Selon la première autorité de la ville, le maire Freddy Mbonimpa, cette attaque est la plus sanglante dans la capitale burundaise. Un premier bilan fait état d'au moins quatre civils abattus parmi lesquels un enfant. Les blessés se comptent par vingtaine. Un bilan qui serait encore plus lourd selon d'autres sources. Le pays plongé dans une crise meurtrière depuis avril 2015 à l'annonce de la candidature contestée du président réélu Pierre Nkurunziza est encore loin d'une porte de sortie.
Les attaques à la grenade se multiplient en dépit des nombreux appels au calme et les médiations de l'Onu, de l'Ua et des pays de la sous-région. Le constat est que, les auteurs des crimes en commettent davantage à l'arrivée ou à l'annonce de mission diplomatique. Derrière le rideau, l'opposition et le pouvoir s'accusent réciproquement d'être le commanditaire de ces attaques sanglantes.
