cas ce que nous a appris AG News.
Par contre,Iwacu a publié un article-opinion écrit par un certain Gervais Marcel Cishahayo, qui parle d'une '' politique de la terre brûlée du CNDD-FDD à l'approche des élections de 2015''. Il constate que le président Nkurunziza et sa clique sont confrontés à une opposition fragmentée mais résolue, une société civile déterminée et une communauté internationale de plus en plus ferme. Mais que ''En capitalisant sur la domination par son parti de l'administration et des forces de défense de sécurité en plus de sa milice militarisée « Imbonerakure », le parti CNDD-FDD risque de pécher par excès et d'être pris dans son propre piège''.