Les faits
- Un mouvement de protestation d'extrême droite contre le gouvernement révolutionnaire de Nicolas Maduro a été lancé le 4 février à San Cristobal, dans l'Etat de Tachira, dans l'ouest du pays, par des étudiants prétendant protester contre l'insécurité sur le campus universitaire.
- Le mouvement a ensuite été rejoint par l'opposition essaimée dans d'autres villes et notamment dans la capitale Caracas, avec comme principaux motifs de revendication : l'insécurité, la vie chère dans un contexte de forte inflation et les pénuries récurrentes frappant les denrées alimentaires. Les protestataires demandent également la libération des étudiants incarcérés lors des manifestations.
Quand on connaît la politique et le bilan de la révolution bolivarienne dans ce beau et grand pays, notamment la réduction des inégalités et du taux de pauvreté ; la nette amélioration de l'Indice du Développement Humain, on doit conclure en toute honnêteté qu'il ne s'agit pas, en réalité, d'une protestation des étudiants, mais de tentatives sournoises et honteuses de déstabilisation du pays, pour saboter la révolution bolivarienne qui rayonne non seulement en Amérique Latine, mais également dans diverses parties du monde entier. - Le CNDD rappelle qu'en 2002, des protestations du genre, organisées par l'opposition dominée par l'extrême droite avaient fait plusieurs morts et blessés.
- Les forces réactionnaires rassemblées dans l'opposition et une fraction de l'armée avec l'aval et l'appui de certaines puissances impérialistes sont passées à l'action pour renverser le pouvoir révolutionnaire et son leader, l'infatigable et regretté Hugo CHAVEZ. Ils ont instauré un système de dictature pendant un laps de temps. Toutes ces forces ont été défaites par une forte mobilisation populaire en moins de quarante huit heures.
- Alors que les puissances impérialistes sont promptes à donner des leçons de démocratie, elles n'hésitent pas à susciter, financer, encadrer et soutenir par tous les moyens, des groupuscules d'activistes provocateurs et terroristes, pour déstabiliser et renverser sous les prétextes les plus fantaisistes, des institutions légales et légitimes qui défendent la dignité de leur peuple.
Position du CNDD
Au regard de cela :
- Le parti CNDD condamne sans réserve toutes les violences provoquées par l'extrême droite, financée par certaines puissances impérialistes. Le CNDD dénonce résolument toutes les manœuvres des puissances étrangères qui s'immiscent dans la politique intérieure du Venezuela dans le seul but de mettre en péril le processus révolutionnaire initié par le leader Hugo CHAVEZ, processus que continue son successeur Nicolas MADURO.
- Le parti CNDD admire et salue le courage et la mobilisation du peuple vénézuélien derrière son leader, le Président Nicolas MADURO, pour mettre en échec les visées des puissances impérialistes et leurs marionnettes locales ou régionales. Il s'agit d'un combat légitime, de chaque instant, où le manque de vigilance et de fermeté peut coûter très cher.
- Le parti CNDD met en garde tous ceux qui, de près ou de loin, tentent de torpiller la révolution bolivarienne : ils vont se heurter non seulement au courage et à la résistance du peuple vénézuélien, mais également à ceux de tous les peuples en lutte pour leur émancipation, en vue de s'affranchir de l'asservissement des puissances néocoloniales.
- Le parti CNDD rappelle à l'opinion tant nationale qu'internationale que la révolution bolivarienne est devenue une référence et un espoir pour le monde entier, en particulier le monde des opprimés et des pauvres de tous les continents, comme ceux du Burundi.
- Le parti CNDD invite toutes les forces progressistes du monde entier à témoigner activement leur solidarité indéfectible au peuple vénézuélien.
Pour le parti CNDD
Léonard NYANGOMA