lundi, 04 août 2014 07:04 Écrit par  Cyriaque Rubavu

Revue de presse 23 : Les déchirements au sein des partis politiques à une année des élections, la crise morale et économique avec la menace de retrait du Burundi de l’EAC, il y a de quoi s’inquiéter.

Du Rififi au sein des partis politiques burundais et ce à une année des élections! L'Uprona entièrement récupéré par la protégée du CNDD-FDD, L'UPRONA, toujours lui, que Sieur Niyoyankana rêve toujours de présider, l'ancien président Domitien Ndayizeye qui se fait éjecter du FRODEBU, alors que au sein du FNL les proches de l'aile progouvernementale se font arrêter, c'est tout simplement hallucinant. Dans l'entretemps le pays et ses habitants, dirigés de main de bois, par un pouvoir qui a du mal à assurer la stabilité morale et économique, à tel enseigne que même l'EAC fait peur au pays, on a réellement de quoi s'inquiéter.

UPRONA: Déchirement douloureux.

On peut dorénavant considérer qu'il y a trois UPRONA. C'est en tout cas ce qui ressort des publications des médias suite ou à la veille du congrès de l'Uprona de dimanche dernier.'' Ouverture des Etats généraux controversés de l'Uprona sous haute surveillance policière'', a titré PANA repris par Arib.info avec pour titre '' Le camp Nibigira tient ses Etats généraux destinés à recoller les morceaux''. Nos confrères qui constatent que le parti de Rwagasore est renait souvent de ses cendres mais que cette fois, le coup serait mortel, tellement les divisions en son sein sont graves. '' Burundi : des états généraux de l'Uprona sous haute tension'' s'est écrié RFI repris par ARIB pour qui '' Le camp Nditije tente en vain de s'opposer aux états généraux de l'Uprona''

La même radio qui relai les propos de Nditije Charles qui accuse le pouvoir de ''noyauter l'Uprona'' puisque ''de nouveaux organes (sont) portés à la tête de l'Uprona lors des états généraux contestés'', précise Arib. Ce débat Nibigira-Nditije, risque de durer très longtemps, font observer nos confrères de RFI alors que pourtant un des proches de Nditije avait prévenu: ''On assistera pas à l'enterrement de notre parti'' a rapporté Bonesha qui rapporte aussi le propos du ministre de l'intérieur qui, goguenard et d'un ton on peut plus cynique jure ne rien imposer à l'Uprona car, dit-il '' C'est aux BADASIGANA de désigner le président de l'UPRONA''. Il est relayé par son protégé qui estime que '' C'est aux BADASIGANA de désigner le président de l'UPRONA''. Réaction immédiate du camp Nditije pour qui ceux qui ont élu Concilie Nibigira n'étaient pas des Badasigana, mais des militants venus d'ailleurs. Il faut constater que IWACU a été sobre sur ce sujet, se contentant d'un seul titre, et très peu accrocheur : ''Etats-généraux de l'Uprona : le parti vient de se doter de nouveaux organes''. Iwacu qui nous a fait vivre le déroulement des cérémonies de Kumugumya avec Sindimwo Gaston pour maîtres des cérémonies, un Gaston tout en flamme et qui, sans sourciller compare sa patronne de Déborah, le quatrième des Juges qui gouverna le peuple juif après la mort de Josué et qui eut le privilège de ne pas être un homme, mais une femme, une des plus célèbres de tous les temps, la prophétesse Déborah....pardon, la prophétesse Concilie.. Une Concilie pour qui le parti va continuer sans ces hommes cravatés car ''le parti Uprona n'est pas fondé sur ces gros poissons toujours en cravate (ceux-là même) qui ont conduit le parti dans le gouffre''.

Les Etats généraux qui ont eu des répercussions à l'intérieur du pays, Net Press nous indique par exemple que ''Les Upronistes de Bururi (sont) contre les états généraux prévus ce 27 juillet 2014", alors que la RPA avec un titre assez flou (Concilie Nibigira fonce à côté d'une crise profonde à l'UPRONA) nous apprend qu'à Kayanza, dès dimanche matin, ''les responsables de la JRR sont en cavale''. La situation est telle que, un des penseurs de ce parti, le Pr Julien Nimubona pour ne pas les citer, prévoit une fin tragique du parti Uprona qui risque de ne pas survivre aux élections de 2015, à moins que ses dirigeants, ses différentes ailes ne fassent preuve d'un minimum de bon sens. Et pour compliquer le tout, la plupart des médias nous ont signalé la volonté exprimée du retour forcé de Niyoyankana à la tête du parti. '' Bonaventure Niyoyankana veut reprendre les rênes de l'Uprona'', a titré IWACU alors que Net Press constate presque consterné que ''Bonaventure Niyoyankana se réclame président du parti Uprona'' ou plutôt ''qu'il s'engage à assumer la représentation légale du parti Uprona''. Pour la RPA ''Bonaventure Niyoyankana est (un) nostalgique'' qui 5 mois après s'être désisté de ce poste, voudrait revenir par une autre porte. Réactions reprise en boucle par nos confrères locaux : "le parti Uprona n'est pas un ballon que l'on se passe à tour de rôle", a répliqué Concilie Nibigira, président légal, mais peut-être pas légitime de l'Uprona.

Du rififi au sein du Frodebu, du FNl et même du CNDD-FDD.

Tout se passe comme si aucune logique ne dicte le comportement des acteurs. '' L'ex-président burundais Domitien Ndayizeye, suspendu de son parti, le FRODEBU'', a titré Arib au dessus du texte de APA, un titre maintenu dans un tout autre article d'Arib, les deux convergent sur les accusations portées contre M Ndayizeye qui aurait tenu des ''réunions clandestines dans lesquelles se tenaient des propos dénigrant les autorités du FRODEBU''. ''Ndayizeye en mission commandée pour torpiller l'ADC-Ikibiri ?'' se demande Arib.info après parution sur le même site d'un article d'opinion d'un certain Biberk Kana dont l'analyse a pour titre : ''Domitien Ndayizeye et Pancrace Cimpaye, deux inséparables suspects''. M Kana rappelle qu'il avait déjà publié un autre à ce sujet avec pour titre : '' Pancrace Cimpaye, la taupe dans le jardin de l'ADC-Ikibiri''. L'auteur n'a pas été tendre avec M Cimpaye qu'il qualifie ''d'oiseau migrateur qui détecte à temps l'arrivée de l'Hiver (mauvais temps), ayant bien infiltré l'ADC-Ikibiri jusqu'à la moelle épinière, a bien détecté que la récolte électorale de 2015..., d'où l'origine de ces manigances et remue-ménages au sein du Frodebu pour prendre la direction de l'autoroute "Le plus rentable''. Bref, il est accusé de travailler de mèche avec son ancien patron pour déstabiliser le Frodebu au profit du CNDD-FDD. L'ADC-Ikibiri qui a été dans le mire de Bujumbura news pour qui cette coalition ne serait que ''l'ADC-Ikibiri, une diversion politique pour pérenniser le Cndd-Fdd au pouvoir'', diversion car nos confrères ont de la peine à comprendre pourquoi cette coalition se refuse à poser ''des actions concrètes, bien élaborées et très régulières'' alors que de toutes les oppositions, elle est la seule à les avoir à la portée de ses mains. ''Seule une « union sacrée » de ces leaders, dans les actes et dans les paroles, et en parfaite symbiose avec leurs militants, peut sauver l'ADC-Ikibiri et entretenir la Démocratie au Burundi, avant de vaincre le Cndd-Fdd aux prochaines élections'' conclue Bujumburanews.

RPA nous a appris par ailleurs qu'au sein du FNL ce sont des membres du bureau politique du parti FNL pro-gouvernemental qui ont été arrêtés jeudi dernier à Kanyosha par les agents du service national de renseignement. Selon certaines sources, ils seraient accusés d'avoir tenu une réunion illégale et qui visait à remettre Jacques Bigirimana sur le chemin de la réconciliation au sein des FNL et de la gestion démocratique du parti.

Même le parti au pouvoir connait des soubresauts malgré les assurances apparentes qu'il voudrait afficher. Allez à Muyinga où le vice-président provincial de ce parti a été démis de ses fonctions de suppléer le représentant du parti au pouvoir dans cette province. Deux semaines avant, le président de ce même parti et du comptable communal de Muyinga lui aussi de ce parti avaient été démis. Le gouverneur de la province de Muyinga a été démis de ses fonctions le même jour, nous précisent les radios locales. C'est ainsi que RPA a fait état d'un ''Coup de balaie au sein des cadres du parti CNDD-FDD à Muyinga''.

Dans tout ce remue ménage, CNDD-burundi.com, garde une certaine sérénité, qui nous l'espérons n'est pas de façade, il préfère revenir sur le discours de L. Nyangoma, discours prononcé à l'occasion de l'indépendance du pays. Tout cela pour rappeler que ces remue-ménages ne sont que digression, car les problèmes du pays se trouvent ailleurs, et non dans ces calculs que nourrissent les uns et les autres, et que ''la dignité se conquiert, qu'elle n'est pas offerte sur un plateau d'argent, que tout se conquiert par la lutte'', une dignité collective qui assure l'indépendance économique car ''Celui qui ne peut subvenir à la satisfaction de ses besoins vitaux, n'est pas indépendant''. Une sérénité caractérisée aussi par des réunions du parti à tous les échelons '' Réunion du parti CNDD avec les représentants provinciaux'', c'est l'un des titres suivi par un autre qui fait état au niveau local de ''la réunion des structures du parti CNDD à Bururi''. C'est dire que, bon en mal allant, l'on se prépare aux élections d'où peut être l'idée du site de rappeler les ''Principes Généraux pour la Bonne Conduite des Elections de 2015'' qu'il garde sur une de ses fenêtres, élections pour lesquelles ''Les cloches d'un troisième mandat commencent à sonner'' nous fait observer Bujumburanews.

Le dossier Mbonimpa occulté par le politique et l'économique.

Toute cette actualité a quelque peu obscurci le dossier Mbonimpa et Rufyiri, dossiers qui restent tout de même présents, malgré le peu de ligne leurs consacrés. '' Déboires judiciaires pour un activiste des droits de l'Homme au Burundi'' s'écrie Arib.info, un cri dont l'on entend presque que les échos, tellement il semble venir de loin, car non relayé par nos confrères dont l'attention semble être ailleurs. CNDD-Burundi .com a fait un clin d'œil presque acide en constatant que le « génie » du CNDD-FDD est de ''casser le thermomètre pour faire tomber la fièvre''. Car rien ne justifie qu'il s'en prenne à des hommes d'une si rare intégrité. Quel pays ! s'exclame cndd-burundi.com qui ne cache pas son indignation à constater qu'un notable parmi les notables, connu pour sa lutte pour la dignité des plus faibles sans aucun distinguo est embastillé à Musaga-Mpimba'', rien que pour avoir dénoncé la distribution des armes et l'entraînement militaire dispensé à des mercenaires-aigles. Il constate en outre qu'un militant qui demande tout simplement que ces « hommes d'en-haut », qui érigent villas et immeubles, roulent dans des Hummer rutilants neufs, entretiennent de nombreuses maîtresses, d'où ils tirent leurs richesses, voit son domicile encerclé par une armada de flics puis est conduit devant Ponce Pilate. IWACU relai le site du CNDD mais sur un registre ouvertement économique avec ce constat que pour le budget exercice 2014 ''l'Olucome conteste la revue à la hausse des taxes et impôts'', que rien ne peut justifier du moment que l'Etat dépense sans compter, notamment au niveau de la présidence de la République. L'impôt sur les fortunes s'impose, propose Gabriel Rufyiri qui invite toute la population à se réveiller et à quitter l'état de lèche bottes pour dire non à ceux qui volent l'argent du contribuable.

Economie justement, avec Bujumbura news qui fait remarquer que le projet de loi portant budget 2014 prévoit de nouveaux impôts et ainsi que l'augmentation de ceux qui existaient déjà pour corriger les prévisions de la loi des finances initiales en recettes et en dépenses qui ont montré une baisse de l'ordre de 44 milliards de francs burundais (près de 40 millions de dollars us). Le budget initial de l'Etat burundais pour l'exercice 2014 avait été plafonné à un record inédit de quelque 1.403 milliards de francs burundais (un peu plus de 909,8 millions de dollars us), soit une augmentation de 2,5% par rapport au budget de l'exercice précédent avait observé IWACU , alors que la RPA, reprenant les propos du président de l'OLUCOME, le trou budgétaire est à chercher dans 'la réticence des partenaires économiques du Burundi'' à intervenir, avec pour cause le refus obstiné, et presque suicidaire du Burundi à ne pas honorer ses ''engagements auprès des bailleurs, notamment en matière de protection des droits de l'homme, des droits politiques, civils et de gouvernance économique''.

La RPA fait remarquer que dans ce projet de budget '' les ministères porteurs de la croissance (ont été) oubliés notamment ceux du Commerce, de l'Enseignement de base et secondaire, de la Santé et de l'Agriculture au profit d'une présidence de la république plus budgétivore que jamais. Certains veulent nous faire croire que l'on est économiquement au bout du tunnel avec cette ''Levée de l'embargo sur la vente des minerais au Burundi'' que nous apprend RPA , alors que pour nous désenclaver Afriquinfos constate que '' Le Burundi étudie une nouvelle voie routière Bujumbura-Mombasa'', et vite relayé par Xinhua qui constate aussi que '' Plusieurs chantiers routiers (sont) en cours pour le désenclavement''. Des désenclavements qui, si l'on n'y prend garde pourraient aussi renforcer les fraudes, car comme le constate IWACU, il existe une grande ''exportation frauduleuse du café burundais par la Kanyaru vers le Rwanda''. Comment, se fait-il qu'au grand jour, des colonnes d'une dizaine ou même d'une vingtaine de passeurs acheminent du café jusqu'à la rivière Kanyaru sans être nullement inquiétés, ni par la police, ni par ces jeunes ? s'indigne un habitant de la localité qui estime que « Ou bien ces policiers et civils sont là pour protéger les intérêts de grands messieurs, ou ils sont purement et simplement corrompus». La situation est d'autant plus difficile pour l'économie du pays que seules ''11.5 mille tonnes de café (ont été) récoltées sur 21 mille tonnes attendues'' fait observer Iwacu qui dans un autre article s'interroge dans l'affirmative que '' Le Burundi, destination des produits électroniques piratés ?''.

Notre sous région est loin de rassurer, et l'intervention du ministre en charge des affaires de la Communauté est-africaine à l'Assemblée nationale n'a fait que jeter le trouble dans les esprits. Le très progouvernemental AGNEWS nous a appris en effet que l'ambiance au sein de l'EAC ne rassure guère, et pour cause constate AGNEWS l'accession du Rwandais M. Richard SEZIBERA au poste de Secrétaire Général de l'EAC a tout gâché, à tel point qu'il existe 2 camps au sein de l'EAC : d'une part le Rwanda, l'Ouganda et le Kenya ; et de l'autre, la Tanzanie et le Burundi. Et de conclure que ''l'EAC ne rassure plus et devient une menace ou plutôt une entrée possible de déstabilisation du Burundi au niveau sécuritaire, l'exclusion dans la signature du « pacte de paix et sécurité » de l'EAC du Burundi au début de cette année 2014 dont l'une des conséquences est le nombre réduit pour le Burundi de postes importants dans le secteur de la sécurité de l'EAC, postes dont le grand nombre reviennent au Rwanda, à l'Ouganda, et au Kenya. AG NEWS, se faisant écho des débats parlementaires estime qu'au niveau judiciaire, le contournement des Cours nationales burundaises s'accélère en privilégiant la Cour est-africaine de justice –EACJ. 12 affaires EAC contre l'Etat du Burundi sont pendant et ''C'est beaucoup en comparaison aux autres pays de l'EAC'' s'insurge Burundi News.

Développement humain.

Société avec Bujumburanews du 25 juillet qui nous a plongé dans un tout autre monde : celui de la prostitution qui a fait grand bruit ces derniers jours avec les rafles policières dans les boîtes de nuits tant à Bujumbura qu'à Rumonge. Avec la lecture de cette enquête, les termes de DIG, M23, de Princesses, de Kikis vous seront dorénavant familiers. Ce n'est pas une invitation à la débauche, mais à la connaissance des réseaux de prostitution pour mieux les combattre, ne fût-ce que pour épauler notre police qui, selon Bujumburanews a ''du mal à éradiquer cette descente aux enfers de la jeunesse burundaise''. Nos confrères nous promet l'inédit les tous prochains jours. Ils nous disent carrément '' Dans nos prochaines parutions, nous vous promettons avec témoignages à l'appui, car il y a déjà quelques converties, de publier les noms des organisateurs de ces réseaux, ces trafiquants des drogues qui tuent en toute impunité notre jeunesse, certains sont des operateurs économiques, nationaux et étrangers, très populaires dans la mairie de Bujumbura. Notre enquête qui est sur le point de se terminer pourrait également nous aider à identifier les hauts lieux de cette prostitution à grande échelle et les noms de ces narcotrafiquants qui font des milliards sur les cadavres de nos enfants. C'est une atrocité indescriptible, surtout que, on y trouve des hommes et des femmes qui vont régulièrement dans les Eglises et les mosquées ! Mais sachez déjà que quelques bars VIP sur les bords du Lac Tanganyika, certains cabarets prisés du centre-ville et de Kiriri, des maisons à usage résidentiel à Gasekebuye, Gatoke, Kinindo, Kabondo II, Rohero, Kigobe, ... se retrouvent sur la liste de ces lieux maudits. Une véritable mafia en puissance au Burundi!". Bonne chance confrères.

Le combat en vaut la peine, il s'agit d'un engagement pour le développement humain, qui a certainement à voir avec le PACTE, le Programme d'Appui à la mise en convergence territoriale et l'engagement pour le développement humain dont nous a parlé Xinhua repris par Arib et qui nous a appris ''le Burundi et le PNUD signent un projet pour le développement humain''. Plus de 7 millions de dollars ont été engagé avec pour objectif ''l'accroissement des libertés et des potentialités des individus dans toutes ses composantes, à savoir les composantes économique, sociale, culturelle et éthique''. Il s'agit d'une course contre la montre car comme nous l'indique AGNEWS, le Burundi se classe '' 180 sur 187 dans le classement de l'Indice de Développement Humain''.

Last but not least, cndd-burundi.com a fait un clin d'œil à ses confrères dans : ''Journalistes instrumentalisés : Un clin d'œil à nos confrères des médias'' sur la couverture des conférences de presses des porte-paroles des différents départements ministériels et présidentiels. C'est un espace de propagande politique du parti au pouvoir ! Fait remarquer le site pour tirer l'attention aux confrères des médias de ne pas tomber dans le piège. CNDD.burundi.com qui n'a pas non plus été très tendre avec les médias internationaux qu'il accuse d'avoir occulté un grand évènement mondial, à savoir la création de'' la Banque BRICS qui risque de signer ''une sortie du Consensus de Washington''.

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