Le Parti socialiste déplore ces morts et exprime ses vives condoléances à leurs proches. Il exige la libération immédiate du militant des droits de l'homme et la réouverture de la Radio publique africaine. Il exprime également sa vive préoccupation face à la décision du CNDD-FDD. En brisant la règle de la limitation à deux mandats présidentiels, introduite par les accords d'Arusha pour la paix et la réconciliation du 28 août 2000 et retranscrite dans la Constitution promulguée le 18 mars 2005, le président sortant prend la responsabilité de raviver des tensions, difficilement apaisées après 10 ans de guerre civile entre 1993 et 2003.
Le Parti socialiste soutient la société civile et les partis démocratiques qui tentent pacifiquement de faire respecter les règles issues des accords de paix. Il appelle les forces de sécurité à la retenue lors des manifestations, et demande au président Pierre Nkurunziza d'écouter les demandes légitimes de son peuple qui aspire à la démocratie et à une paix définitive.