Il était vers 1 heure du matin, quand les burundais réfugiés au Kenya plus précisément au camp Kakuma ont entendu des tirs. Juste après, ils ont retrouvé l'un de leur compatriote blessé aux bras et aux jambes, mais les auteurs de lattaque n'ont pas été identifiés.
Ces réfugiés burundais disent être victimes de leur « opposition contre le 3ème mandat du Président Nkurunziza ».
Selon toujours ces réfugiés, les burundais sont les seuls tués dans le camp qui héberge différentes nationalités : « Il y'a quelques semaines, un autre burundais a été tué. En un mois, deux réfugiés ont été assassinés et deux autres blessés. On nous accuse d'avoir protestés contre le 3ème mandat du Président Nkurunziza » nous indique un réfugié au Kenya. Ils révèlent avoir également remarqué des navettes de certains Burundais entre le camp de Kahuma et le Burundi : « ils ont une mission du pouvoir de Bujumbura de tuer les gens. On n'est pas en sécurité, la police ne fait pas bien son travail et nos vies sont en danger » poursuit ce réfugié.
Les réfugiés burundais du camp de Kahuma n'osent également pas parler de ces problèmes de sécurité aux autorités administratives et de la police kenyane de peur d'être malmenés. « Quand on tient des réunions, il doit y avoir présence des responsables de la police et de larmée dans le camp et on n'ose pas dénoncer les fautes commises par les forces de l'ordre. Si tu en parles, tu risques d'être chassé » conclut notre source.
En plus de ces questions sécuritaires qui hantent ces réfugiés Burundais vivant au Kenya, ils font face aussi à d'autres problèmes comme la santé et la malnutrition.