Selon son avocat Me Fabien Segatwa, c'est une victoire de la vérité sur le montage par ce que son client avait été arrêté et incarcéré injustement. Il a payé une caution de 1 million pour etre libéré, selon les papiers montrés aux médias.
Selon lui, son client va profiter de cette libération provisoire pour se faire soigner. Bamvuginyumvira souffre d'une tension causée par les mauvaises conditions carcérales.
Plusieurs personnalités, les membres de l'opposition politique burundaise et les médias étaient présents lors de sa libération cet après midi.
Alors que la décision de sortir avait été annoncée vers 9h, les services de la prison l'ont relâché vers 15h selon notre constat, ce qui n'a pas plu à son avocat Me Segatwa qui a évoqué un abus de pouvoir de la part des responsables du parquet.
"Quand le juge a déjà décidé de vous relâcher, ce n'est pas le parquet qui doit vous attarder à sortir", a t-il dit.
Arrivé à la maison située au quartier chic de Kigobe, Bamvuginyumvira avait été accompagné par les médias et les organisations de la société civile. Il a été reçu par les membres des partis de l'opposition surtout ceux de sa famille venu de l'intérieur du pays pour l'occasion.
IL avait été arrêté le 5 octobre 2013, alors qu'il rentrait d'une réunion, en compagnie d'une certaine Josephine. Il avait été accusé d'adultère avant d'être accusé d'avoir corrompu les agents de l'ordre.
Lors de son arrestation, deux agents de la Mairie dont un certain Étienne, un démobilisé ancien FNL connu dans le plan Safisha (qui visait les FNL pro-Rwasa) avaient été pointés du doigt.
La défense les accusait de l'avoir enlevé par ce qu'ils n'avaient pas des compétences de l'arrêter.