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mardi, 03 septembre 2013 15:47

Projet de société

LES 12 CHANTIERS PRIORITAIRES POUR UN BURUNDI DIGNE : NYANGOMA ET LE CNDD SONT PRETS A RELEVER LE DEFI

Résumé du projet de société et programme du CNDD en 2010 :

Le Burundi fait face à des défis majeurs qui l'enlisent dans les affres du sous-développement. Beaucoup de nos concitoyens sont désespérés et pensent que le bien-être leur est définitivement inaccessible, qu'ils ne vont jamais trouver un emploi et sortir de la pauvreté. Les terres sont de plus en plus rares et des conflits dramatiques éclatent chaque jour entre parents et frères à cause du problème d'exiguïté des terres.

L'eau et l'électricité sont encore trop rares, et quand il y en a elles font l'objet de coupures prolongées et récurrentes et de rationnement. Les maigres ressources du pays sont mal réparties, mal gérées et sont détournées ou dilapidées par un gouvernement corrompu qui se complaît dans l'impunité et les effets d'annonce sans lendemain.

Les soins de santé tout comme la sécurité sociale sont encore un luxe inaccessible à la majorité des Burundais. L'analphabétisme et l'obscurantisme maintiennent la majorité dans les ténèbres de l'ignorance. A cela s'ajoute l'incertitude du lendemain due à une insécurité endémique et une criminalité entretenue. La justice est handicapée par son inféodation à l'exécutif et n'est que l'ombre d'elle-même, tandis que les rapatriés, les déplacés, les démobilisés, les veufs et veuves et les enfants de la rue ne savent plus à qui s'adresser.

A tous ces Burundais qui doutent du présent, qui désespèrent du lendemain, le CNDD dit : je veux être, je suis votre espoir, je veux me battre avec vous, chaque jour à vos côtés, afin qu'ensemble nous tirions le Burundi hors du gouffre de la misère, vers un état meilleur, sans faim ni dictature. Rappelez-vous les années de promesses non tenues, les attentes frustrées, les chances gaspillées, l'assistance extérieure confisquée et finalement découragée, la bonne volonté trahie par la mauvaise gouvernance. Avec le gouvernement du CNDD-FDD, nous avons connu 5 ans, cinq longues années de corruption, d'impunité, de violence tantôt brutale, tantôt sournoise ; d'irresponsabilité devant la pauvreté, la faim et l'insécurité aux mille visages. Maintenant il est temps de tourner la page, de mettre fin au cauchemar.

Le CNDD vous donne rendez-vous à vous, jeunes, femmes, hommes pleins de courage, de dignité, de lucidité, qui êtes déterminés à vous en sortir, par vos efforts conjugués ; vous qui demandez à être écoutés, à être compris, à participer avec vos intelligences à l'effort commun. Il vous lance un cri de ralliement afin qu'ensemble, nous prenions enfin le chemin du développement. Et voici les chantiers prioritaires, qui sont le fondement de la politique que le CNDD vous propose, et qu'il appliquera dès le lendemain de notre victoire électorale commune, en 2010.

Il s'agira, dès le lendemain de la victoire, de mettre en route les mesures suivantes : 1. Vaincre la faim en 3 ans ; 2.supprimer le chômage d'ici cinq ans par une politique des grands travaux ;3. concevoir une politique énergétique propre à donner à 50 % de la population de l'eau potable et de l'électricité d'ici 2015 ; 4. Conduire une alphabétisation intégrale et qualifiante en 5 ans et refonder l'école pour en faire un réel instrument de développement ;5. Mener une politique de santé permettant de garantir à tous des soins de qualité ; 6. Libérer les femmes sur tous les plans ; 7. Mener une politique du logement de façon à ce que chaque Burundais ait un logement décent à un coût modique ; 8. Mettre fin à la corruption, à l'impunité et réhabiliter la justice et revoir la Constitution pour rendre possible le fonctionnement des institutions ; 9.Régler définitivement les problèmes des terres ;10. Ramener de façon stable et définitive la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire national ; 11.Trouver une solution digne et durable au problème des réfugiés, des rapatriés, des déplacés et des sinistrés ; 12.Trouver une solution durable aux revendications non écoutées des fonctionnaires dont les enseignants, les travailleurs du secteur de la santé etc par une politique d'assainissement des finances de l'Etat, une politique d'emploi et de sécurité sociale. Aussi, les barèmes de salaire seront réétudiés dans tous les secteurs avec une harmonisation des salaires et ce en concertation avec les syndicats et les secteurs concernés (Engagements 94 et 100).

Ce sont des défis majeurs tirés des 111 engagements à relever. Ensemble, nous le pouvons, ensemble nous le devons, car CELA EST POSSIBLE !

Tugire Amahoro, Iteka n'Iterambere !

mardi, 03 septembre 2013 15:31

Statuts du CNDD

mardi, 03 septembre 2013 15:23

Ressources financières du parti CNDD

Article 127. Provenance des ressources du parti

Les ressources du parti proviennent de :

  1. Cotisations ordinaires et extraordinaires des membres.
  2. La vente des cartes du parti.
  3. Dotations publiques prévues par la loi.
  4. Dons, legs et libéralités de toute nature des personnes ou d'organisations.
  5. Contributions des mandataires du parti allant de 6 à 8% de leurs émoluments bruts.
  6. Recettes provenant du patrimoine mobilier ou immobilier du parti.
  7. Recettes provenant de manifestations et de publications ainsi que des recettes de publicité.
  8. Prestations diverses ayant une valeur pécuniaire ou pouvant être exprimées en valeur pécuniaire.
  9. Activités à but lucratif initiés par le parti.
mardi, 03 septembre 2013 15:19

La structure du parti CNDD

La structure détaillée du CNDD fait l'objet des chapitres III, IV et V des statuts du parti.

Le chapitre III décrit les missions et le fonctionnement des organes de base du CNDD. Ces organes sont la section, la coordination communale, la fédération provinciale et la représentation extérieure.
Les instances dirigeantes des organes de base sont l'assemblée générale et le comité.

Le chapitres IV décrit les missions et le fonctionnement des instances de direction et de contrôle au niveau national. Ces instances sont : le Congrès National, le Comité Directeur, le Comité exécutif, la Présidence du parti, la Convention et le Comité de contrôle.

Le chapitre V décrit les missions et le fonctionnement des structures intégrées et affiliées :
La Jeunesse Panafricaine pour la Démocratie JPD- INTEBUTSI, Le Mouvement des Femmes Démocrates – ABAGUMYABUNTU, la Centrale des Comités d'Entreprise Démocratiques-CCED-, le Groupe des Parlementaires du parti CNDD, l'Institut de Formation du Parti – IFP, les organes de presse du parti : Iteka, la Dignité, le Site Web , le Groupe d'Etudes et de Recherches : - G E R-

Article 9 : Les secteurs ou domaines d'activité

Les secteurs d'activité du parti au niveau de chaque organe sont, notamment :

  1. La propagande et la mobilisation.
  2. La formation politique et idéologique.
  3. Le renseignement et la sécurité.
  4. Les affaires sociales et culturelles, l'éducation, l'encadrement de la jeunesse et les loisirs.
  5. Les relations extérieures et internationales.
  6. La communication.
  7. Les affaires administratives et juridiques ainsi que le genre et les droits de la personne humaine.
  8. Le développement communautaire, la vie associative et la gestion de l'environnement.
  9. La trésorerie et les finances.

Idéologie et règles de conduite du CNDD.

Les articles 6 et 12 des statuts précisent l'idéologie et les principes ou règles de conduite du militant du CNDD :

Article 6 : L'idéologie

  1. L'idéologie du Parti CNDD tire sa source dans la longue lutte pour l'émancipation des classes, peuples et nations opprimés ou dominés par d'autres.
    Le CNDD est un parti de masse, qui fédère autour des socialistes, les écologistes et les démocrates, en vue de prendre démocratiquement le pouvoir au Burundi.
  2. L'idéologie socialiste place le peuple au centre de l'action politique. Le peuple souverain exerce le pouvoir par le biais de ses représentants élus directement ou indirectement, pour un mandat à période déterminée, conformément à une constitution élaborée de façon participative et entérinée par un référendum populaire.
    Le socialisme privilégie la souveraineté du peuple sur le patrimoine national, la gestion concertée des ressources de l'Etat, la solidarité nationale et internationale, la justice sociale, ainsi que la protection de l'environnement.

Article 12 : Les règles de conduite des membres ou nos principes

Les règles qui guident la conduite des membres du CNDD sont :

  1. Le patriotisme
  2. L'assiduité et l'amour du travail bien fait
  3. L'unité et la solidarité
  4. Compter d'abord sur ses propres forces
  5. Le centralisme démocratique
  6. La critique et l'autocritique positives
  7. Le culte de la justice et de la vérité
  8. L'écoute, le respect et la valorisation du peuple et de ses aspirations.

Article 7 : Les objectifs

Le CNDD poursuit les objectifs majeurs suivants :

  1. Edifier un Etat-Nation laïc, démocratique, pour la dignité et la prospérité de tout citoyen burundais,
  2. Assurer la protection des droits et libertés pour tous tels que définis par les instruments internationaux du droit et la Constitution du Burundi,
  3. Assurer la paix et la sécurité pour tous,
  4. Résoudre les conflits par la négociation,
  5. Renforcer l'unité et la réconciliation nationales,
  6. Eradiquer la corruption, le népotisme et le parasitisme social,
  7. Mettre en œuvre un programme de développement socio-économique et culturel, durable et cohérent basé sur la maîtrise de la science et de la technologie,
  8. Assurer la paix aux frontières et dans la région,
  9. Promouvoir une diplomatie et une coopération dynamiques de développement et de solidarité
  10. Promouvoir le rayonnement du Burundi dans le concert des nations.
mardi, 03 septembre 2013 14:38

Bref aperçu de l’histoire du parti CNDD

Naissance du CNDD le 24 septembre 1994

En 1992, le Burundi accède à nouveau au pluralisme démocratique et l'année suivante, le 1er juin 1993 l'ancien parti unique UPRONA est battu par le FRODEBU de Melchior NDADAYE et Léonard NYANGOMA. Le 21 octobre 1993, trois mois après la prise du pouvoir par le FRODEBU, l'armée renversa les institutions démocratiques en assassinant le Président de la République démocratiquement élu et d'autres hautes personnalités comme le Président et le vice-président de l'Assemblée Nationale.
Et c'est pour combattre ce crime et restaurer la démocratie, que le CNDD est né, le 24 septembre 1994, sous la présidence de Leonard NYANGOMA. Le CNDD va se doter d'une branche armée, les Forces pour la Défense de la Démocratie-FDD pour organiser la résistance populaire. A sa naissance, le CNDD était donc un rassemblement de plusieurs partis et mouvements, tous indignés par le renversement des institutions démocratiques intervenu le 21 octobre 1993.
Avec les épreuves de la lutte et l'action déstabilisatrice de certaines puissances étrangères, des divergences vont se faire jour au sein du CNDD, entraînant le reniement des éléments réactionnaires et leur compromission avec les putschistes. Une mutinerie intervenue en 1998 a donné naissance au CNDD-FDD, actuel parti militariste au pouvoir, qui s'est illustré par la terreur, la corruption, la violation des droits du peuple. Tout au long de sa lutte le CNDD a veillé à rassembler les burundais de toutes les ethnies, de toutes les régions, tous les sexes sans autre critère que l'engagement pour la démocratie et la libération du peuple du joug de la misère et du libéralisme sauvage.

Le CNDD signa le cessez-le-feu

Le CNDD signa le cessez-le-feu avec le pouvoir en place en 1998 après les négociations de ROME et avant celles d'ARUSHA. Il signa, le 28 août 2000, les accords d'ARUSHA pour la paix et la réconciliation, qui consacraient la souveraineté du peuple burundais, ainsi que d'autres réformes salutaires. Un gouvernement de transition fut mis en place en 2002. Le CNDD organisa son Assemblée Constituante le 8 mars 2003 et fut agréé comme parti politique le 13 janvier 2005.
De 2001 à 2005, un gouvernement de transition a été mis en place où notre mouvement n'occupait que deux postes ministériels sur 24 ; et de 4 députés sur 116 au parlement. Pendant cette période, la fameuse dissidence à savoir le CNDD-FDD a reçu des aides très importantes des pays et des puissances qui l'ont créée et remporta frauduleusement les élections de 2005.
De nôtre coté et malgré un contexte qui nous était hostile, nous avons eu un score honorable lors des élections de 2005 : Avec 7 parlementaires, dont 3 femmes, soit 4 députés et 3 sénateurs, le CNDD était 4ème à l'Assemblée et 3ème au Sénat. Il avait 6 administrateurs communaux (bourgmestres ou maires) soit la 3ème place et 135 conseillers communaux, soit la 4ème position. Aves 7 parlementaires au parlement, nous avons pu nous imposer comme principal parti d'opposition.

Après les élections de 2005

Après les élections de 2005, le parti s'est taillé la place honorable de 4ème sur 35 partis ayant participé à la campagne électorale. Lors des élections de 2010, le CNDD était de loin mieux préparé qu'en 2005 : Le parti est implanté partout dans le pays et dispose des structures de la colline au sommet, il a pu organiser avec succès un congrès national qui a réuni plus de trois mille militants venus de toutes les 129 communes du pays les 13 et 14 mars 2010. Au terme de ce congrès, le parti a adopté de nouveaux statuts révolutionnaires et a aussi amélioré son image en désignant une nouvelle direction dont les membres viennent des régions et ethnies différentes du pays. Le parti a diversifié les recrutements dans les différentes composantes et régions du pays. Ainsi plus de 50 000 cartes de membres ont été distribuées. La FFD (Fédération des Femmes Démocrates) la JPD (jeunesse Panafricaine pour la Démocratie) deux mouvements intégrés au parti ont été mieux restructurés dans 60% des communes et provinces.

De 2008 à 2010, le parti connaît de l'animation

De 2008 à 2010, le parti connaît de l'animation dans les secteurs d'activités tels que la Formation politique par l'animation des conférences débats les samedis et dimanches pour les jeunes et les cadres du parti, préparation de modules de formation pour soutenir la formation des cadres du parti, la création d'une bibliothèque du parti, la publication de 6 rapports critiques de l'action gouvernementale. Dans le secteur de l'encadrement de la jeunesse, un matériel important a été remis aux équipes sportives des militants dans les différents sports dans tout le pays, plus de 700 ballons spécialement de football, de volley-ball et de basket-ball ont été distribués.
La commission ayant en charge le développement et mouvement associatif a participé activement dans le lancement du mouvement coopératif. Une troupe théâtrale a été créée et a fait deux représentations théâtrales avec beaucoup de succès. Le parti était de loin mieux préparé qu'en 2005 pour le scrutin de 2010.
Dans l'ensemble, le CNDD a initié beaucoup d'activités de mobilisation très originales plus que tous ses adversaires, seulement faute de moyens, ces activités n'ont pas été amplifiées et vulgarisées dans tout le pays, elles n' ont pu toucher que quelques individus et localités.
Nous devons aussi dire que le parti CNDD avait le meilleur programme de campagne répondant aux aspirations et préoccupations actuelles de la population dans tous les secteurs vitaux du pays.

Le cycle électoral de 2010

Le Burundi sort d'un cycle d'élections entachées de fraudes massives et de très nombreuses et graves irrégularités. Ce cycle électoral comprenait cinq consultations électorales : les communales, les présidentielles, les sénatoriales, élections des députés et les locales.
En date du 24 mai, les élections communales furent organisées par une soit- disant Commission Electorale Indépendante (CENI).
Le parti au pouvoir et la CENI ont planifié un hold up électoral qui a abouti à la négation de la volonté populaire. Des quantités d'urnes furent inter changées, d'autres volatilisées, des chiffres manipulés à volonté sans que les observateurs nationaux et internationaux puissent peser sur la CENI et le parti au pouvoir. Les pourcentages attribués au parti au pouvoir passèrent tantôt à 93%, puis 91% et enfin à 63%. Le reste étant attribué à volonté aux partis valets du parti au pouvoir. Même les procès-verbaux n'ont pas été remis aux mandataires des partis politiques de l'opposition conformément à la loi.
Au vu de cette fraude massive éhontée, dix principaux partis de l'opposition en campagne dont le nôtre, le CNDD, se retirèrent du reste de la compétition et créèrent l'ADC-IKIBIRI (Alliance pour le Changement Démocratique). Quant au parti au pouvoir, il continua seul la campagne législative et présidentielle avec ses partis satellites.
Devant la contestation de l'opposition, la répression fut impitoyable ; le nouveau pouvoir CNDD-FDD-UPRONA instaura un véritable système à parti unique. Aucun parti de l'opposition ne fut plus autorisé à tenir un meeting ou tout simplement une réunion publique. De nombreux militants de l'opposition furent arrêtés par les forces de sécurité, et leurs corps sans vie furent retrouvés peu après flottants dans les cours d'eau, ou tout simplement jetés dans la brousse ou dans des latrines. Des opposants furent contraints à l'exil. C'est le cas de Léonard NYANGOMA président du CNDD, d'Alexis SINDUHIJE président du MSD, d'Agathon RWASA président du FNL, de Mme Pascaline KAMPAYANO candidate du parti UPD à l'élection présidentielle, etc.
Pour donner un habillage légal à la répression, une nouvelle loi sur les partis politiques fut votée par la nouvelle assemblée nationale.

mardi, 03 septembre 2013 14:10

Devise, emblème et hymne du parti CNDD

La devise et l'emblème du CNDD.

Le Parti CNDD a pour devise en Kirundi : Demokarasi, Iteka, Iterambere ; en Français : Démocratie, Dignité, Prospérité.
L'emblème du CNDD est composée de feuilles de bananiers en forme de croissants de lune entourant le sigle CNDD au bas duquel figurent une houe, un marteau, un épi de maïs et une banane symbolisant le travail et la récolte.
Ces croissants sont entourés par la devise du parti, en Kirundi en haut et en français en bas.

logo cndd

Les documents officiels du CNDD portent une entête du parti comportant, à gauche les noms du pays et du parti en français, à droite les noms du pays et du parti en Kirundi, au milieu, le sigle CNDD entouré de deux arcs formés avec la devise, en Kirundi en bas, et en Français en haut.

Le drapeau du CNDD

Le drapeau du Parti CNDD est un rectangle formé de trois bandes horizontales disposées comme suit : une bande bleue en haut, une bande rouge au milieu suivie d'une bande verte en bas.

Les couleurs bleue, rouge et verte symbolisent respectivement : la Liberté, le Patriotisme et l'Espérance.

Les insignes du parti CNDD

L'hymne du parti est : « CNDD ni Inama y'Igihugu »

CNDD NI INAMA Y'IGIHUGU
1. CNDD n'Inama y'igihugu,
Igwanira Demokarasi nyakuri,
Hamwe n'agateka kuri bose
Abarundi bose batunganirwe
R : Ukwishira n'ukwizana mu gihugu c'amavukiro,
Iteka n'iterambere, amahoro n'umwumvikano,
Muze twese tubigendere.
2. CNDD irondera ineza ya bose,
Umutekano n'ubutungane
N'ugusabikanya muri vyose
Ata nyagupfa ata nyagukira
R
3. CNDD yemera ubutegestsi
Bwishiriweho n'abanyagihugu
Buciye mu matora atawe akumira
Azira igitsure n'agahotoro
R
2. CNDD mizero y'abantu bose
Abarundi n'abanyamahanga
Imigambi yawe ibereye Uburundi
Abarundi twese tukuri inyuma
R. Rumuri Rutazimiza ganza wubake uburundi
Tsinda ikinyoma, akagaye, igikenye n'uguhemuka
Haguruka CNDD, Tsinda

Le salut du CNDD est : «Tugire amahoro, iteka n'iterambere !" Réponse : " Kuri bose".

Le signe du ralliement est le poing levé qui accompagne le salut.

mardi, 03 septembre 2013 00:00

Le président

 Léonard NYANGOMA
Président du parti CNDD

Qui est le député Léonard NYANGOMA, Président du parti CNDD ?

Un professeur dynamique et persévérant

Honorable Léonard NYANGOMA, le dirigeant historique, est né en 1952 à Rutundwe en commune Songa, province Bururi. M. NYANGOMA Léonard a fait ses études primaires de 1960 à 1966. Entré aussitôt au secondaire, à l'École Normale de Rutovu, M. NYANGOMA obtient son diplôme d'enseignement D7 en 1974. De 1974 à 1975, il enseigne à l'Ecole Normale de Rutovu. De 1975 à 1979, il fait ses études supérieures à l'Université du Burundi. A l'issue de cette formation, il obtient sa licence en Sciences Mathématiques. De 1979 à 1988, il est professeur et préfet des études au Lycée de Rutovu, son ancienne école. Là, il initie le club d'échanges et de recherches en sciences mathématiques. Ce dernier a permis à plusieurs étudiants d'acquérir des compétences utiles tant dans la poursuite de leurs études que dans leur vie professionnelle. De 1991 à 1993, il était conseiller pédagogique au BEET (Bureau d'Etudes de l'Enseignement Technique).

Un militant acharné des droits de l'homme et des libertés syndicales et au cœur du mouvement associatif

De 1980 à 1991, il est dirigeant syndical au sein de l'Union des Travailleurs du Burundi UTB. En février 1988, le Président Pierre BUYOYA éloigna Nyangoma des milieux estudiantins et le désigna Secrétaire Général adjoint de l'Union des Travailleurs du Burundi, l'UTB, un mouvement alors intégré au parti unique l'Uprona.
Etant sous un régime de parti unique et dirigeant d'un syndicat affilié au parti unique, Léonard Nyangoma se porta en faux contre l'idéologie corporatiste, dictatoriale et divisionniste du parti unique pour inculquer aux travailleurs et à son entourage l'idéologie de l'émancipation des travailleurs et du peuple contre l'oligarchie du pouvoir.
C'est sur ces bases idéologiques, fondement de la démocratie, que Léonard NYANGOMA joua un rôle de premier plan dans l'éclosion et l'émergence du mouvement associatif burundais dans les années 1985-1992, mouvement discrètement rebelle contre le pouvoir dictatorial de l'époque. Conscient des rapports de force en faveur du pouvoir du parti unique, Léonard Nyangoma adopta la stratégie de lutter de l'intérieur contre la dictature. Sa stratégie de lutte fut multiforme. C'est ainsi qu'il fut un artisan acharné de la conscientisation des travailleurs pour se libérer du joug de l'oligarchie imposée par le parti unique ; qu'il prit les contacts et dispositions utiles pour la création de la première ligue burundaise des droits de l'homme, la Ligue ITEKA, ainsi que du premier Syndicat Libre des Enseignants du Burundi (SLEB). Il participa aussi à la création du Fonds de Solidarité des Travailleurs de l'Enseignement au Burundi (FSTEB). Toutes ces associations avaient comme fondement la lutte pour l'avènement d'une société démocratique à contre courant de l'idéologie du parti au pouvoir. En rongeant le pouvoir Uprona de l'intérieur, les révolutionnaires autour de l'Honorable Nyangoma et de son compagnon de route Melchior Ndadaye finirent par avoir raison du pouvoir Uprona.

L'organisateur et le dirigeant politique

Professeur de mathématiques et entraîneur d'athlétisme au Lycée de Rutovu de 1979 à 1988, il avait eu le courage, à l'instar de feu Martin NDAYAHOZE, de dénoncer publiquement le virus de la division au Burundi caractérisé par le tribalisme et le régionalisme. Il proposait comme solution à ces questions, considérées jusqu'alors comme taboues par tous les régimes militaires depuis 1965, l'adoption populaire d'une Constitution respectueuse des droits de l'homme pour construire un Etat de droit démocratique.

L'homme au cœur de la victoire du Frodebu aux élections de 1993

Membre fondateur du Parti Sahwanya-Frodebu, Léonard NYANGOMA fut désigné en 1988 par le Comité directeur du Parti comme Secrétaire national à la propagande, l'implantation, le recrutement et la formation idéologique du Frodebu.
Depuis 1988, Léonard NYANGOMA s'était attelé à mettre en place un vaste réseau de structures du Parti Frodebu, de la base au sommet, ainsi que des organisations de masses démocratiques et des agences de développement. Sa position à l'UTB en 1988 fut pour lui une opportunité puisqu'il en profita pour accélérer la mise en place des structures de son vrai parti d'adhésion, le Front pour la Démocratie au Burundi, Frodebu, qui, à cette époque, opérait encore dans la clandestinité. Il en profita notamment pour faire nommer certains militants compétents du Frodebu à la direction provinciale de l'UTB. Et c'est dans ces conditions et par ses soins que Melchior NDADAYE, Président du Frodebu, fut nommé premier secrétaire provincial de l'UTB à Gitega.
Léonard NYANGOMA fut aussi un artisan-clé et le stratège de la campagne électorale du Frodebu en 1993. Ce travail rondement mené, dans un esprit d'équipe, couplé au charisme de son compagnon de lutte, le leader du Frodebu, Melchior NDADAYE, contribua fortement à la victoire éclatante aux élections présidentielle et législative de juin 1993. Léonard NYANGOMA fut élu comme Représentant du peuple (Parlementaire) dans la circonscription de Bururi à l'issue de ces élections.
Le 10 juillet 1993, lors de l'investiture du Président Melchior NDADAYE, Léonard NYANGOMA fut nommé ministre de la Fonction publique, du Travail et du Rapatriement des Réfugiés dans le gouvernement d'ouverture de NDADAYE.

Un double rescapé

Léonard Nyangoma est un rescapé des massacres ethniques de 1972 qui ont emporté plusieurs centaines de citoyens burundais.
Alors qu'il est élève à Rutovu, ses cinq grands frères sont assassinés dans les massacres organisés par le pouvoir en place de l'époque.
Léonard Nyangoma est aussi le rescapé du coup d'Etat sanglant du 21 octobre 1993 opéré par l'armée et qui a coûté la vie au président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye déclenchant la guerre civile 1993 -2009.
Alors que les militaires putschistes opèrent des opérations de chasse à l'homme, Nyangoma échappe de justesse à ses bourreaux et se réfugie à l'Ambassade de France à Bujumbura aux cotés des autres membres du gouvernement rescapés
Le Bureau politique du Frodebu, réuni au Club du Lac Tanganyika, désigna Léonard NYANGOMA comme organisateur de la résistance populaire. Afin de lui donner les moyens de cette mission combien difficile, Léonard NYANGOMA fut nommé ministre d'Etat chargé de l'Intérieur et de la Sécurité publique dans le gouvernement du Président Cyprien NTARYAMIRA.

L'indomptable, l'incorruptible, le constant

Après la mort du Président NTARYAMIRA, certains membres du Bureau politique optèrent de se soumettre au diktat de l'armée et de ceux qui la contrôlaient. L'ancien ministre Léonard NYANGOMA, quant à lui, décida de renforcer et d'accélérer l'organisation d'un front populaire de résistance contre l'armée putschiste pour la libération du peuple en créant, en septembre 1994, le Conseil National pour la Défense de la Démocratie, CNDD en sigle, et sa branche armée, les Forces pour la Défense de la Démocratie, FDD en sigle. Ceci lui a valu l'admiration, l'adhésion et le soutien du peuple burundais dans sa grande majorité, mais aussi la hargne, la haine et la persécution de ceux qui avaient accaparé l'Etat et qu'il avait décidé de combattre.
Le CNDD se fixait pour objectif primordial la défense des acquis des élections de juin 1993 en rétablissant le peuple dans ses droits inaliénables, notamment celui de se choisir ses dirigeants pour ensuite s'atteler à consolider la démocratie, la justice sociale et le développement dans un pays réconcilié avec lui-même.

Le libérateur, dirigeant historique de la résistance armée

Le 24 Septembre 1994, Léonard Nyangoma en exil, crée le Conseil National pour la Défense de la Démocratie, le CNDD, et sa branche armée, les Forces nationale pour la Défense de la Démocratie, FDD. Il est donc le père incontestable de la lutte de libération contre l'oligarchie mlitariste qui avait décapité la démocratie ; et contre la capitulation et la trahison des successeurs de Ndadaye.
A partir de cette période, la guerre prend une autre forme : d'un coté, on a l'armée gouvernementale à la solde des putschistes, de l'autre, les FDD qui se battent contre cette armée pour rétablir la légalité constitutionnelle.
De 1995 à 1996, la guerre s'intensifie.
Le 25 juillet 1996, le Major Buyoya revient au pouvoir par coup d'Etat et chasse Ntibantunganya Sylvestre du fauteuil présidentiel.
Par la suite la guerre continue, mais diminue d'intensité dans la capitale Bujumbura.

Le négociateur

La même année 1996, le CNDD entame des négociations indirectes avec le pouvoir du Major Buyoya sous la médiation de la communauté Saint Egidio à Rome en Italie.
Ces négociations seront par la suite transférées à Arusha en Tanzanie sous la médiation de l'ancien président Tanzanien Julius Nyerere.
Le président Nelson Mandela lui succédera après sa mort.
Ces négociations ont progressivement inclus tous les protagonistes de la question politique burundaise.
En août 2000, ces négociations ont abouti par la signature des accords dits « d'Arusha. » sous l'égide des représentants de la communauté internationale dont Nelson Mandela en personne et le président des Etats-Unis, Bill Clinton.
L'application de ces accords a permis entre autres la réforme des forces de sécurité à savoir la police et l'armée.
Aujourd'hui, ces forces sont représentatives de toutes les composantes de la population burundaise, chose que Léonard Nyangoma avait souhaitée depuis longtemps.
Cet accord a aussi permis le retour de la démocratie au Burundi avec les élections de 2005.

La voix du peuple

En 2005, Léonard Nyangoma est élu représentant du peuple dans la circonscription de la province Bururi.
Depuis cette période, il n'a jamais cessé de jouer son rôle d'élu du peuple en proposant des textes de lois allant dans le sens de la démocratie et du bien être de la population.
En tant qu'opposant politique, il a joué son rôle en faisant des critiques et débats constructifs.
Il a joué un rôle d'avant-garde dans la lutte contre les abus et dérapages du pouvoir.
Dans ses diverses conférences, Il a dénoncé la mauvaise gouvernance concernant notamment l'absence de programme clair de gouvernement.
Dans le domaine de la sécurité, il a décrié la politique de refus de désarmement de la population civile ainsi que les diverses violations des droits de l'homme souvent matérialisées par des vols à mains armées, des viols et d'autres sortes de crimes qui sont restés impunis.
Au niveau économique, il a été le premier homme politique à dénoncer la vente illégale de l'avion Falcon 50, la vente ou la privatisation hâtive des sociétés stratégiques de l'Etat, la corruption qui est devenue monnaie courante dans le pays, le recours aux marchés de gré à gré sans procédure légale, ce qui porte préjudice à l'économie nationale.
Il est aussi le rare député en phase avec les aspirations du peuple : durant toute la législature le député Nyangoma s'est battu pour l'usage de la langue nationale le Kirundi parlée par plus de 95 % de la population. De plus en plus, malgré la résistance du pouvoir, les parlementaires s'expriment en kirundi. Nyangoma a inscrit dans son programme que sous le gouvernement CNDD tous les textes législatifs seront écrits en Kirundi.

L'homme de la situation

Ceux qui connaissent Nyangoma relèvent avec admiration que c'est un homme sans haine ni rancune et constant dans ses idées positives. Des gens, Nyangoma retient surtout ce qu'ils ont fait de bon. Mais il corrige fermement les erreurs et n'accepte rien sans l'examiner. Il est fidèle en amitié, sait plaisanter avec mesure et finesse et communique en animateur dynamique. Il travaille beaucoup, aime écouter et observer, recherche la critique positive et répond le plutôt possible aux messages.

Incontestablement, Honorable Léonard Nyangoma fait partie de ces rares dirigeants qui, comme le prince Louis Rwagasore et le président Melchior Ndadaye, ont marqué pour le meilleur l'histoire du Burundi. Ils ont en commun un seul principe : Ne pas se servir ; servir le peuple Burundais et ne jamais s'en servir.
Avec son parcours et sa personnalité, Leonard Nyangoma est l'homme de la situation pour relever le défi.
Pour lui, le Burundi est un pays riche de potentialités pour se développer, mais il lui faut un bon programme, des hommes et femmes intègres, patriotes et responsables.
Ce programme politique, il le présente en 111 points essentiels, un véritable plan Marshall pour relever le Burundi de la situation actuelle de misère et d'insécurité.

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