Jusqu'à la fin de l'an 2015, les familles de plusieurs policiers vivaient dans les camps et il n'y avait pas de cuisine collective. Les policiers recevaient leur nourriture pour un mois ou deux et chacun l'apportait à sa famille.
Le 31 Décembre 2015, toutes les familles des policiers ont été chassées des camps. Dès ce jour jusqu'à maintenant, tous les policiers doivent prendre leurs repas de la cuisine collective.
Pour les policiers qui sont sur le terrain, leur nourriture est transportée dans leur assiette individuelle. Pour les autres qui ne sont pas sur terrain mais affectés dans d'autres missions, leur nourriture est mise dans leurs assiettes et conservées là où ils dorment.
Selon nos sources d'informations, plusieurs policiers ont été informés que plusieurs d'entre eux perdront leurs vies en masse à cause de la nourriture empoisonnée à partir de la cuisine collective. Les policiers qui mettront en œuvre ce plan ont été déjà choisis. Les uns travaillent à Bujumbura, les autres à l'intérieur du pays. Ceux de l'intérieur du pays seront emmenés à Bujumbura pour collaborer avec ceux qui s'y trouvent pour donner le poison, et ceux en qui leurs chefs n'ont pas la confiance seront mutés à l'intérieur du pays.
Plusieurs policiers sont très inquiets pour leur vie et ne mangent plus la nourriture de la cuisine collective. Ils préfèrent aller manger dans les restaurants et paient l'argent. De cette façon, ils espèrent qu'ils vont vivre pendant longtemps.
Depuis le début des manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza, un mandat illégal car il est contraire à la constitution et aux accords de paix et de sécurité d'Arusha signés en 2000 après une longue guerre civile qui a suivi l'assassinat du premier président burundais élu démocratiquement son Excellence Monsieur Melchior Ndadaye. Ces derniers temps, on assiste à des assassinats par empoisonnements parfois massifs, le dernier est l'empoisonnement de plus de vingt prisonniers de Muramvya par les éléments de Pierre Nkurunziza. Il est actuellement prévu que ce poison en expérimentation sera donné aux prisonniers de Gitega, puis à ceux de la prison centrale de Mpimba en mairie de Bujumbura.
Il est déjà connu de plusieurs que toute personne qui n'acceptent pas le troisième mandat de Pierre Nkurunziza est condamnée à la mort. Comme elles sont très nombreuses, ils difficile de les éliminer tous par armes, mais aussi par d'autres méthodes, notamment la méthode silencieuse consistant à administrer du poison aux prisonniers, ceux-ci sont directement libérés pour mourir chez eux.